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2009 God and Guns
La version du 21ème siècle de Lynyrd Skynyrd est composé de l'ex-guitariste de Blackfoot Rickey Medlocke, du batteur Michael Cartellone, du chanteur Johnny Van Zant et du guitariste Gary Rossington, le seul membre restant de la version originale du groupe.
Cet album est tout à fait digne de la réputation des sudistes. Certes, il n’a pas la classe des albums des années 70, mais il prouve que le groupe était encore le patron du genre.
C’est un combo en forme, sûr de lui et n’ayant surtout rien à prouver qui étale tout son savoir faire unique sur 12 chansons, toutes de qualité.
En premier lieu, on peut retenir le très bon boulot de Bob Marlette à la production en apportant tout son savoir faire. Le son, très heavy rock, est d’une qualité exemplaire.
Lynyrd Skynyrd propose un album très fort à commencer par cet excellent "Still Unbroken" qui lance ce "God & Guns" de la meilleure des manières qui soient. Composé à l’origine en 2001 après le décès de Leon Wilkinson, ce gros Hard à la sauce sudiste ne fait pas de quartier.
L’album est très varié dans son propos. Les titres rednecko-acoustiques qui tuent comme ce "Southern Ways" qui rappelle "Sweet Home Alabama", "Unwrite My Song", Country à s’en rouler par terre ou bien le terrible (et rebelle) "That Ain’t My America" coulent tout seuls dans votre conduit auditif. Le très beau et posé "Gifted Hands", à l’arrière goût de "Freebird", dédié à la mémoire de leurs membres récemment disparus est empli d’une émotion d’une sincérité rare.
Concernant les morceaux plus Rock, Lynyrd une fois de plus étale tout son talent à commencer par le tranquille "Simple Life" très Country Rock vite enchainé par le bluesy "Little Things Called You" qui vous fera taper du pied. «"Skynyrd Nation" est un autre moment fort. C’est même un hymne à lui tout seul. Ce riff un peu funky porte le chant de Van Zant et de Medlocke. Irrésistible!."Coming Back For More" est aussi une arme de destruction massive qui montre que les bons vieux sudistes savent toujours ce que le mot groove veut dire. Curieusement, on aurait pu entendre ce Blues Rock sur un album de Whitesnake. "Storm" est plus poisseux dans l’esprit mais tout aussi jouissif.
"Floyd" est une curiosité. Chantée avec Rob Zombie, cette composition met en avant un côté plus sombre mais terriblement réussi.
Enfin le chef d’oeuvre de cet album est sans discutions possible leur excellent "God & Guns". Lynyrd proposer un morceau extraordinaire débutant le plus calmement possible. Les guitares electro acoustiques laissent bien vite leur place aux électriques pour un final enlevé à la "Freebird" des plus jouissifs, bien que trop court, portés par les solos explosifs de Medlocke et du petit nouveau Mark Matejka.
Quoiqu’il en soit ce "God & Guns" est un album particulièrement solide et recommandable. Un album qui fait largement honneur à la réputation de Lynyrd Skynyrd.



Attention, ceci est l'adaptation libre d'un texte de Nikki

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1983 - 90125
Une étonnante auto-réinvention par un groupe que beaucoup avaient cru mort, "90125" est l'album qui a fait découvrir Yes à une toute nouvelle génération d'auditeurs.
Commencé sous le nom de Cinema, un nouveau groupe de Chris Squire et Alan White, le projet s'est développé pour inclure la production léchée de Trevor Horn, le sang neuf (et le son de guitare caractéristique des années 80) de Trevor Rabin, et finalement le chant caractéristique du fondateur de retour, Jon Anderson.
Son arrivée tardive a permis à Rabin et Horn d'exercer une forte influence sur le son. L'album marque également le retour du claviériste prodigue Tony Kaye, dont le travail au synthétiseur sur "Changes" marque la rupture définitive du groupe avec ses racines Art Rock. "Owner of a Lonely Heart" a été un énorme succès, et son break orchestral a été inlassablement samplé par les rappeurs depuis lors. Les harmonies vocales de "Leave It" et le magnifique "Hearts" sont d'autres points forts, mais il n'y a pas un seul morceau raté sur l'album.



Attention, ceci est l'adaptation libre de Paul Collins

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1973 - Camel
En août 1972, Camel signe avec MCA Records. Ils entrent alors rapidement en studio pour enregistrer leur premier album intitulé "Camel". Une collection de chansons individuelles, principalement composées par Latimer et Bardens, l'album a été accueilli avec un succès mitigé. Malgré toutes ses qualités, MCA décide de rompre son contrat avec le groupe.
A ce moment-là, le groupe acquiert un management, Geoff Jukes et Max Hole de Gemini Artists (qui deviendra plus tard Gama Records), et déménage chez Deram Records division de Decca Records où ils resteront pendant dix ans.
Le duel de compositeur entre Latimer et Bardens les amène à créer le meilleur de leurs compétences. Ils se sont inspirés l'un l'autre avec leur travail solo en studio et sur scène. Latimer montre qu'il est aussi un adepte de la flûte.

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2002 Greatest Hits Live
L'album "Greatest Hits Live" a été enregistré lors du concert de reformation de Nektar pour le NEARfest en 2002.
Le set est probablement le meilleur que "Nektar" pouvait jouer pour une réunion. La quasi-totalité de "A Tab In The Ocean" est jouée ainsi que l'intégralité de "Remember The Future - both parts". C'est aussi la version la plus longue que l'on puisse trouver en concert: presque aussi longue que sur l'album studio original. Il y a aussi une compilation décente de l'album "Recycled" (total d'un peu plus de dix-huit minutes).
Deux chansons proviennent de leur répertoire plus récent: "Man In The Moon" et "Now". Une erreur avec "Nelly The Elephant" qui est de loin la chanson la plus faible et qui ne mérite pas vraiment de figurer dans un "best of Nektar". "Fidgety Queen" n'est pas terrible non plus.
Le son n'est pas désastreux mais pour un concert de 2002, c'est juste moyen et c'est une déception. On dirait presque un de leurs anciens albums live!
Quoi qu'il en soit, la tracklist est excellente et même si certaines chansons sont jouées (comme d'habitude) de manière plus Hard, c'est un album live recommandable.



Attention, ceci est l'adaptation libre de ZowieZiggy

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1981 : Pretenders II
"Pretenders II", paru en 1981 est un peu décevant. En fait, cet album est une suite sans complexe du premier album, offrant le même son, la même attitude et la même assurance, y compris des titres qui semblent s'inspirer de leurs prédécesseurs et une autre reprise de Ray Davies.
Le groupe semble avoir perdu un peu de son élan car ils ne rockent pas aussi fort, l'écriture de Chrissie Hynde n'est pas aussi cohérente, James Honeyman-Scott n'est pas aussi inventif. Ceci dit, la première incarnation de Pretenders était un groupe formidable, et même s'ils offrent des rendements diminués, ce sont toujours des rendements diminués sur du bon matériel, et une grande partie de "Pretenders II" est tout à fait agréable.
Il est difficile de résister à un album où des Rocks aussi durs que "Message of Love" et "The Adultress" sont contrebalancés par un morceau Pop aussi charmant que "Talk of the Town". Et quand on sait que ce groupe fantastique n'a enregistré que deux albums, on prend ce deuxième album, avec toutes ses imperfections, parce que l'équipe formée par Hynde et Honeyman-Scott était l'une des plus grandes paires, et il est tout à fait passionnant de les entendre ensemble, même si le matériel n'est pas tout à fait à la hauteur des normes élevées qu'ils ont établies la première fois.
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Attention, ceci est l'adaptation libre de Stephen Thomas Erlewine

[Cooltrane]

une petite revisite du début des Pretenders ne me fera pas de mal, même si je ne changerai sans doute pas d'avis sur le groupe.

Mon préféré (le seul que j'écoute encore), précisément parce qu'ils ne font pas dans le symphonique.

Perso, ils m'ont perdu au moment ou le quatuor à commencer à s'effriter et que des ex-Caravan et Collins sont arrivés. Cela aurait du renforcer les groupe, mais bizarrement ce fut le contraire.

J'ai vu le groupe deux fois (Bxl au 140 pour Harbour et Verviers au 66 pour Rajazz), mais franchement c'était plus pour faire le nombre de potes que par véritable engouement.

[alcat01]

1994 Live 1994--Official Bootleg

Avertissement : Cet album contient un solo de guitare slide de près de dix minutes sans accompagnement, et il n'a même pas l'excuse d'avoir été enregistré au milieu des années 70, à une époque où les gens ne connaissaient rien de mieux.
Enregistré au festival de Glastonbury en 1994, "Official Bootleg" de Man est le son d'un groupe qui a dépassé de 20 ans son âge d'or et qui joue pour un petit public de fans inconditionnels, avec des versions en demi-teinte de chansons sans intérêt de leurs albums les plus récents, entrecoupées de solos incroyablement longs et peu divertissants; outre les 19 minutes de "Ride and the View", dont près de la moitié est constituée du solo susmentionné du guitariste Deke Leonard, l'ouverture de concert habituelle du groupe, "C'Mon", est étirée sur 18 minutes, ce qui signifie que ces deux chansons représentent à elles seules la moitié du set de près de 80 minutes.
Ce genre de gonflement progressif a toujours été menacé, même à l'apogée de Man, mais à l'époque, leurs racines de Pub Rock alcoolisé empêchaient généralement les choses de s'enliser. Malheureusement, ce n'est plus le cas.

Stewart Mason

[alcat01]

1978 : You Can Tune a Piano, but You Can't Tuna Fish
L'album "You Can Tune a Piano, but You Can't Tuna Fish" a été, en quelque sorte, une percée pour REO Speedwagon, associant le talent de guitariste de Gary Richrath et la voix de Kevin Cronin avec des chansons qui divaguent, roulent et ne s'arrêtent jamais pour prendre l'air. Le style de Richrath a finalement formé quelques accroches, et l'écriture de Cronin est solide, tandis que sa voix semble rajeunie et carrément enflammée.
"Roll with the Changes" et "Time for Me to Fly" n'ont atteint que les numéros 58 et 56 des Charts, mais les ventes de l'album ont dépassé toutes les statistiques des Charts, donnant à REO son deuxième Disque de Platine.
Des chansons comme "Do You Know Where Your Woman Is Tonight" et "Blazin' Your Own Trail Again" sont bien soignées, sonnant plus douces et mieux établies que les premiers morceaux du groupe. Les harmonies de la plupart des chansons s'en tiennent aux accords de guitare, et même le frénétique "Unidentified Flying Tuna Trot", un morceau de guitare sauvage et volage, est démêlé avec une puissance digne d'une tornade. Avec des guitares plus fortes, des chansons plus rapides, et le point culminant des deux, l'album a prouvé que les membres de REO Speedwagon pouvaient jouer du Rock quand il le fallait.



Attention, ceci est l'adaptation libre d'un texte de Mike DeGagne

[Slade]

"des chansons qui divaguent, roulent et ne s'arrêtent jamais pour prendre l'air."
"un morceau de guitare sauvage et volage, est démêlé avec une puissance digne d'une tornade. "

[alcat01]

2010 Live From Freedom Hall

Enregistré en 2007 lors de l'interminable tournée ayant précédé la sortie de "God & Guns", l'album "Live From Freedom Hall", paru en 2010, célèbre Lynyrd Skynyrd comme il se doit, c'est-à-dire sur scène et dans une ambiance surchauffée. Tous les Hits y passent, bien entendu : "Sweet Home Alabama", "Free Bird", "Simple Man"... mais deux inédits viennent également ponctuer le set. Le premier, "Workin'", est un hommage aux travailleurs anonymes trop rarement chantés dans le Rock. Le second, "Red, White And Blue" rend pour sa part un hommage 100% redneck aux forces armées américaines embourbées dans les multiples conflits auxquelles elles prennent part. Deux titres pas franchement indispensables, eu égard à la discographie conséquente du groupe, mais qui ne déparent pas pour autant d’une setlist efficace.
Produit (une nouveauté) par Evan Haiman, le show est somptueusement rendu sur CD, le son est à la fois clair et puissant, un vrai régal.
En somme, une acquisition chaudement recommandée aux amateurs de Southern Rock, et aux gourmands de Rock en général.

musicwaves.fr

[alcat01]

1989 Anderson Bruford Wakeman Howe
Jon Anderson se lassait de la direction musicale du "nouveau" line-up de Yes et il voulait que le groupe revienne à un son classique. À la suite de la tournée de Yes en 1988, Anderson, affirmant qu'il ne resterait jamais dans le groupe uniquement pour de l'argent, commença à travailler avec d'anciens membres de Yes comme Rick Wakeman, Steve Howe, et Bill Bruford. Certains membres de ce groupe (en particulier Bill Bruford) voulaient absolument se différencier du nom de Yes.
Comme il s'avére que les anciens membres de Yes sont contractuellement incapables d'utiliser le nom, car Squire, White, Kaye, Rabin (et, ironiquement, Anderson) détiennent les droits, datant du contrat de "90125".
Par la suite, le nouveau groupe se fera appelé 'Anderson Bruford Wakeman Howe', ou tout simplement ABWH.
Le projet comprend aussi Tony Levin à la basse, amené par Bruford après que les deux aient travaillé ensemble dans King Crimson.

Faisant appel aux anciens et nouveaux fans de Yes, leur album "Anderson Bruford Wakeman Howe" de 1989 met en vedette "Brother of Mine", une vidéo populaire à MTV et devient Disque d'Or aux Etats-Unis.
Toutefois, ils n'ont pas tous enregistrer ensemble comme au début des années 70 et au lieu de cela, leurs morceaux ont été classés et mis en place sur l'album par Anderson.
Howe a déclaré publiquement qu'il était malheureux avec le mixage de ses guitares sur l'album (une version de "Fist of Fire" avec plus de guitares de Howe laissé intact apparaitra finalement sur le Coffret "In a Word" en 2001).
Il est également intéressant de noter que, selon Bruford, les quatre crédits d'écriture ne reflètent pas le processus d'écriture réelle et c'est plutôt une incitation à voir les hommes de l'ancien Yes prendre part aux séances d'enregistrement...

[Slade]

https://rockerinfo.wordpress.com/2009/0 ... ply%20ABWH.

Jon Anderson grew tired of the musical direction of the “new” Yes line-up and wanted the band to return to its classic sound. Following the 1988 tour, Anderson, asserting that he would never stay in the band purely for the money, began working with former Yes members Rick Wakeman, Steve Howe, and Bill Bruford. Some in the group (particularly Bill Bruford) wanted to distance themselves from the “Yes” name. As it turned out, the former Yes members were contractually unable to use the name, as Squire, White, Kaye, Rabin (and, ironically, Anderson) held the rights, dating back to the 90125 contract. Subsequently, the new group called themselves Anderson Bruford Wakeman Howe, or simply ABWH. The project included Tony Levin on bass, brought in by Bruford after the two had worked together in King Crimson. Appealing to old and new Yes fans, their eponymous 1989 album featured “Brother of Mine”, a popular MTV video in its own right, and went gold in the United States. However, they did not all record together as in the early 70s and instead their parts were slotted into place on the album by Anderson. Howe has stated publicly that he was unhappy with the mix of his guitars on the album (a version of “Fist of Fire” with more of Howe’s guitars left intact eventually appeared on the In a Word box set in 2001). It is also worth noting that according to Bruford, the four-way writing credit does not reflect the actual writing process and was instead an incentive to have the ex-Yes men take part in the recording sessions. After the album’s release, legal battles (sparked by Atlantic Records) soon followed over the title of ABWH’s tour, An Evening of Yes Music Plus, the live recording of which featured Bruford colleague Jeff Berlin in Levin’s bassist spot, who was forced to sit out for two weeks because of illness. In addition, the live sessions were augmented by second keyboardist Julian Colbeck and guitarist Milton McDonald. The tour alternated between music from AWBH and vintage Yes classics, and each night opened with short solo stints from all four Yes members.

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1974 - Mirage
En 1974, l'album, "Mirage" de Camel, paru en 1974, accroit leur profil musical et la pochette de l'album attire l'attention non désirée de la branche cigarettes Camel des Etats-Unis, qui exige que le groupe change la couverture qui parodie les paquets de cigarettes Camel, ou alors ce serait une action en justice. Decca Etats-Unis a vite modelé une nouvelle couverture pour éviter ces tracas juridiques.
La première pochette est resté inchangée dans le reste du monde car Geoff Jukes avait déjà conclu un accord avec la branche Européenne de cigarette pour faire fabriquer à l'entreprise de minuscules paquets de cigarettes (cinq pour un paquet de cigarettes) à l'aide de l'oeuvre d'art de Camel, incluant la liste des titres. Ils ont aussi voulu que Camel recouvre leurs amplis avec des peaux de chameau, pour permettre de donner à tout l'auditoire la publicité pour les cigarettes. Cet album a aussi été un succès car Jukes avait conclu cet accord dont le groupe n'a jamais été au courant.

Camel en est devenu le principal concerné et, d'un sarcasme amusant, Peter Bardens a proposé un album avec comme chanson-titre de "Twenty Sticks Of Cancer". (traduction: "Vingt bâtons de cancer").
C'est sans doute l'album le plus connu du groupe Britannique qui fait également sur cet album un clin d'oeil au Seigneur des anneaux, célèbre roman de J. R. R. Tolkien, sur la chanson "Nimrodel / The Procession / The White Rider".

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Evolution (2004)

Dans la foulée d'une série de remasters magistraux, qui ont permis de restaurer l'intégralité du catalogue de Nektar pour la première fois depuis plus de 20 ans, les membres originaux du groupe, Roye Albrighton, Taff Freeman et Ron Howden, ont été réunis avec le bassiste Randy Dembo, récemment recruté, pour enregistrer un nouvel album qui prouve que leur évolution n'est pas qu'une simple théorie.
De l'ouverture de "Camouflage to White" à la mini-épopée finale "After the Fall", Evolution est toujours reconnaissable comme le Nektar d'antan, bien qu'avec un style et une vision plus affinés, mais le son et la production modernes assurent que le groupe est bien adapté aux climats contemporains.
Les fans de longue date seront toutefois ravis de constater que le groupe s'appuie toujours sur des mantras de dérive, notamment sur "Phazed By the Storm", qui dure près de dix minutes, tandis que leur infusion caractéristique de riffs bluesy profonds juxtaposés à des accroches vraiment surprenantes est toujours d'actualité. Bien sûr, ce ne serait pas Nektar sans une certaine unité thématique, et "Evolution" est certainement conceptuel, avec le set axé autour d'un examen de la propre évolution de l'homme et de la façon dont notre développement futur pourrait bien être déterminé par notre effet sur l'écologie de la terre. "Dancin' Into the Void" résume bien l'ensemble en prophétisant ce qui nous attend si les choses ne changent pas rapidement.
Passant de jolies ballades acoustiques à des Hard Rocks, d'offrandes orchestrales à des passages proggy, "Evolution" parcourt le spectre stylistique, bien que son cœur appartienne au Rock et son âme aux merveilleuses mélodies du groupe.

Jo-Ann Greene

[whereisbrian]

le groupe s'appuie toujours sur des mantras de dérive

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1984 : Learning to Crawl

L'ascension fulgurante des Pretenders s'est arrêtée brutalement en 1982, lorsque l'abus de drogues a coûté la vie au guitariste James Honeyman-Scott et a contraint Hynde et le batteur Martin Chambers à se débarrasser du bassiste Pete Farndon, qui a lui aussi succombé à une overdose en Avril 1983.
Les circonstances obligent Hynde à réinventer les Pretenders pour leur troisième album, Learning to Crawl (1984), mais si la nouvelle édition du groupe n'a pas l'étincelle des deux premiers albums, à force de volonté, Hynde crée un chef-d'œuvre. Alors qu'Hynde ne se retenait guère de composer des chansons émotionnellement puissantes dans les premières œuvres des Pretenders, sur Learning to Crawl, il y a une gravité dans ses paroles qui se mêle à son sens mélodique dur mais râblé et à son intelligence de la rue pour créer un ensemble de morceaux vraiment remarquables.
"Back on the Chain Gang" est un hommage émouvant à ses camarades tombés au combat, qui sonne toujours avec amertume, "Middle of the Road" est un rocker furieux qui explore les conséquences émotionnelles et physiques de la vie d'un musicien, "Time the Avenger" est un examen tendu et lettré de la relation adultère d'un homme d'affaires, "My City Was Gone" traite de la décadence économique et culturelle du Midwest d'une manière à la fois lapidaire et sincère, et "2000 Miles" est un morceau de Noël qui démontre qu'Hynde peut être chaleureuse sans pour autant être satirique. En tant que guitariste, Robbie McIntosh a apporté aux Pretenders un style plus simple et plus élémentaire que celui de James Honeyman-Scott, mais ses leads durs et musclés conviennent bien à ces chansons, et le punch solide du bassiste Malcolm Foster s'accorde parfaitement avec le jeu de batterie de Chambers. Trois albums après le début de sa carrière, Chrissie Hynde a dû tirer un trait sur le passé et prendre un nouveau départ avec Learning to Crawl, mais elle y est parvenue avec un mélange saisissant de courage, de force et de grand rock & roll ; à l'exception de l'instantanéité du premier album, c'est le meilleur travail des Pretenders.
Mark Deming

[alcat01]

1996 Undrugged

Enregistré en deux sessions à cinq ans d'intervalle avec des formations légèrement différentes, "Undrugged" présente les psyché rockers Gallois Man interprétant des versions unplugged de leurs chansons les plus connues (et quelques reprises).
Un premier lot de six titres avait été enregistré en 1996 par Terry Willams, Deke Leonard, Martin Ace et Micky Jones, puis mis de côté. En 2001, les trois derniers ont décidé de compléter le projet avec Gareth Llewellyn Thorrington et Bob Richards. Les deux sessions dégagent un sentiment différent ; le fait d'alterner l'une et l'autre dans la liste des morceaux ne l'a pas caché. Les enregistrements de 1996 ont un côté pastoral, chantant au coin du feu, grâce à des arrangements principalement dirigés par des guitares. Les autres morceaux comportent également le piano de Thorrington et se transforment en quelque chose de plus blues, beaucoup moins psychédélique et rêveur. Parmi les vieux morceaux préférés de Man, "Scotch Corner" reçoit le meilleur traitement, une adaptation cinq étoiles et unplugged d'un rocker classique. Parmi les reprises, "Sail on Sailor" des Beach Boys est la plus satisfaisante. Le groupe est en bonne forme, il n'est plus aussi créatif ou trippant qu'il l'était, mais il est toujours capable de produire 50 minutes de musique divertissante. Bien sûr, personne n'avait besoin d'un autre "Georgia on My Mind" (et la livraison, aussi sincère qu'elle essaie d'être, ne le justifie pas), le projet diffuse des vibrations de nostalgie dans tout le pays, et au moment où le CD est sorti, la mode du "unplugged" était morte depuis longtemps, mais c'est bien fait et les fans l'apprécieront.

François Couture

[Tonk]

Comment dire ?

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1979 : Nine Lives

REO Speedwagon se fait régulièrement critiquer, mais ils sont toujours à la hauteur en concert et "Nine Lives" arbore une pochette très cool : cuir moulant, bretelles, filets de pêche et chattes. Le cercle noir à l'intérieur de la pochette est lui aussi très cool. Le bassiste Bruce Hall prend le relais avec "Back on the Road Again", un classique des stades qui a permis à ces garçons de l'Illinois de faire du bruit à la radio. L'ambiance caribéenne de "Easy Money" ne peut pas toucher l'incursion des Scorpions dans le reggae en 1979 ("Is There Anybody There?"), mais Gary Richrath, l'homme à la hache qui a fait ses preuves, maintient la flamme. La ballade obligatoire, " I Need You Tonight ", est l'un des meilleurs morceaux de REO, avec le piano inestimable de Neal Doughty, le claviériste le plus méconnu au monde. Le quintette au complet cuisine sur la pépite de pierre "Meet Me on the Mountain", l'orgasme de Led "Heavy on Your Love", le spectacle de bar "Drop It" et le single inédit "Only the Strong Survive".
Le disque suivant de REO déclenchera un phénomène, et le groupe n'a plus jamais donné un concert aussi rock et insouciant que Nine Lives.

Doug Stone

[whereisbrian]

arbore une pochette très cool : cuir moulant, bretelles, filets de pêche et chattes.