Les films vus en salle ou chez vous

[nunu]

Le 4 ° film en 50 ans de Victor Erice. Le type est pas ultra prolifique. Et dans les 4 je crois qu'il y a un documentaire. Son film le plus connu reste son premier de 1973 : L'esprit de la Ruche

Une très bon film; un des meilleurs de l'année surement, ses 2h40 passent très bien. Le film raconte l'histoire d'un réalisateur de film et écrivain qui accepte de participer a une emission de télé qui traite de disparations de personne pour parler de la disparition soudaine de son meilleur ami 22 ans plus tôt, l'acteur principal de son dernier film qu'il n'a jamais terminé a cause de ca. Suite a cette émission il décide de renouer avec un passé qu'il a essayé d'oublier et de trouver ce qui est arrivé a son ami

[Pachy]

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Dans un Mexique mis à feu et à sang par la guerre civile, l’ancien colonel sudiste Benjamin Trane croise le chemin de Joe Erin, un aventurier à la tête d’une petite bande de desperados. Une rencontre pour le moins agitée mais, entre les deux hommes, des liens se nouent. Ils se resserrent même lorsque, à la demande de l’empereur Maximilien, ils acceptent auprès d’un détachement de lanciers français d’escorter la comtesse Duvarre jusqu’à Vera Cruz où l’attend un bateau. Sous le feu des révolutionnaires, ils découvrent qu’il ne s’agit là que d’une diversion, leur chargement réel se révélant beaucoup plus précieux et convoité.
Très bon, avec des acteurs très connus !

[Jitoma]

Ces derniers soirs, quelques films chopés chez Noz, une bonne pioche.


Hilarant : la CIA envoie une brute épaisse de retour du Vietnam, en mission à Londres pour débaucher Stanley Kubrick afin de lui faire tourner une vrai-fausse retransmission de l'alunissage d'Apollo sur la lune. Sur la base d'un quiproquo cocasse, le type se voit forcé de collaborer avec un jeune apprenti-manager de groupe rock, abonné à la lose et flanqué de copains freaks tous aussi à côté de la plaque les uns que les autres. Quelques scènes très drôles, des têtes arrachées, et de très beaux acid trips figurés à l'écran.


Absolument magnifique. Basé sur une histoire vraie, celle d'Orélie Antoine de Tounens, avocat français, explorateur, aventurier et qui en 1860 se met en tête de devenir le roi d'Araucanie et de Patagonie. On pourrait craindre un délire ethnocentriste ou faisant l'éloge de la colonisation, en réalité c'est un vrai manifeste d'utopie et de mysticisme, mis en images de façon stupéfiante, au sens hallucinatoire du terme. La réalisation est extraordinaire, pour un résultat saisissant.

Et, revu hier soir après que j'aie retrouvé le fichier sur un DVD-R.

Toute similitude avec des phénomènes d'inflation actuels impactant cruellement le reste-à-vivre serait tout-à-fait fortuite.


Retrouvé ça aussi et revu sur la base d'un souvenir positif, mais ça a vraiment mal vieilli, même si une part de l'argument (critique de la société du spectacle dans ses aspects les plus immoraux) peut faire écho à notre époque. Mais Piccoli me semble toujours en faire des tonnes, et comme avec Depardieu dans Le Sucre, ici avec Lanvin, je me rends compte que pas mal de films que j'apprécie dans ce genre comportent dans leur distribution des mecs que je ne peux pas voir en peinture.

[nunu]

Pas le meilleur Boisset celui la. Et en effet ça a pas mal vieilli.

[Jitoma]

En effet, oui. Je suppose qu'il y a dû y avoir un vrai impact en termes d'anticipation quand c'est sorti, mais ça me semble s'être barré dans une dimension parallèle où ce serait condamné à rester anachronique, quand bien même on a des dangers actuels tout aussi préoccupants (mais qui ne peuvent pas trouver d'écho dans ce film).

[Algernon]

[gabuzomeuzomeu]

Karbaoui (Beitoun) enfume Carmet

[gabuzomeuzomeu]

Tard, enfumé et embièré .... Je m'y suis repris en plusieurs fois à cause de la lenteur du sujet propice au roupillon nocturne !
A part Gégé omniprésent omnipotent mais quintuple ponté qui peine dans l'escalier ! On reconnaît le Leconte de Monsieur Hire simenonesque.
Voyage sordide chez les bourges comme savent le faire Maupassant et Simenon, déjà bon polar avec enquête finement menée ... Leconte maîtrise le Depardiou alors qu'ils n'ont jamais concrétiser ensemble ... l'agenda, le fric, les prods, le fric ... Va savoir ?
Scénario au cordeau, les bières, les sandouiches, la pipe (j'y retrouve les tics de mon beau père avec l'Amsterdamer), les ellipses, les dialogues justes un chouia humoristique, lumière naturelle, noircitude des lieux et époque
Bref tous les éléments d'un bon polar, le genre suprême du soutier écrivain des 50's maniaque de son personnage !
Gégé est à l'opposé des Valseuses, de Buffet Froid, de Cyrano, Merci la Vie, 1492, Sous le soleil de Satan, Tenue de soirée, Les Fugitifs, Police, Inspecteur La Bavure... et continue à s'effacer derrière ses rôles gargantuesques où il a phagocyté sa vie privée pour en faire un film à sensations !
C'est chié (Jack Lang attitude)

[Pachy]

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Le célèbre détective privé belge Hercule Poirot enquête sur le meurtre de la jeune et belle héritière Linnet Ridgeway, perpétré à bord d'un navire de croisière voguant sur le Nil. Cette dernière s'était éprise de Simon Doyle, le fiancé de sa meilleure amie, Jacqueline de Bellefort et l'avait épousé dans la foulée. La suspecte la plus probable, Jacqueline, qui nourrissait une grande haine envers celle-ci, est pourtant une des seules personnes parmi les divers clients à avoir un alibi solide.
Au début, c'est un peu chiant..
Mais après, c'est vraiment pas mal ce film...
J'ai vu le premier qui était bien aussi, j'ai vu qu'il y a un troisième sorti cette année !

[nunu]

En effet, oui. Je suppose qu'il y a dû y avoir un vrai impact en termes d'anticipation quand c'est sorti, mais ça me semble s'être barré dans une dimension parallèle où ce serait condamné à rester anachronique, quand bien même on a des dangers actuels tout aussi préoccupants (mais qui ne peuvent pas trouver d'écho dans ce film).

Après c'est un Boisset assez inoffensif, c'est quand même un des cinéastes les plus censurés chez nous. Entre l'Attentat ou il y va franchement sur l'Affaire Ben Barka, un Condé qui a donné des suées au Ministre de l'intérieur de l'époque, Dupont-Lajoie et d'autres, le père Boisset il a jamais fait dans la dentelle. Ce qui explique qu'il ne tourne plus depuis des années

https://www.radiofrance.fr/francecultur ... -5-7137061

[Jitoma]

Oui, c'est drôle : je n'ai pas entendu Pascal Praud appeler à séparer le réalisateur du gauchiste.

[Algernon]

Tard, enfumé et embièré .... Je m'y suis repris en plusieurs fois à cause de la lenteur du sujet propice au roupillon nocturne !
A part Gégé omniprésent omnipotent mais quintuple ponté qui peine dans l'escalier ! On reconnaît le Leconte de Monsieur Hire simenonesque.
Voyage sordide chez les bourges comme savent le faire Maupassant et Simenon, déjà bon polar avec enquête finement menée ... Leconte maîtrise le Depardiou alors qu'ils n'ont jamais concrétiser ensemble ... l'agenda, le fric, les prods, le fric ... Va savoir ?
Scénario au cordeau, les bières, les sandouiches, la pipe (j'y retrouve les tics de mon beau père avec l'Amsterdamer), les ellipses, les dialogues justes un chouia humoristique, lumière naturelle, noircitude des lieux et époque
Bref tous les éléments d'un bon polar, le genre suprême du soutier écrivain des 50's maniaque de son personnage !
Gégé est à l'opposé des Valseuses, de Buffet Froid, de Cyrano, Merci la Vie, 1492, Sous le soleil de Satan, Tenue de soirée, Les Fugitifs, Police, Inspecteur La Bavure... et continue à s'effacer derrière ses rôles gargantuesques où il a phagocyté sa vie privée pour en faire un film à sensations !

Complètement par hasard, ou c'est tout comme, je revoyais hier soir Le Retour de Martin Guerre, avec Nathalie Baye sublime de beauté simple. Et le Gégé imposteur qui finit en méchoui.
Césars 1983 :
César du meilleur scénario original ou adaptation
César du meilleur espoir masculin (Dominique Pinon)
César de la meilleure musique
César du meilleur décor
Et puis, je suis en train de me revoir tous, ou presque, les Maigret avec Bruno Cremer. De la belle ouvrage, avec un acteur à la présence top, et des seconds rôles bien à la hauteur.
...
Dans l'épisode La Maison du Juge, (et donc dans le roman), on rencontre un Monsieur Hulot.

[Pilgrim]

En effet, oui. Je suppose qu'il y a dû y avoir un vrai impact en termes d'anticipation quand c'est sorti, mais ça me semble s'être barré dans une dimension parallèle où ce serait condamné à rester anachronique, quand bien même on a des dangers actuels tout aussi préoccupants (mais qui ne peuvent pas trouver d'écho dans ce film).

Après c'est un Boisset assez inoffensif, c'est quand même un des cinéastes les plus censurés chez nous. Entre l'Attentat ou il y va franchement sur l'Affaire Ben Barka, un Condé qui a donné des suées au Ministre de l'intérieur de l'époque, Dupont-Lajoie et d'autres, le père Boisset il a jamais fait dans la dentelle. Ce qui explique qu'il ne tourne plus depuis des années

https://www.radiofrance.fr/francecultur ... -5-7137061

Le Prix du danger était déjà bien naze à l'époque.Un genre de mauvais Verneuil (période I comme Icare) avec un Piccoli ici insupportable.
Tous ont fait beaucoup mieux heureusement.

[Jitoma]

Oui, je suis absolument d'accord. Je ne l'ai pas vu à l'époque de sa sortie, mais je comprends ce que tu dis et y souscris, il y a vraiment un truc qui cloche, par exemple Piccoli, mais pas que.

[Pachy]

le_grand_sam.jpg (29.71 Kio) Vu 2139 fois

Sam et George, deux prospecteurs en Alaska, finissent par décrocher le jackpot en trouvant de l'or. George envoie Sam chercher sa petite amie à Seattle. Sur place, Sam s'aperçoit qu'elle s'est mariée avec un autre et finit par regagner le Grand Nord en compagnie d'Angel. Les deux compères vont se disputer les faveurs de la belle.
J'adore ce film là, de l'humour à la Papa, mais que c'était bien cette époque là !

[Pachy]

198981.jpg (41.16 Kio) Vu 2103 fois

Lors d'une partie de Jumanji, un jeu très ancien, le jeune Alan est propulsé sous les yeux de son amie d'enfance, Sarah, dans un étrange pays. Il ne pourra s'en échapper que lorsqu'un autre joueur reprendra la partie et le libérera sur un coup de dés. Vingt-six ans plus tard, il retrouve le monde réel par le coup de dés de deux autres jeunes joueurs, Judy et Peter.
Je l'avais vu à l'époque, et j'avoue n'avoir pas été très fan du film..
Mais au final, il est très bien ce film !

[Pachy]

MV5BOTVjMmFiMDUtOWQ4My00YzhmLWE3MzEtODM1NDFjMWEwZTRkXkEyXkFqcGdeQXVyMTkxNjUyNQ@@._V1_FMjpg_UX1000_.jpg (265.14 Kio) Vu 2062 fois

L'équipe est de retour mais le jeu a changé. Alors qu'ils retournent dans Jumanji pour secourir l'un des leurs, ils découvrent un monde totalement inattendu. Des déserts arides aux montagnes enneigées, les joueurs vont devoir braver des espaces inconnus et inexplorés, afin de sortir du jeu le plus dangereux du monde.
Hier soir et c'était agréable comme film

[Arthur Levain]

Quelques films de 2023, notés ...

[Pilgrim]

Je vais me voir Killers ce soir.Avis mitigé dirait on.
Sinon j'ai vu Saltburn dont on a fait grand cas.Très beau formellement,interprétation top,mais beaucoup trop long(plus de 2 h)-d'autant plus qu'on comprend assez vite de quoi il va retourner.Ramené à 1h 30 cela aurait été bien suffisant.

[Pachy]

18834413.jpg (84.41 Kio) Vu 1871 fois

En juin 1940, à Dunkerque, les soldats français et anglais subissent les bombardements allemands. Parmi eux, le jeune sergent français Julien Maillat et ses amis soldats, Pinot, Dhéry et Pierson. Pris au piège, ils tentent en vain de regagner l'Angleterre mais se retrouvent au point de départ, sur la plage de Zuydcoote. Fatigué et désabusé, Julien fait alors la rencontre de Jeanne, une femme retranchée dans sa maison en ruines qu'elle refuse d'abandonner.
Bof, pas terrible ce film...
Il tourne en rond, pas le meilleur Henry Verneuil!