C'est sûr que c'est pas Barbie tout ça, hein ?!

Cépafo comme dirait Algernon, et puis on est capable de voir où ça coince.Pablitta a écrit : ↑sam. 13 janv. 2024 14:47Franchement non, il ne m'a pas gêné : à partir du moment où un film qui s'appelle Barbie, on se doute vaguement qu'il va être question de Mattel.vox populi a écrit : ↑sam. 13 janv. 2024 12:23Et le coté spot de pub t'as pas gênée?
Pour moi c'est ce qu'un film peut devenir de pire . Après le placement produit, c'est la vampirisation finale du cinéma par la marque (Mattel) qui tente de se racheter une virginité commerciale pour coller aux modes de l'époque
Idem quand sort un Disney : on sait qu'il va y avoir une palanquée de produits dérivés à portée de mains des gosses ; dans mon job, on était prévenus environ 2 ans avant la sortie d'un film pour soit acheter la licence, soit des produits dérivés "pour bénéficier de manière optimum de la notoriété de la licence". C'est juste la loi du marché actuel ... Que l'on peut regretter bien sûr.
Dans Barbie, ils ont le mérite d'annoncer la couleur ; le placement de produit est bien plus pernicieux car pratiqué en loucedé.
Mattel a eu le mérite d'assumer faire partie des créateurs de stéréotypes, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, ni de toutes les sociétés.
Et puis il y a une dimension tellement parodique dans ce Barbie.
Je préfère encore voir ce genre de film que des John Wayne à l'idéologie pourrie et aux vrais relents misogynes, c'est rien de le dire.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le côté pub. On sait sur quoi on va tomber. Et cela ne m'a pas gêné.Pablitta a écrit : ↑sam. 13 janv. 2024 14:47Franchement non, il ne m'a pas gêné : à partir du moment où un film qui s'appelle Barbie, on se doute vaguement qu'il va être question de Mattel.
Idem quand sort un Disney : on sait qu'il va y avoir une palanquée de produits dérivés à portée de mains des gosses ; dans mon job, on était prévenus environ 2 ans avant la sortie d'un film pour soit acheter la licence, soit des produits dérivés "pour bénéficier de manière optimum de la notoriété de la licence". C'est juste la loi du marché actuel ... Que l'on peut regretter bien sûr.
Dans Barbie, ils ont le mérite d'annoncer la couleur ; le placement de produit est bien plus pernicieux car pratiqué en loucedé.
Mattel a eu le mérite d'assumer faire partie des créateurs de stéréotypes, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, ni de toutes les sociétés.
Et puis il y a une dimension tellement parodique dans ce Barbie.
Je préfère encore voir ce genre de film que des John Wayne à l'idéologie pourrie et aux vrais relents misogynes, c'est rien de le dire.
Elie Köpter a écrit : ↑sam. 13 janv. 2024 19:57Et plutôt que le film Barbie, je préfère les films de barbouzes.
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Merci pour ce lien, Gabu. Un peu saignant mais tout est plutôt bien vu (tant pour le cinéma que pour la nomination d'Attal d'ailleurs).gabuzomeuzomeu a écrit : ↑sam. 13 janv. 2024 18:24https://www.frustrationmagazine.fr/2023 ... -toujours/
Justement la dimension parodique que tu cites n'est à mes yeux qu'une façon pour la marque Mattel de mettre son produit dans l'air du temps.Pablitta a écrit : ↑sam. 13 janv. 2024 14:47Franchement non, il ne m'a pas gêné : à partir du moment où un film qui s'appelle Barbie, on se doute vaguement qu'il va être question de Mattel.vox populi a écrit : ↑sam. 13 janv. 2024 12:23Et le coté spot de pub t'as pas gênée?
Pour moi c'est ce qu'un film peut devenir de pire . Après le placement produit, c'est la vampirisation finale du cinéma par la marque (Mattel) qui tente de se racheter une virginité commerciale pour coller aux modes de l'époque
Idem quand sort un Disney : on sait qu'il va y avoir une palanquée de produits dérivés à portée de mains des gosses ; dans mon job, on était prévenus environ 2 ans avant la sortie d'un film pour soit acheter la licence, soit des produits dérivés "pour bénéficier de manière optimum de la notoriété de la licence". C'est juste la loi du marché actuel ... Que l'on peut regretter bien sûr.
Dans Barbie, ils ont le mérite d'annoncer la couleur ; le placement de produit est bien plus pernicieux car pratiqué en loucedé.
Mattel a eu le mérite d'assumer faire partie des créateurs de stéréotypes, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, ni de toutes les sociétés.
Et puis il y a une dimension tellement parodique dans ce Barbie.
Je préfère encore voir ce genre de film que des John Wayne à l'idéologie pourrie et aux vrais relents misogynes, c'est rien de le dire.
Complètement d'accord, une petite réalisation bien sympa, et une réussite.Pachy a écrit : ↑dim. 14 janv. 2024 09:28Vampire-vous-avez-dit-vampire-poster-OK.jpg
Charlie Brewster est un adolescent sans histoire. Il partage sa vie entre sa mere, sa petite amie, ses copains et ses series preferees a la television sur les films d'horreur de serie B. Tout va etre bouleverse lorsqu'il va decouvrir que son nouveau et seduisant voisin est un monsieur qui a les dents longues. Qui va croire Charley en 1986?
J'avais été dingue de ce film à l'époque et j'étais pas le seul...
Malheureusementla suite n'était vraiment pas terrible et c'était bien dommage !
Aujourd'hui, le film à pris de l'âge, mais se regarde finalement encore très bien !
Rhoo mais pourquoi tant d'acharnement contre Barbie ? Elle cristallise quoi ?vox populi a écrit : ↑lun. 15 janv. 2024 07:01
Justement la dimension parodique que tu cites n'est à mes yeux qu'une façon pour la marque Mattel de mettre son produit dans l'air du temps.
Le faire avec ironie était la seule manière de faire puisqu'il y avait un tel écart entre la marque et ses produits et les valeurs 2023 qu'il n'avait pas d'autres choix que de pousser le bouchon très loin pour que cela soit acceptable pour le spectateur.
Enfin pour moi on dépasse largement le placement produit, c'est un peu comme si Renault faisait un film de 90mn dont la vedette serait une de ses voitures..Une sorte de K2000 mais avec une kangoo. Le produit devient le film, c'est quand même différent d'un placement produit, je trouve.
Un article qui date d'avant la sortie du film retrace très bien cette histoire
https://www.huffingtonpost.fr/culture/a ... 20735.html
Mattel qui est à l'origine du projet (et non une compagnie de cinéma, un producteur ou un artiste) avait un seul objectif clairement annoncé
L’objectif ? « Faire que Barbie soit partout et omniprésente »
Et pour cela "il ne fallait pas qu'un seul cheveu dépasse".
Tout dans ce film a été fait pour vendre des poupées. Le cinéma a tjs été commercial, c'est vrai mais avec barbie on a franchi un cap qui m'avait carrément laisser sur le cul au moment où j'ai vu ce film.
"Nonosbstant" l'aspect placement de produit, fréquent depuis des lustres et indiqués aux génériques, et les marques et modèles idéalisés par les prods, scénaristes et réals pour crédibiliser une histoire ... le Martini de James "Blond", effectivement la Coxchez Disney, la Plymouth Fury de Christine, la Ford Mustang GT Fastback de Bullit, la même chez Belmonventre, Jeanpasseetdesmeilleurs ... c'est souvent un paquet de spectateurs qui adoubent ou deviennent accros à ses objets soit par l'influence ou déjà prescriteurs au préalable.Pablitta a écrit : ↑mar. 16 janv. 2024 09:10Rhoo mais pourquoi tant d'acharnement contre Barbie ? Elle cristallise quoi ?vox populi a écrit : ↑lun. 15 janv. 2024 07:01
Justement la dimension parodique que tu cites n'est à mes yeux qu'une façon pour la marque Mattel de mettre son produit dans l'air du temps.
Le faire avec ironie était la seule manière de faire puisqu'il y avait un tel écart entre la marque et ses produits et les valeurs 2023 qu'il n'avait pas d'autres choix que de pousser le bouchon très loin pour que cela soit acceptable pour le spectateur.
Enfin pour moi on dépasse largement le placement produit, c'est un peu comme si Renault faisait un film de 90mn dont la vedette serait une de ses voitures..Une sorte de K2000 mais avec une kangoo. Le produit devient le film, c'est quand même différent d'un placement produit, je trouve.
Un article qui date d'avant la sortie du film retrace très bien cette histoire
https://www.huffingtonpost.fr/culture/a ... 20735.html
Mattel qui est à l'origine du projet (et non une compagnie de cinéma, un producteur ou un artiste) avait un seul objectif clairement annoncé
L’objectif ? « Faire que Barbie soit partout et omniprésente »
Et pour cela "il ne fallait pas qu'un seul cheveu dépasse".
Tout dans ce film a été fait pour vendre des poupées. Le cinéma a tjs été commercial, c'est vrai mais avec barbie on a franchi un cap qui m'avait carrément laisser sur le cul au moment où j'ai vu ce film.
C'est pourtant pas grand' chose, ce film.
A ce moment-là, allons voir l'association dans les années '68 Disney/ Volkswagen ("Un Amour de Coccinelle") qui a remis un peu de lustre à la marque et à ce modèle sulfureux, appelé initialement « Kraft durch Freud » ; "Choupette", ça fait mieux.
Pour rappel, la voiture avait été commandée par Hitler et conçue par Ferdinand Porsche. Par la suite, la marque Volkswagen a fort souffert de ces racines et s'est attachée à se rendre sympathique.
Pour une marque, quand le produit devient un film, quand elle est à l'origine d'un projet cinématographique, c'est relativement fréquent, quand même ; citons aussi "La Grande Aventure Lego" par exemple. Il est fort possible qu'il ait été tourné pour augmenter les ventes de Lego ou je me trompe ?
Une fois qu'on en est conscient, ça va mieux. Les films trimballant clando une idéologie pernicieuse sont plus dangereux, je trouve.