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Hurry Sundown - 1977
"Hurry Sundown" de the Outlaws, paru en 1977, est une belle œuvre marquée par une écriture forte et leur marque unique de Southern Country Rock plutot aggressif vu l'époque, avec des harmonies et des solos de guitare implacables dans la même veine que Lynyrd Skynyrd. L'une des influence significative sze trouve être le producteur Bill Szymczyk. Il est évident que son travail avec the Eagles a aiguisé la voix harmonique des Outlaws sur "Hurry Sundown".
"Gunsmoke" est un Rock vibrant avec beaucoup de guitares, le groupe n'a pas trois guitaristes pour rien. Le refrain Country Rock brillant est la base de "Hearin' My Heart Talkin'". "So Afraid" d'Arnold est une chanson Country étrangement convaincante avec deux parties distinctes: des paroles émotionnellement fragiles soutenues par une musique joyeuse entraînée par le jeu joyeux du banjo de Thomasson. L'excellent "Hurry Sundown" de Thomasson, une chanson narrative audacieuse avec des lignes de guitare perçantes, a été un Hit single mineur. "Cold and Lonesome" a une mélodie détendue et entraînante apportée par Arnold. La découverte majeure de l'album est l'étonnant "Night Wines" de Jones. Cette chanson lugubre et obsédante met en scène un protagoniste rempli de regrets, buvant la nuit tout en déplorant la triste fatalité du vieillissement. "Night Wines" doit être au moins en partie autobiographique, car Jones a lutté contre l'alcoolisme avant de quitter le groupe en 1982 et, finalement, il s'est suicidé en 1995 à l'âge de 45 ans. "Hour" est un Country lent avec des guitares vibrantes et la steel guitare de Thomasson, mais le tempo passe ensuite à une jam à mi-tempo; en chemin, l'invité Joe Vitale ajoute des passages de synthétiseur / cordes simples et efficaces.
"Hurry Sundown" montre un groupe en train de s'étoffer musicalement petit à petit!

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1990 Life in the Jungle
Il n'y a rien d'incohérent ou d'inégal dans le premier album de Walter Trout, "Life in the Jungle", une collection d'enregistrements live et studio de 1989; sur cet album, il est aussi concentré et inspiré sur scène qu’en studio.
Tous les morceaux ont été enregistrés dans les pays Scandinaves; les performances live proviennent d'une apparition au Midtfyn Festival au Danemark le 2 jJuillet 1989, tandis que le matériel en studio provient d'une session à Stockholm, en Suède, les 21 Juin et 9 Juillet de la même année.
Et dans les deux contextes, Trout brille tout particulièrement: le chanteur / guitariste n'a aucun problème à faire un effort supplémentaire sur les morceaux originaux, ainsi que sur les versions passionnées de "Red House" de Jimi Hendrix, "She's out There Somewhere" de Buddy Guy "Serves Me Right to Suffer" de John Lee Hooker. Sur ce dernier, Trout montre son appréciation de Canned Heat sans laisser sa propre personnalité s'obscurcir.
"Life in the Jungle" est du Blues Rock comme il se doit: robuste et sincère. C'est l'album de Trout que les amateurs de Blues Rock devraient tous avoir!...

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1970: Turn It Over
Enregistré en 1970, "Turn It Over" de Tony Williams Lifetime est l'un des albums les plus intenses des débuts de la Fusion Jazz Rock. Il est plus orienté Rock avec des teintes plus sombres que l'album de 1969, "Emergency !", et l'ajout temporaire de l'ancien membre de Cream, Jack Bruce, à la basse et au chant aux côtés du fidèle guitariste John McLaughlin en font une étape importante du Jazz Progressif Britannique.
Le principal défaut de l'album est que contrairement au double album expansif "Emergency!", ces dix chansons sont étroitement enfermées dans des formes de chansons Pop, seule une reprise entraînante de "Once I Loved" d'Antonio Carlos Jobim dépasse la barre des cinq minutes, et encore à peine, ce qui freine trop ces merveilleux solistes.
C'est particulièrement frustrant puisque des morceaux comme "To Whom It May Concern" en deux parties comportent des solos remarquables qui sont frustrants et terriblement courts.
Étendu en un double album, "Turn It Over" surpasserait probablement largement "Emergency!" en tant que sortie pionnière de la Fusion Jazz Rock; dans l’état actuel des choses, c’est une séance passionnante mais légèrement exaspérante.

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2004: To Tulsa and Back
Au fil du temps, J.J. Cale s'est imprègné de la technologie et il évoque les ambiances et les cadres de la musique qui croisent le Blues ou s'y opposent. Les claviers, les boucles de batterie et les cuivres de ce disque sont aussi omniprésents que les guitares.
Les rythmes brillants et les lignes de synthé claires semblent étranges lorsqu'ils sont juxtaposés aux paroles sombres et à la voix vaporeuse et enfumée de Cale. Ses lignes principales cinglantes de Stratocaster, sobres et tendues comme des rasoirs, surtout lorsqu'elles sont entourées de distorsion, sont nombreuses, tout comme ses constructions de chansons carrées.
Les points forts incluent le nouveau Funk occidental de "New Lover", le mélangeant "New Step", le trépidant "The Problem", le délicieusement décousu Fancy Dancer", le Rock brûlant de "Motormouth" et le Swing jazzy et manouche dans "These Blues".
Il y a aussi quelques ballades qui ne sont pas conventionnelles, dans "Homeless" et dans le magnifique "Blues for Mama". Il y a même un morceau latino sur "Rio" qui ressemble plus à un merengue qu'à une samba.
L'album se termine avec Cale jouant un banjo solitaire sur "Another Song", une triste ballade des Appalaches qui semble sortir du cœur du Dust Bowl, elle est pleine de fantômes, d'ombres et de douleurs avec le poids et le déplacement du désir comme histoire.

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Colorado (2019)
En 2019, Neil Young a enregistré à nouveau avec Crazy Horse, l'idée de Neil et Crazy Horse étant de monter leurs amplis à fond pour satisfaire de nombreux fans.
Cependant, dans la tradition séculaire de Neil Young, "Colorado", paru en 2019, est un peu différent de ce à quoi les fans auraient pu s'attendre.
Frank "Poncho" Sampedro, le guitariste de Crazy Horse, a choisi de ne pas participer à leurs dernières retrouvailles, et Young a recruté un collaborateur occasionnel, Nils Lofgren, pour le remplacer.
Lofgren donne à ,Neil Young un cadre solide et stable qui lui permet d'explorer sans le pousser vers l'avant. En conséquence, il ne s'agit pas d'une éruption cathartique à la manière de "Rust Never Sleeps" ou "Ragged Glory", mais plutôt d'un retour à l'ambiance concentrée mais ambitieuse de "Everybody Knows This Is Nowhere" et "Harvest", uniquement avec des chansons qui sont bonnes mais pas exceptionnelles.
Les paroles de Young reflètent une préoccupation automnale pour la politique, l'environnement et la mortalité, et elles sont réfléchies et actuelles, mais elles ressemblent plus à des articles de blog qu'à des messages clairement réfléchis.
Si "Colorado" n'est pas le grand disque rock satisfaisant rêvé, le travail de guitare électrique de Young se trouve en abondance, pas à pleine puissance mais suffisamment fort pour avoir de l'importance.
À une époque où un grand album de Neil Young aurait été plus que bienvenu, "Colorado" est plutôt un bon album, et c'est clairement l'œuvre d'un grand artiste...

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Enchanted Garden (1980)
Un album inhabituellement enchanteur, même pour John Renbourn, "The Enchanted Garden" est consacré à la danse médiévale et de la Renaissance et à la musique classique, ainsi qu'au matériel folklorique et aux ragas indiens.
Les ouvertures "Pavane" et "Tourdion", sans oublier le chant de Noël du XVIIIe siècle "The Truth from Above", ​​tous parmi les plus jolis morceaux auxquels Renbourn a été associé, sont le genre de matériel que Noah Greenberg avait destiné au public classique à la fin des années 50, et il y a également une pièce pour clavecin transcrite pour dulcimer appelée "Le Tambourin" de J.B. Rameau.
"The Plains of Waterloo", avec la voix de Jacqui McShee, aurait presque pu passer pour un morceau de Pentangle, et elle livre l'une de ses meilleures performances. "The Maid on the Shore" et "A Bold Young Farmer" sont toujours sur les étranges et obsédants. L'éblouissante finale de huit minutes, "Sidi Brahim", est sans doute l'un des plus beaux mélanges d'influences musicales orientales et occidentales jamais entendus, avec une subtilité et une sophistication développementale qui humilieraient George Harrison and Co. John Molineux, qui joue de la mandoline et du dulcimer ainsi que du violon, succède à la violoniste Sue Draheim dans le groupe, qui comprend également Glen Tommy à la caisse claire, Tony Roberts aux flûtes et flûtes à bec, et Keshav Sathe au tabla et cymbales à doigts.

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1966: The Yardbirds (Roger the Engineer)
Avec l'apport de Jeff Beck, les Yardbirds ont commencé à explorer des territoires inexplorés, élargissant leur Blues Rock à des permutations sonores sauvages de psychédélisme, de musique indienne et de bruit blanc d'avant-garde.
Chaque single suivant affichait une nouvelle direction, une direction qui développait les idées du single précédent, il semblerait donc que "Roger the Engineer", le premier album complet de Beck avec le groupe et le premier album du groupe composé de matériel entièrement original, leur aurait offert l’opportunité d’explorer pleinement leurs penchants aventureux.
Malgré quelques moments brillants, l'album ne répond pas complètement aux attentes, en partie parce que le groupe semble réticent à abandonner ses racines Blues et en partie parce qu'il ne peut tout simplement pas écrire un set cohérent de chansons.
Les Yardbirds établissent un équilibre entre Blues Rock et Psyché explosif ("Lost Woman", "Over, Under Sideways, Down", "The Nazz Are Blue", "He's Always There", "Psycho Daisies"), mais ils peuvent aussi s'enliser dans des morceaux plus fades comme "Happenings Ten Years Time Ago" qui est pourtant un morceau classique de psyché, ou dans la tradition du Blues comme "Jeff's Boogie" qui a bien vieilli!
Le résultat montre que les Yardbirds ont toujours un problème de cohérence: aucun de leurs premiers albums n'a eu l'impact des singles, et "Roger the Engineer" souffre du même problème.
Il s'agit néanmoins certainement de l'un des meilleurs albums studio du groupe, même s'il ne figure pas parmi les grands albums de son époque.

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Outlaws Bring it Back Alive - 1978
"Bring It Back Alive", publié en 1978 est l'album live que les fans attendaient.
C'est l'un des plus grand live Sudiste, bien avant "One More From The Road" de Lynyrd Skynyrd: Trois guitares meurtrières (avec un petit nouveau dénommé Freddie Salem) en folies toutes en finesse, deux batteurs (David Dix et Monte Yoho) qui assurent un rythme d'enfer et des harmonies vocales extraordinaires, tout y est, la dernière chanson "Green Grass and High Tides" est en outre un morceau d'anthologie, comme peut l'être le "Free Bird" de Lynyrd Skynyrd.

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1990 Prisoner of a Dream
L'album de Walter Trout est une affaire mitigée tant en termes de qualité que de style. Il alterne les blues rocks avec des ballades plus lentes et des morceaux Soul.
Sur certains des morceaux les plus entraînants, on pourrait presque le confondre avec Pat Travers, sauf que la production est généralement beaucoup plus soignée, faisant appel à des cuivres et des choristes. Parfois, Walter met le paquet sur sa guitare et nous livre des solos impressionnants.
Comme Travers, ils sont généralement très accomplis et de bon goût. Il joue un long solo sur "Say Goodbye to the Blues", qui aurait été parfait s'il n'avait pas bricolé quelques effets sur une partie. "Sweet As a Flower", "You're the One" et "Tribute to Muddy Waters" présentent également un travail de guitare exceptionnel.
Malheureusement, la plupart des chansons ne sont pas assez bonnes pour en faire un excellent album.

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1971: Ego
Sans doute le disque le plus étrange jamais sorti par Tony Williams Lifetime, "Ego" de 1971 est un mélange expérimental de Jazz post-Hard Bop et de la fin la plus spatiale du Rock Psyché.
Les parties d'orgue flottantes de Larry Young et la guitare rockiste de Ted Dunbar, par opposition au penchant Jazz plus traditionnel de celui qu'il a remplacé, John McLaughin, se combinent pour faire sonner certaines parties de l'album comme "Atom Heart Mother" de Pink Floyd, en particulier sur "There Comes a Time" et "Lonesome Wells (Gwendy Trio)".
Malheureusement, ces deux morceaux sont embourbés par les vers sérieux et pas très inspirés de Williams. Les meilleurs morceaux sont ceux qui renoncent au baratin lyrique et se résument à la création d'atmosphères bouillonnantes et d'improvisations de groupe puissantes.
À cet égard, les choses reprennent vraiment à la fin, avec le fantomatique "Mom and Dad" et le cacophonique plus proche "Urchins of Shermese", sur lequel Williams divise l'ambiance narcoleptique de l'introduction avec certains de ses remplissages les plus fracturés et arythmiques de tous les temps, tout en conservant simultanément un groove typiquement serpentin et propulsif.
Les amateurs de batterie adoreront particulièrement les deux brefs morceaux solo, "Clap City" et "Some Hip Drum Shit", qui sont à la fois techniquement impressionnants et suffisamment courts pour ne pas devenir ennuyeux.

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2007 - Rewind: The Unreleased Recordings
L'album "Rewind: The Unreleased Recordings" de J.J. Cale regorge de morceaux enregistrés entre 1971 et 1993.
Mais il y avait certainement de bonnes raisons de les laisser en dehors des albums pour lesquels ils avaient été enregistrés. La plupart avaient été enregistrés avec un groupe entre 1973 et 1982, même si la pochette est fausse puisqu'il y a le classique "Waymore's Blues" de Waylon Jennings coupé avec des musiciens en grande partie non crédités en 1971. Malheureusement, cela n'ajoute rien à l'original.
Les musiciens inclus font partie des sessionsmen primés de Nashville et de Los Angeles, du batteur Kenny Buttrey et du claviériste David Briggs au bassiste Tommy Cogbill et au guitariste Steve Gibson.
Cela ressemble plus à des demos terminées qu’à des enregistrements soignés. La pléthore de reprises, comme celle de Jennings, "Rollin'" de Randy Newman, "My Cricket" de Leon Russell et "Golden Ring" d'Eric Clapton, souffrent des capacités vocales limitées de Cale et de sa présentation plutôt paresseuse.
Inutile de dire que les propres morceaux de Cale sont meilleurs, comme ceux enregistrés à Bradley's Barn en 1973 comme "Since You Said Goodbye" avec Mac Gayden et Drummond, et le Country "My Baby and Me", enregistré dans un autre studio au Tennessee.
Sa version demo de 1982 pour "Lawdy Mama" est géniale, tout comme "Ooh La La", écrite par Cale et Lakeland. Enregistré en 1980, le duo chante magnifiquement ensemble; c'est un morceau sexy de Blues et de Swamp Rock avec une section de cuivres qui fonctionne à merveille, tout comme "Seven Day Woman" susmentionné, qui semble avoir été écrit spécifiquement pour Cale par Christine Lakeland.
Malheureusement, seule la moitié de cer album est réellement intéressant, le reste est réservé aux fans dévoués.

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Barn (2021)
L'album "Barn" de Neil Young, paru en 2021, a été enregistré avec Crazy Horse dans une grange reconvertie en hauteur dans les Rocheuses.
L'ouverture "Song Of The Seasons" suggère que le paysage magique a eu un impact considérable sur l'écologiste fatigué du monde.
Brut et robuste à chaque instant, l'album capture le lien télépathique que ces renégats du Rock ont cultivé au fil des années. "Heading West" fait irruption avec des guitares grunge brûlantes à la fois d'énergie et d'optimisme. Alors que les jeunes chantent le bon vieux temps de la pêche au moulin lorsqu'ils étaient petits, achetant leur première guitare et partant vers l'ouest, c'est un hymne réfléchi et réconfortant.
Cependant, les questions urgentes ne tardent pas à se poser. L"harmonica interprète le bluesy "Change Ain't Never Gonna". La sagesse de Young rayonne de partout.
Il y a aussi de la place pour la romance et la réflexion. "Tumblin' Thru The Years" est un moment fort, alors que Young réfléchit sur l'amour et l'importance d'un complice à travers le chemin compliqué de la vie.
Le "Canerican", angoissé et émotif, est une lettre d'amour au Canada et à l'Amérique et au rôle que ces pays ont joué dans sa vie et sa carrière. Cela pourrait être un classique instantané de Young & Crazy Horse.
De tous les messages que nous devrions écouter sur cet album, le plus important est que Neil Young reste aussi vital qu’il l’a toujours été.

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The Nine Maidens (1986)
L'album "The Nine Maidens", paru en 1986, se démarque parce que c'est tout simplement le summum de la capacité de John Renbourn en matière de composition, d'arrangement et de jeu de guitare.
Ce qui est différent sur cet album entièrement instrumental, c'est que Renbourn renonce à son besoin de combiner un tutoriel de guitare avec un effort artistique comme il l'avait fait sur ses albums "The Hermit" et "Black Balloon",qui présentaient tous deux des Chansons de la Renaissance et du baroque que Renbourn avait retravaillées pour la guitare.
"The Nine Maidens" est composé de six chansons composées par Renbourn qui débute dans les styles élisabéthains majestueux et familiers qu'il aime tant, comme une refonte de sa célèbre "Lady Nothinge's Toye Puff" de son album "Sir John Alot". Suivi de "The Fish In The Well" et "Pavan D'Aragon". Les deux chansons ne peuvent manquer d'évoquer des images mentales de chevaliers, de cours royales et de gaillards majestueux avec de futures demoiselles en détresse.
Ce qui distingue vraiment cet album, d'un point de vue prog, ce sont les collaborations avec Tony Roberts (northumbrian pipes) et Toby Pedley (flûte à bec) sur le maniaque mais sublimement mélodique "Circle Dance" qui est une merveilleuse mise en scène pour le magnifique mini-opus qui comprend la chanson titre en trois parties de l'album.
En effet, une guitare plus majestueuse cède bientôt la place à une aventure celtique de doubles flûtes à bec et congas. "Variations On My Lady Carey's Dompe", qui anticipe "Circle Dance", est une autre exemple de la grandeur pré-médiévale qui semble commencer à dépasser la durée, c'est le bienvenu, mais les injections ultra-rapides de guitare solo de Renbourn font anticiper ce qu'il va jouez ensuite pendant qu'il se bat avec les mélodies galopantes d'une flûte à bec tout au long de la chanson.

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1966 : Over Under Sideways Down
The Yardbirds ont pris un virage vers le côté psychédélique une fois que Jeff Beck a remplacé Eric Clapton en 1966, comme en témoigne lalbum "Over Under Sideways Down".
Les versions Britanniques et Américaines différent souvent avec les titres des albums et les listes de morceaux modifiées, et par conséquent, un certain nombre de morceaux passENT entre les mailles du filet. Mais la réédition 2002 de Repertoire Records d' "Over Under Sideways Down" compile finalement tous les morceaux de cette époque sur un seul disque, le résultat final étant 22 titres des Yardbirds à leur apogée créative.
Pour tous ceux qui se demandaient si Beck pouvait vraiment remplacer Clapton, l'album montre que le guitariste était l'un des joueurs de Blues Rock les plus compétents techniquement de l'époque.
L''édition 2002 améliore encore plus l'original classique, car elle inclut des sélections de l'éphémère chanson "Happenings Ten Years Ago" et l'un des morceaux les plus sous-estimés du groupe, "Psycho Daisies".
Pour les fans de longue date cherchant à remplacer leurs vinyles ou pour les nouveaux venus dans le Blues Britannique des années 60, l'édition 2002 de Repertoire est un incontournable.

[Monsieur-Hulot]

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Ce qui distingue vraiment cet album, d'un point de vue prog, ce sont les collaborations avec Tony Roberts (northumbrian pipes) et Toby Pedley (flûte à bec) sur le maniaque mais sublimement mélodique "Circle Dance" qui est une merveilleuse mise en scène pour le magnifique mini-opus qui comprend la chanson titre en trois parties de l'album.
En effet, une guitare plus majestueuse cède bientôt la place à une aventure celtique de doubles flûtes à bec et congas. ...

Cette jolie ritournelle est une estampie célèbre ou un saltarello, le titre m'échappe sur l'instant mais elle est jouée régulièrement par les ensembles de musique médiévale et les flûtistes virtuoses.



idem pour la "variation sur My Lady Carey's Dompe" qui est de 1520. Normalement, ça se joue très vite, ici une version assez lente.


Ou encore ici, plus proche de l'original ;-)

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Ce qui distingue vraiment cet album, d'un point de vue prog, ce sont les collaborations avec Tony Roberts (northumbrian pipes) et Toby Pedley (flûte à bec) sur le maniaque mais sublimement mélodique "Circle Dance" qui est une merveilleuse mise en scène pour le magnifique mini-opus qui comprend la chanson titre en trois parties de l'album.
En effet, une guitare plus majestueuse cède bientôt la place à une aventure celtique de doubles flûtes à bec et congas. ...

Cette jolie ritournelle est une estampie célèbre ou un saltarello, le titre m'échappe sur l'instant mais elle est jouée régulièrement par les ensembles de musique médiévale et les flûtistes virtuoses.



idem pour la "variation sur My Lady Carey's Dompe" qui est de 1520. Normalement, ça se joue très vite, ici une version assez lente.


Ou encore ici, plus proche de l'original ;-)

Merci, Alain!

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Playin' to Win - 1978
L'album "Playin' to Win" des Outlaws de 1978 marque un changement important dans la direction musicale, presque certainement dû au producteur Robert John "Mutt" Lange.
Celui-ci a fait de "Playin' to Win" un disque beaucoup plus élégant que les trois premiers albums studio des Outlaws. C'est également le premier album studio sans le chanteur / guitariste Henry Paul qui était directement responsable des éléments Country traditionnels dans le son original des Outlaws. Il avait été remplacé par Freddie Salem sur "Bring It Back Alive".
La majorité des chansons sont encore largement écrites par les chanteurs / guitaristes Hughie Thomasson et Billy Jones, et les harmonies de guitare et vocales sont toujours intactes, mais la production de Lange adoucit trop certains bords, privant les Outlaws d'un peu de leur rugosité.
"Take It Anywhere You Want It" annonce immédiatement le nouveau son légèrement soigné des Outlaws. "Cry Some More" frise parfois la Pop rebondissante, mais le travail de la guitare donne du mordant. L'hymne "You Are the Show" est accompagné de parties de guitare maussades. "If Dreams Came True" de Jones est doux et luxuriant, et le travail de percussions douces est fascinant. "A Real Good Feelin'" est du C ountry pop décontracté, et Thomasson ajoute des bonnes parties de steel guitare. La ballade dramatique de Salem "Falling Rain" prouve qu'il s'est pleinement intégré au groupe. L'album se termine par une excellente reprise de "Dirty City" des Sutherland Brothers et Quiver. Cela commence sournoisement et se transforme en une jam effrénée de guitare.
"Playin' to Win" est sans aucun doute l'un de leurs meilleurs albums.

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1992 Transition
L'album "Transition" de Walter Trout, paru en 1992, contient peu de chansons par face (à la demande de l'auteur), il a même fallu imprimer un double LP pour profiter pleinement d'une qualité sonore vraiment remarquable.
La qualité artistique est encore d'un haut niveau et dans la set list des chansons (toutes composées par Trout) il n'y a aucune baisse de ton. Une technique ultrafine et une classe à revendre sont réunies dans un mélange qui fait que cet album est un véritable Must..
C'est l'un de ses albums les plus directement orientés Rock et le seul morceau bluesy est la fantastique chanson écologique "Kill The Monkey" sur laquelle Trout étale toute sa classe. "Motivation of Love" fut un single en Europe associé à une version remixée de la chanson titre, tous deux sont pur rock. L'album contient aussi de superbes ballades personnelles dans le superbe "Running In Place", "Face The Night", et "Endless Variety".
"Monkey is Playing With Gloves On" est un superbe hymne Rock. "Shes Missing" est tout à fait Rock, vraiment lourd, sale et méchant. Le morceau le plus faible est peut-être le dernier, "Fast Moving Traffic"qui manque peut-être d'un petit quelque chose.
Et cerise sur le gâteau, le son est excellent...

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1994 Bloodlines
Michael Hill’s Blues Mob a adopté une nouvelle approche du Blues. Hill et ses musiciens ont incorporé de nombreuses influences et éléments musicaux dans du matériel contemporain avec une sensation et un son Blues. La slide guitare de MichaelHill mélange du Rock, du Funk et du Reggae ainsi que des inflexions de Blues, et elle est toujours créative et engageante.
Les compositions du groupe comportent des paroles qui discutent de problèmes et d'idées autant que de situations et de dilemmes romantiques, et la voix de Hill n'est pas suppliante, mais provocante, triomphante et agressive.
Les personnes qui s'intéressent à la musique qui élargit le vocabulaire et la gamme du Blues trouveront le Michael Hill’s Blues Mob très intéressant!.

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2009: Roll On
Le style J.J. Cale est tellement ancré dans sa musique que l'apprécier signifie souvent prêter attention aux petits caractères, à la façon dont il travaille les subtilités, à l'habileté avec laquelle il manipule le familier. À première vue, "Roll On" semblait rechaper du vieux terrain, même s'il y avait cette fois-ci un soupçon de technologie et d'innovation percussive. Puis la toile de fond a commencé à apparaître.
C'est la musique la plus tourbillonnante de Cale à ce jour, jamais aussi enivrante, aussi trompeusement simple et pourtant si précisément élaborée.
"Roll On" tisse une tapisserie complexe d'effets, de couleurs, de bruits sourds, de clics, le tout reposant sur des mélodies d'une naïveté quasi désarmante. Et il y a le travail de guitare avec un jeu envoûtant et méchant de rythmes et de leads simultanés qui est plus sophistiqué que tout ce que Cale avait fait auparavant.
C'est l'un de ses albums les plus aboutis, l'une de ses collections les plus raffinées à ce jour. Sexy, ironique, ludique, audacieux et parfaitement discret sans jamais abandonner le mélange Country Rock / Jazz Cajun qu'il a imaginé et perfectionné.