Ecrits vains...

[Bastard]

Un jour que j'étais saoul
Je me suis assis dans l'herbe
J'ai senti que c'était mou
J'étais assis dans la merde.

[Unserious Sam]

Tentative de sketch (premier jet, si j'ose dire vu le sujet...)

Ah, alors, puisque on est entre nous... J'ai envie aujourd'hui d'aborder un sujet délicat... La relation hommes/femmes... ou "les" relations hommes/femmes", si vous préférez... Oui, je sais, c'est pareil, vous allez me dire, sauf qu'un coup c'est au singulier, et l'autre au pluriel... Bon, vous me concéderez que dans l'absolu, ça change pas grand-chose, hein ? Bon, alors pour en revenir au sujet qui nous préoccupe à l'instant (ou pas d'ailleurs, hein ! Celles et ceux que ça n'intéresse pas peuvent sortir, pas de contrainte, c'est libre choix !)...

Donc je disais : "relations hommes-femmes" Oui, alors là ! Oh ! Les pauvres femmes ! Mon Dieu !...Alors... Faut quand même dire que nous les mecs, quand on atteint un certain âge et qu'on s'est sculpté certaines formes, et pas dans une salle de muscu, hein, mais plutôt devant le frigo à bières, voyez, elles nous laissent carrément tomber, les femmes, du style : "Quoi, le cachalot échoué sur le canapé ?, c'est pas à moi, non, je sais pas d'où ça sort, je donne pas dans la récup de déchet ! Tiens, d'ailleurs, à propos, faut que je choppe les encombrants, ils passent demain, c'est l'occasion ou jamais, j'espère juste qu'il sont équipés treuil et palan, because y du boulot !".

Bon, c'est peut-être un peu exagéré, mais quand même, faut être réaliste ! les pauvres femmes n'ont pas besoin d'un type plein de sacoches là (montre la poitrine), là (montre le ventre) et plus du tout là (montre l'entrejambe). Ben oui, une femme, quand elle est au lit sans trop envie de dormir, faut qu'elle puisse être amusée avec un peu de matos à l'abri des pannes de piles, voyez ce dont j'cause... Du genre "palpitant-organique-zéro-plastique" qui lui fait tutoyer les étoiles, la transporte, la bouleverse, la laisse pantelante et les yeux vitreux sur son oreiller (et, entre nous soit dit, si elle l'a mordu au passage, l'oreiller, c'est encore mieux !).

Alors OK, ça, faut pas se l'cacher, c'est le scénario idéal, quand toutes les planètes ou satellites sont alignés sur la carte céleste du couple épanoui (je ne parle pas forcément de la Lune et d'Uranus, au risque de faire jaser certains esprits mal intentionnés).

Mais trêve de digressions oiseuses, et reprenons le fil avant qu'il ne s'effiloche. Je sais, vous allez me dire, chez les femmes y a un truc très bien qui marche aussi, en plus, ou même à la place, des galipettes tralala-tsointsoin : c'est la culture, la finesse, la délicatesse, les attentions, l'humour... Mon cul ! Quand la dame a des papillons dans l'entresol, c'est pas en tamisant les lumières, en commandant chez le traiteur aux chandelles, en lui citant du Voltaire ou en redoublant de jeux de mots suggestifs qu'on la fait grimper aux rideaux ! Mais non de chez non, malgré ce que les emberlificotées de la libido en berne et les asséchées de la touffe en crin voudraient nous faire croire !

Ah oui, et venons-en au fameux "Femme qui rit à moitié dans ton lit..." Foutaises ! La femme est bien au-dessus de ça ! Femme qui rit se fout de ta brioche, mais oui, de ton air consterné et de tes excuses balbutiantes à propos de la chose flasque qui pendouille mollement entre tes deux gigots poilus, avec zéro espoir de darder vers le plafond sans recours à la petite pilule bleue ! C'est ça la réalité, pas besoin de la chercher ailleurs !

Ah, non, moi, je vous dis, le naufrage d'un couple, c'est terrible, surtout pour Madame !... A propos de naufrage... j'ose un rapprochement parlant et célèbre... Avec le Titanic... Ben oui, quoi ! Au moins, sur le Titanic, il y avait un orchestre pour assurer la distraction, et Madame pouvait avoir pour une fois quelque chose de raide entre les mains : le bastingage !

[whereisbrian]

Quoique, et sans forfanterie aucune, femme qui rit est effectivement
à moitié dans ton lit (ou ailleurs).

[Unserious Sam]

Je me suis un peu amusé avec des allitérations... Ce n'est qu'un premier jet (à écouter dans Goggle traductions)

Sally's stepsister Sarah is listening to a so sweet suite in a hotel suite full of sweet soot, dressed in a silk suit. And the flour flows on the flowers of forty flooded floors. Help, he yelped, and hell, he helped a young Yankee up on a yack yoke while a woodchuck in a chicken shack choked as it was chunking chunks of charred and chopped wood, and seventyseven sick swirling and hissing supersmart Swiss snakes sucked on sour sage while sassy Sue was selling some seashells and spicy sausages on the seashore

[whereisbrian]

Je me suis un peu amusé avec des allitérations... Ce n'est qu'un premier jet (à écouter dans Goggle traductions)

Sally's stepsister Sarah is listening to a so sweet suite in a hotel suite full of sweet soot, dressed in a silk suit. And the flour flows on the flowers of forty flooded floors. Help, he yelped, and hell, he helped a young Yankee up on a yack yoke while a woodchuck in a chicken shack choked as it was chunking chunks of charred and chopped wood, and seventyseven sick swirling and hissing supersmart Swiss snakes sucked on sour sage while sassy Sue was selling some seashells and spicy sausages on the seashore

Faut le faire, et en plus avec du sens

[Unserious Sam]

Merci, c'est sympa ! Je cherche d'autres trucs en "b", en "g" (style "Garlic girdled giggling girls")... C'est marrant à faire... Et à entendre

EDIT :

Sally's stepsister Sarah, dressed in a soft silk suit, is listening to a so sweet suite in a hotel suite full of sweet soot. And the flour flows on the flowers of forty flooded floors. Help, she yelped, and hell, she helped a young Yankee up on a yack yoke while a woodchuck in a chicken shack choked as it was chunking chunks of charred and chopped wood, and seventy seven sick swirling and hissing supersmart Swiss snakes sucked on sour sage while sassy Sue was selling some seashells and spicy sausages on the seashore.

In the meantime, garlic-girdled giggling and grumpy goofy girls going gaga on ghastly ghouls were getting green gimmicks growing bigger as bubbling bats and baboons bounced on big blue balls. Blimey! belched out Bobby Bill by the barn as he fortunately found fifty-five fiery furry foxes frolicking around a fern-surrounded fat farm. Time to take time together told Tom to tiny Tim tentatively tickling his tummy together with ten twanging big-tittied twisted twats.

Ho ho ! howled Howo the owl ! How's our homely home of hobos ? Hours and hours owned, and our hoe clings to a clanging and clever clatter, clustered and clutched, clicketing and cracking, close to a crotch !

Positively pumping out puffs off her powerful Polish poppy-clad, pepper-tinged pimp, Paula put out a pale pal and put him on a pole, pulling away any potentially possible pranks and puns.

Roaring and raging royals, racing a rare rural and ruinous rally, once reached a ridiculously rich resort : rum, raisin, no rage ! Only rest and repoise !

Far out from far-fetched furious fangs, Fanny found a funny furry fox and firmly fumbled it for any fantastic fabulous fluffy friend or foe.

Daisy Doe was a dedicated and gifted dart launcher. While chewing chunks of charred dross she did a goody good game. A champ ! A deity doing the dishes in a dark and doomy den in dire straits. Does she know how old Moe holds the lawn mower, howling when in awe?

sallyterations.mp3

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[Unserious Sam]

Petit hommage (piteux) à mon cher Raymond Devos

Oh Mesdames et Messieurs, il faut que je vous dise : il m'est arrivé quelque chose de terrible ! Oui, de terrible : je pensais avoir un compte en Suisse, mais à présent j'ai un contentieux ! Tout ça parce que j'ai fait confiance à mon comptable ! Oui, mon comptable ! Figurez-vous que je lui avais confié mes petites économies, pour les faire fructifier un peu... Il m'avait dit : "Vous pouvez compter sur moi" ! Je lui avais demandé : "Mais qu'allez-vous faire de mon argent ?" Il m'avait répondu : "Je vais vous en placer de côté, en Suisse, pour que vous en ayez devant vous !" Il m'avait paru bien, ce comptable, il avait l'air franc, alors j'ai dit banco ! Mais j'ai très vite senti que quelque chose n'allait pas aux premiers appels de ma banque : "Monsieur, nous avons constaté des mouvements suspects sur votre compte ! " "Des mouvements suspects, mais comment ça ? "Beaucoup de fuite de liquide !" Alors moi : "Des fuites de liquide ? Mais appelez donc un plombier !" "Non, vous ne comprenez pas ! Bientôt, vous n'aurez plus d'avoirs" "Mais comment ça, je ne peux plus avoir d'avoirs ? c'est quand même un comble !" "C'est malheureusement la vérité, Monsieur, votre compte se vide à grande vitesse !" "En effet, mes économies, déjà maigres, avaient très vite fondu comme neige au soleil, me laissant juste un peu de liquide pour me retourner... Et c'est justement en me retournant que je me suis aperçu que mon comptable n'avait pas placé mon argent en Suisse, mais avait filé à l'anglaise ! Sur la côte d'Argent ! Alors, en constatant ça, j'ai voulu aller chez mon boulanger préféré, et me venger un peu en dévorant quelques financiers... Et tout en dégustant, je lui ai raconté mon histoire. Comme il n'avait pas l'air bien convaincu, je lui ai demandé "Comment, vous n'apportez pas de crédit à ce que je vous raconte ?" Et il me répond : "Désolé, la maison ne fait pas de crédit !" "Mais je ne vous demande pas un crédit, juste que vous me prêtiez un peu d'attention !" "Oh, vous savez, en général, on ne prête qu'aux riches !" Alors, croyez-moi, on ne m'y reprendra plus... La prochaine fois, mes économies, je les place dans un coffre-fort, et je m'enferme avec ! Ah oui, Mesdames et Messieurs, je vous le dis : la sauvegarde de mon argent, c'est pour moi devenu capital !

[Unserious Sam]

Au matin, tôt
Rien ne bouge

Ciel immobile
Un silence
Des ombres

Une brume diaphane
S'enroule sur le rivage
Qui semble leur dire
"Où serez-vous demain ?"

"Nous serons là toujours et encore
Les yeux rivés sur le lointain
Dans l'attente d'un départ incertain
Même si derrière nous
La menace se rapproche"

Sombre rumeur grondante
Emplie de pleurs et de larmes
Et d'un avenir qui n'ose dire son nom
Tandis que se tendent, désespérés,
Ces bras décharnés
Et ces visages exsangues

La brume s'épaissit
Comme un rempart
Rendant leur départ
Presque impossible
Ils la griffent, la lacèrent
Elle s'effiloche à peine
En minuscules lanières

Ils crient silencieusement
Refusant le sort
Qui leur est réservé
Et c'est dans leurs yeux
Que l'on lit la détresse
Et l'envie de continuer à vivre malgré tout

Les cris résonnent encore
Toujours plus forts
Et derrière eux monte
Cette menace
Encore inconnue

Les plus braves
Font face
Pour protéger les leurs
De la terrible menace

Tandis que les autres cèdent
Anéantis, sans forces
A l'ignoble vague tiède

Ils sont vaincus
Ils reposent

[whereisbrian]

[Algernon]

Choucard le texte à la Devos. (smiley qui applaudit)
Quel maître Monsieur Raymond : "Mon chien, c'est quelqu'un" ou "Le Possédé du percepteur" sont parmi mes sketches préférés.
Le poème qui suit, c'est du style Manset pas gai ?

[Unserious Sam]

Merci à vous deux

Le "poème" a été écrit en 5 minutes à 22 h et quelques, un soir que j'avais un léger coup dans le nez (très léger, hein, juste pour favoriser le processus d'écriture quasi automatique)... Il m'a valu une publication dans un recueil "Paris Poésie" édité par la Mairie de Paris en 2010, et que j'ai retrouvé récemment en rangeant un peu mon bureau

Sinon, oui, Raymond Devos... Immense !

[gabuzomeuzomeu]

Petit hommage (piteux) à mon cher Raymond Devos

Impression à la Devos : Mais il n'y a aucun bénéfice là-dedans et sans raison ... ça n'a pas de sens !

Au matin, tôt
Rien ne bouge ....

On dirait un peu le style de la prière des morts ... où pour moi au déjeuner de dimanche pour le vin ... là c'est ivre-mort : "Blanc sur rouge, rien ne bouge"

[dark pink]

Merci à vous deux

Le "poème" a été écrit en 5 minutes à 22 h et quelques, un soir que j'avais un léger coup dans le nez (très léger, hein, juste pour favoriser le processus d'écriture quasi automatique)... Il m'a valu une publication dans un recueil "Paris Poésie" édité par la Mairie de Paris en 2010, et que j'ai retrouvé récemment en rangeant un peu mon bureau

Sinon, oui, Raymond Devos... Immense !

Oui, c'est vraiment triste, bien écrit mais triste. Il existe toujours ce concours ?

[Unserious Sam]

Je ne suis pas sûr... Il y a bien longtemps que je n'ai pas vu passer de communication sur ça... C'était ouvert aux agents de la Ville de Paris, même aux contractuels, dont je faisais partie à l'époque. Je suis à présent titulaire grâce à un énorme coup de pot

[Unserious Sam]

Petit hommage (piteux) à mon cher Raymond Devos

Impression à la Devos : Mais il n'y a aucun bénéfice là-dedans et sans raison ... ça n'a pas de sens !

Au matin, tôt
Rien ne bouge ....

On dirait un peu le style de la prière des morts ... où pour moi au déjeuner de dimanche pour le vin ... là c'est ivre-mort : "Blanc sur rouge, rien ne bouge"

[Unserious Sam]

"Con comme un manche à balai"... "Con comme un balai de chiottes"...

Décidément, vous l'avouerez, le balai, sous quelque forme qu'il se présente, n'a pas très bonne réputation dans l'imagerie populaire...

Pourtant, les balais, ça peut servir ! Tenez, par exemple, les balais d'essuie-glace, si vous n'en avez pas par temps de pluie, en bon état de marche, pour conduire votre auto : bernique !

Et pour "balayer devant sa porte", activité très salutaire s'il en est... Il faut bien un balai ! Et peu importe qu'il soit brosse, Bissel ou O'Cedar ! De plus, dire "du balai !" à quelqu'un qu'on ne veut plus voir, admettez que c'est bien pratique !

Non, je vous dis, le balai souffre d'une mauvaise réputation. Mais quand même, il faut dire qu'avec son long manche tout raide planté dans une brosse hirsute ridicule, il n'accumule pas d'emblée un capital sympathie foudroyant. C'est vrai, faut le dire, un balai c'est moche. Mais pas plus qu'un aspirateur ! Surtout ceux qui ressemblent à R2D2 !

Mais allez,tout de même, avouez : pour oublier de mauvais souvenirs, on passe un coup de balai, et hop, tout repart à zéro !

De plus, en parlant de balai, le tableau ne serait pas complet si l'on n'évoquait pas la "voiture balai" du Tour de France ! Mais si ! vous savez ! Celle qui rameute à la peine les derniers du peloton de l'étape du jour, qui finissent péniblement 20 minutes ou plus après le vainqueur !

Et comment passer sous silence l'image qui nous vient à l'esprit en parlant d'une personne guindée : "il ou elle a un balai dans le cul". Mais après tout, hein, chacun trouve son plaisir où il peut !

Donc, on l'aura compris, le balai, sous toutes ses formes, nous sera utile un jour ou l'autre. Alors, non, définitivement : un balai n'est pas con !

C'est pourquoi je proclame haut et fort avec un enthousiasme sincère et non feint : "Vive le balai !" (et c'est bien sciemment que nous ne parlerons pas du "balai" de l'Opéra de Paris, qui n'a strictement aucun rapport avec le sujet qui nous préoccupe ici...).

[Unserious Sam]

Découpant sa silhouette
Devant un ciel orange
Une tour de sable
S'écroule en silence
Écrasant nos espoirs

Qu'en sera-t-il de nous
Le nuage dissipé ?
Simples rêves ?
Pauvres chimères ?
Aurons-nous même existé
Dans ce paysage désolé
Encore paisible hier ?

Le soleil, lui
Continue de briller
Sur nos grises poussières
Et s'invite, insensible,
A cet effondrement

C'est ultra mauvais j'en conviens, mais ça m'est venu en à peu près 34 secondes

[Elie Köpter]

Hi,
Je viens de tomber sur ce topic, et j'y vois tes écrits Sam.
Ben même si tu dis que c'est ultra mauvais pour le dernier essai, force est de constater que tu manies fort bien la plume, que ce soit en poésie ou dans tes paragraphes plus humoristiques (le Devos).
J'apprécie ta façon de jouer avec les mots et de les assembler... Bien sympa !

[Unserious Sam]

Merci, c'est sympa (smiley qui rougit)

[Unserious Sam]

Délires et allitérations : délitérations...

C'est en ressassant sans cesse ces salades
Que t'attires toutes ces tortues
C'est en requinquant des quinquas
Que tu les colles à ton cul
Rendant babas de bedonnants bourgeois
Faisant baver bien des bobos
Ah ! Ah ! Tu ahanes sous les coups de reins distants
Ha ! Ha! Te retenant de rire sous les queues d'airain qui te distendent
La foufoune farfouillée par de faibles phallus
Tu ressors de ton lit légère et lumineuse
Rien ne t'auras, n'atteindra ton aura
Et c'est dans un sourire, subreptice et précis
Que tu sors victorieuse de ces joutes amoindries
Ne jamais se lasser, s'assécher, s'étioler
C'est là ton leitmotiv, qui t'anime, te motive
Car, enfin, tu le sais, céder à ces salauds
Reviendrait à leur faire le plus beau des cadeaux
Et la liberté que tu auras gagnée
Restera pour toi le plus beau des secrets