Les reprises et leurs originales.

[juthova]

En 1972, Michel Polnareff est au sommet de sa gloire. Il gagne beaucoup d'argent et mène une vie luxueuse au sein d'un grand hôtel particulier à Neuilly. Il conduit une Rolls Royce et des Harley Davidson. Il mène une vie de star et prend un homme de confiance pour gérer sa fortune. Mais un jour, il reçoit une lettre surprenante d'une agence immobilière qui lui réclame six mois de loyers impayés. Le rêve se brise alors pour le chanteur qui découvre que rien ne lui appartient : ni la Rolls, ni sa maison, rien ! Tout est en location ! Son homme de confiance l'a trahi, pris son argent et filé en douce laissant Michel Polnareff avec ses dettes. Le fisc lui réclame alors plus d'un million de francs mais il est ruiné ! L'opinion publique refuse de croire en sa bonne foi et le chanteur supporte mal ce désamour. Menacé d'emprisonnement, Polnareff décide alors de quitter la France pour refaire sa vie ailleurs.
Il s'installe alors en Californie où il sort un premier single prometteur qui se classe rapidement au hit parade américain. Mais si le succès est au rendez-vous, le chanteur a le mal du pays. Alors qu'il est à New York, tout le lui rappelle, du vin qu'il a bu à la table d'un restaurant à la chanson qui passait à la radio. Pris d'un coup de blues, Polnareff griffonne sur une nappe en papier les premières notes de la chanson qui ne se nomme pas encore Lettre à France. Il enregistre la musique sur cassette et l'envoie à son parolier Jean-Loup Dabadie. Ce dernier écrit alors un texte avec deux niveaux de lecture : on peut soit y voir une simple lettre d'amour d'un homme loin de sa dulcinée ou alors celle d'un homme exilé qui rêve de revoir son pays, la France. Ce double sens des paroles séduit Polnareff. Mais pas seulement... De l'autre côté de l'Atlantique, le 45 tours se vend à plus de 840 000 exemplaires à l'été 1977.
Le succès retentissant de ce tube permet à Michel Polnareff de revenir en France. En octobre 1978, il décide de régler ses affaires avec le fisc. La justice reconnaît la culpabilité de l'homme de confiance toujours en fuite et l'innocence du chanteur. Il est cependant toujours redevable d'un million de francs qu'il doit à l'administration fiscale.

[Monsieur-Hulot]

Hé bé dites donc, on ne me dit rien ! Figurez vous que je suis en train de faire le (long) montage de mon documentaire en Argentine, je regarde mes "rushes" et là, dans un plan tourné devant la Casa Rosada (la maison rose, équivalent de la Maison Blanche ou du Palais de l'Elysée) j'entends un carillon qui sonne les heures et qui joue "Alouette alouette" de Gilles Dreu ! Chanson que j'adore, j'avais 5 ans, ça m'enchantait la bande son de Mai 68 !
Renseignement pris : ça vient de là et Florent Pagny l'a reprise parait il...

La Peregrinación, Huella · Ariel Ramírez A la huella a la huella...ecetera....

[Pablitta]

En 1972, Michel Polnareff est au sommet de sa gloire. (...).

Je ne connaissais pas Malik Djoudi mais tu parles d'un interprète !
Merci, Juthova

[Romulien]

Johnny Rivers-Help me Rhonda


La version originale

[juthova]

En 1972, Michel Polnareff est au sommet de sa gloire. (...).

Je ne connaissais pas Malik Djoudi mais tu parles d'un interprète !
Merci, Juthova

Y'a aussi ça

[Pablitta]

Quelle voix ! Quelle tessiture ! Et de la technique aussi, beaucoup, je pense.

[Algernon]

[andy]

écoute du fabuleux album de johnny winter " second winter " de 1969 , la reprise de bob dylan " highway 61 revisited " est geante !

[Monsieur-Hulot]

écoute du fabuleux album de johnny winter " second winter " de 1969 , la reprise de bob dylan " highway 61 revisited " est geante !

Oooooh oui !

[Algernon]

Que dire de celle du Captured Live ?

[juthova]

C'est en 1969 que Léo Ferré a écrit cette chanson en à peine deux heures. Il a l'idée de cette chanson en repensant à sa rupture avec sa deuxième femme, Madeleine, en 1968. La séparation serait liée à la mort de leur guenon domestique Pépée. Et là, les avis divergent : Pour les uns, Madeleine Ferré a tué Pépée. Pour les autres la guenon a été abattue par un chasseur, à la demande de Madeleine, après que Pépée s'est grièvement blessée et, qu'agressive du fait de la douleur, elle refusait de se laisser approcher.
Avec le temps est une chanson d'amour qui raconte la cruauté du temps qui passe et emporte tout sur son passage. Avec des mots simples et percutants, Léo Ferré met en musique une vérité universelle et cruelle, à savoir que le temps efface l'amour le plus fou, les sentiments les plus forts.
Sortie en 45 tours en 1971, après avoir été écartée du LP Amour Anarchie ( Ah ! le flair de certaines maisons de disques), la chanson connut tout de suite un succès phénoménal. Avec le temps est devenue un classique de la chanson française et a été reprise des dizaines et des dizaines de fois par de multiples artistes de toutes générations confondues : de Céline Dion à Johnny Hallyday en passant par Bernard Lavilliers, Dalida, Juliette Gréco, Michel Jonaz, Bertrand Cantat, Belinda Carlisle ou Alain Bashung.

[gabuzomeuzomeu]

C'est en 1969 que Léo Ferré a écrit cette chanson en à peine deux heures. Il a l'idée de cette chanson en repensant à sa rupture avec sa deuxième femme, Madeleine, en 1968. La séparation serait liée à la mort de leur guenon domestique Pépée. Et là, les avis divergent : Pour les uns, Madeleine Ferré a tué Pépée. Pour les autres la guenon a été abattue par un chasseur, à la demande de Madeleine, après que Pépée s'est grièvement blessée et, qu'agressive du fait de la douleur, elle refusait de se laisser approcher.

Avec le temps est une chanson d'amour qui raconte la cruauté du temps qui passe et emporte tout sur son passage. Avec des mots simples et percutants, Léo Ferré met en musique une vérité universelle et cruelle, à savoir que le temps efface l'amour le plus fou, les sentiments les plus forts.
Sortie en 45 tours en 1971, après avoir été écartée du LP Amour Anarchie ( Ah ! le flair de certaines maisons de disques), la chanson connut tout de suite un succès phénoménal. Avec le temps est devenue un classique de la chanson française et a été reprise des dizaines et des dizaines de fois par de multiples artistes de toutes générations confondues : de Céline Dion à Johnny Hallyday en passant par Bernard Lavilliers, Dalida, Juliette Gréco, Michel Jonaz, Bertrand Cantat, Belinda Carlisle ou Alain Bashung.

Merci pas mal cette reprise, surtout la partie guitare du final
Un élément sur Pépée https://www.liberation.fr/musique/2013/ ... re_904557/



Nettement plus gai une consigne de Bison Bourré Futé. L'original me fait penser à un riff de John lee Hooker

Au Bonheur des Dames - Roulez Bourrés (Album Jour de Fête 1988)



Big Bo and The Arrows (1962) – Hully Gully, Now



Wooly Bully - Sam The Sham & The Pharaohs {Stereo} 1965

[Romulien]

C'est en 1969 que Léo Ferré a écrit cette chanson en à peine deux heures. Il a l'idée de cette chanson en repensant à sa rupture avec sa deuxième femme, Madeleine, en 1968. La séparation serait liée à la mort de leur guenon domestique Pépée. Et là, les avis divergent : Pour les uns, Madeleine Ferré a tué Pépée. Pour les autres la guenon a été abattue par un chasseur, à la demande de Madeleine, après que Pépée s'est grièvement blessée et, qu'agressive du fait de la douleur, elle refusait de se laisser approcher.

Avec le temps est une chanson d'amour qui raconte la cruauté du temps qui passe et emporte tout sur son passage. Avec des mots simples et percutants, Léo Ferré met en musique une vérité universelle et cruelle, à savoir que le temps efface l'amour le plus fou, les sentiments les plus forts.
Sortie en 45 tours en 1971, après avoir été écartée du LP Amour Anarchie ( Ah ! le flair de certaines maisons de disques), la chanson connut tout de suite un succès phénoménal. Avec le temps est devenue un classique de la chanson française et a été reprise des dizaines et des dizaines de fois par de multiples artistes de toutes générations confondues : de Céline Dion à Johnny Hallyday en passant par Bernard Lavilliers, Dalida, Juliette Gréco, Michel Jonaz, Bertrand Cantat, Belinda Carlisle ou Alain Bashung.

Merci pas mal cette reprise, surtout la partie guitare du final
Un élément sur Pépée https://www.liberation.fr/musique/2013/ ... re_904557/



Nettement plus gai une consigne de Bison Bourré Futé. L'original me fait penser à un riff de John lee Hooker

Au Bonheur des Dames - Roulez Bourrés (Album Jour de Fête 1988)



Big Bo and The Arrows (1962) – Hully Gully, Now



Wooly Bully - Sam The Sham & The Pharaohs {Stereo} 1965

Joan Jett and the Blackhearts-Wooly bully

[Echoes]

J'aime beaucoup la version de Sam The Sham & The Pharaohs



Goodbye Blue Sky par Steve Howe

[juthova]

C'est après avoir assisté à un concert de The Jimi Hendrix Experience (encore inconnu) au Saville Theatre de Londres, le 29 janvier 1967, que Jack Bruce plaque cette fameuse ligne de basse sur son instrument fétiche. Il s'agit d'ailleurs plus d'une dédicace que d'un projet de composition. A cette époque, le groupe Cream vient tout juste de publier son premier opus. Le trio composé d'Eric Clapton à la guitare, Ginger Baker à la batterie et Jack Bruce au chant et à la basse, est alors très populaire en Angleterre.
Le texte est écrit à trois mains. Lors d'une séance créative de nuit (c'est comme ça qu'on appelait les soirées "stupéfiantes" à la fin des 60's) Jack Bruce aidé de Pete Brown (poète, chanteur et parolier) en écrivent la substance. Eric Clapton trouve le refrain. Mais en dépit de ses paroles inspirées, c'est bien l'instrumental de Sunshine of Your Love qui va marquer l'histoire du rock. Son riff inspiré du blues que régurgite à sa sauce Jimi Hendrix, va devenir le riff étalon d'une nouvelle ère. Celle d'un rock puissant et repoussant les limites du schéma douze mesures et trois accords. Quand au style rythmique de Ginger Baker influencé par le jazz et les musiques tribales, il va investir les tympans d'un certain John Bonham...



L'aube approche, quand les lumières ferment leurs yeux fatigués...

[juthova]

C'est en 1969 que Léo Ferré a écrit cette chanson en à peine deux heures. Il a l'idée de cette chanson en repensant à sa rupture avec sa deuxième femme, Madeleine, en 1968. La séparation serait liée à la mort de leur guenon domestique Pépée. Et là, les avis divergent : Pour les uns, Madeleine Ferré a tué Pépée. Pour les autres la guenon a été abattue par un chasseur, à la demande de Madeleine, après que Pépée s'est grièvement blessée et, qu'agressive du fait de la douleur, elle refusait de se laisser approcher.

Avec le temps est une chanson d'amour qui raconte la cruauté du temps qui passe et emporte tout sur son passage. Avec des mots simples et percutants, Léo Ferré met en musique une vérité universelle et cruelle, à savoir que le temps efface l'amour le plus fou, les sentiments les plus forts.
Sortie en 45 tours en 1971, après avoir été écartée du LP Amour Anarchie ( Ah ! le flair de certaines maisons de disques), la chanson connut tout de suite un succès phénoménal. Avec le temps est devenue un classique de la chanson française et a été reprise des dizaines et des dizaines de fois par de multiples artistes de toutes générations confondues : de Céline Dion à Johnny Hallyday en passant par Bernard Lavilliers, Dalida, Juliette Gréco, Michel Jonaz, Bertrand Cantat, Belinda Carlisle ou Alain Bashung.

Merci pas mal cette reprise, surtout la partie guitare du final
Un élément sur Pépée https://www.liberation.fr/musique/2013/ ... re_904557/



Nettement plus gai une consigne de Bison Bourré Futé. L'original me fait penser à un riff de John lee Hooker

Au Bonheur des Dames - Roulez Bourrés (Album Jour de Fête 1988)



Big Bo and The Arrows (1962) – Hully Gully, Now



Wooly Bully - Sam The Sham & The Pharaohs {Stereo} 1965

Merci pour le complément sur Pépée
Et pendant qu'on y est...

[juthova]

The Man who Sold the World évoque la schizophrénie et la double personnalité. D’autres théories existent sur le véritable sens de la chanson. Certains pensent que Bowie évoque la sexualité et la propre lutte intérieur du chanteur ou encore une conversation entre Dieu et Diable. On ne saura jamais, c’est un secret que Bowie a emporté avec lui sur Mars.

[Echoes]

Une version bien sympa du Hocus Pocus de Focus par Gary Hoey

[CCR]

[
Un élément sur Pépée https://www.liberation.fr/musique/2013/ ... re_904557/

Merci, très intéressante cette histoire.
ça résume pour moi pas mal de clés sur la vie : les victimes qui se transforment en tyran et aussi le fait que l'humain est un animal et l'animal pas aussi différent de l'humain qu'on voudrait se le faire croire.

Pour faire le lien avec Ferré, j' ai discuté du sujet "animal= homme" avec un ...paysan excentrique-écolo ( du moins perçu comme tel par le milieu ambiant...). Il a eu l'occasion de partager un repas dont Ferré faisait partie, dans les années 60 ou 70, probablement, à Besançon, ville de gauche par excellence (LIPS etc) . Eh bien il ne l'a pas tellement apprécié, ce qui m'a un peu surpris ... Genre il était "beau parleur" , si je me souviens ...
Bon eh bien, ce paysan, qui aimait pourtant les animaux a été limite shoking quand je lui ai dit que les animaux fonctionnaient, dans l'ensemble, comme l'humain et étaient au final on ne peu plus proches de nous.
C'est évident que la culture judéo-chétienne a infusé jusqu'à une pensée de gauche post-communiste ... Et cette histoire de guenon et de Ferré résume bien toutes ces contradictions ...

[juthova]

Suspicious Minds est une chanson datant de 1968, écrite et enregistrée pour la première fois par l'auteur compositeur américain Mark James.
L'histoire de la chanson est basée sur l'expérience personnelle de James. Il était marié mais avait encore des sentiments pour sa petite amie d'enfance qui était également mariée. La femme de James se méfiait de lui et avait de gros soupçons sur sa fidélité (d'ailleurs l'histoire ne dit pas s'il était infidèle ou s'il a été accusé à tord). Suspicious Minds parle donc de cette relation méfiante et dysfonctionnelle, et de la nécessité pour les personnages de surmonter leurs problèmes afin de passer à autre chose et ainsi sauver leur amour. Le label de James a adoré la chanson et s'est empressé de la sortir mais, faute de budget et de promotion, la chanson n'a pas très bien fonctionné.
En janvier 1969, Elvis se rend aux American Sound Studios à Memphis pour une session d'enregistrement de 10 jours. Là, il travaille avec le producteur Chips Moman (qui a produit un an plus tôt Suspicious Minds pour Mark James) et le producteur de RCA Felton Jarvis pour créer l'album intitulé From Elvis in Memphis. Pendant son séjour, Elvis entend (comme par hasard) Suspicious Minds et se dit qu'il peut en faire quelque chose de très bien. Et malgré un conflit de droit d'auteur qui éclate entre tous les producteurs, Elvis décide de suivre ses instincts artistiques et enregistre Suspicious Minds. Résultat: La chanson est Numéro 1 des charts à sa sortie, relance la carrière d'Elvis et devient l'un des plus gros succès du King en se classant 91ème sur la liste des 500 plus grandes chansons de tous les temps.



VS