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Taj Mahal 1968 - The Natch'l Blues

Genre: Country Blues, Chicago Blues

Basse – Gary Gilmore
Batterie – Chuck Blackwell, Earl Palmer
Harmonica, chant, guitare – Taj Mah
Piano – Al Kooper

"The Natch'l Blues", sorti en 1968, est certainement le meilleur album de Taj Mahal, originaire de New York.
Il propose de superbes morceaux de Blues et de Blues électrique, avec piano, cuivres et harmonica. Le son est dense et sa voix, chaleureuse et pleine d'émotion, est un vrai régal à entendre.
Ce disque offre trouve toutes les facettes du Blues, de la Country au R&B et l'ensemble est de bonne facture. Chaque style est parfaitement rendu.
On y trouve d'excellents titres comme "Corinna" et une nouvelle version de "The Cuckoo".
Le point fort du disque est "She Caught the Katy and Left Me a Mule to Ride", mais "The Cuckoo", en particulier, est une véritable réussite...

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Test 1974 – Test

Genre: Hard Rock, Prog Rock

Basse – Tadeusz Kłoczewiak
Contrebasse – Wojciech Bruślik
Batterie – Henryk Tomala
Guitare – Dariusz Kozakiewicz
Chant principal, percussions – Wojciech Gąssowski
Orgue – Krzysztof Sadowski

L'unique album, éponyme et chanté en Polonais, du groupe Polonais Test, fondé et mené par le chanteur Wojciech Gassowski, , est paru en 1974.
Ce fut l'un des plus grands représentants de la scène Rock polonaise du début des années 1970 et le premier groupe de Hard Rock du pays.
Le groupe comptait dans ses rangs le talentueux guitariste Dariusz Kozakiewich. Le son instrumental de Test s'appuye sur l'orgue et les cuivres, en plus de la formation classique guitare / basse / batterie présente dans tous les groupes de l'époque.
Rétrospectivement, cette musique représente ce qui se faisait de mieux dans l'incroyable scène musicale polonaise de cette période. Du bon Hard Rock bluesy avec guitares solo puissantes et utilisation modérée de l'orgue et du saxophone.
N.B.: Il est fort probable que ce groupe aurait pu connaître le succès commercial s'il avait vécu dans un pays où la réussite se mesurait à l'aune de tels critères.
À écouter absolument!...

[gabuzomeuzomeu]

Test 1974 – Test

Genre: Hard Rock, Prog Rock

Basse – Tadeusz Kłoczewiak
Contrebasse – Wojciech Bruślik
Batterie – Henryk Tomala
Guitare – Dariusz Kozakiewicz
Chant principal, percussions – Wojciech Gąssowski
Orgue – Krzysztof Sadowski

L'unique album, éponyme et chanté en Polonais, du groupe Polonais Test, fondé et mené par le chanteur Wojciech Gassowski, , est paru en 1974.
Ce fut l'un des plus grands représentants de la scène Rock polonaise du début des années 1970 et le premier groupe de Hard Rock du pays.
Le groupe comptait dans ses rangs le talentueux guitariste Dariusz Kozakiewich. Le son instrumental de Test s'appuye sur l'orgue et les cuivres, en plus de la formation classique guitare / basse / batterie présente dans tous les groupes de l'époque.
Rétrospectivement, cette musique représente ce qui se faisait de mieux dans l'incroyable scène musicale polonaise de cette période. Du bon Hard Rock bluesy avec guitares solo puissantes et utilisation modérée de l'orgue et du saxophone.
N.B.: Il est fort probable que ce groupe aurait pu connaître le succès commercial s'il avait vécu dans un pays où la réussite se mesurait à l'aune de tels critères.
À écout

er absolument!...

Exceptionnel même en France il y en avait peu à ce niveau à l'époque !
Je connais le groupe mais bien postérieurement à 1974.
La scène rock d'expression polonaise comme la notre en France avait du mal à s'extérioriser écrasée par la puissance anglo-saxonne !
Mais leur Test est largement réussi et les dignes descendants de cette scène sont Acid Drinkers assez metal et déconneurs d'enfer quand ils font des reprises !

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Test 1974 – Test

Genre: Hard Rock, Prog Rock

Basse – Tadeusz Kłoczewiak
Contrebasse – Wojciech Bruślik
Batterie – Henryk Tomala
Guitare – Dariusz Kozakiewicz
Chant principal, percussions – Wojciech Gąssowski
Orgue – Krzysztof Sadowski

L'unique album, éponyme et chanté en Polonais, du groupe Polonais Test, fondé et mené par le chanteur Wojciech Gassowski, , est paru en 1974.
Ce fut l'un des plus grands représentants de la scène Rock polonaise du début des années 1970 et le premier groupe de Hard Rock du pays.
Le groupe comptait dans ses rangs le talentueux guitariste Dariusz Kozakiewich. Le son instrumental de Test s'appuye sur l'orgue et les cuivres, en plus de la formation classique guitare / basse / batterie présente dans tous les groupes de l'époque.
Rétrospectivement, cette musique représente ce qui se faisait de mieux dans l'incroyable scène musicale polonaise de cette période. Du bon Hard Rock bluesy avec guitares solo puissantes et utilisation modérée de l'orgue et du saxophone.
N.B.: Il est fort probable que ce groupe aurait pu connaître le succès commercial s'il avait vécu dans un pays où la réussite se mesurait à l'aune de tels critères.
À écout

er absolument!...

Exceptionnel même en France il y en avait peu à ce niveau à l'époque !
Je connais le groupe mais bien postérieurement à 1974.
La scène rock d'expression polonaise comme la notre en France avait du mal à s'extérioriser écrasée par la puissance anglo-saxonne !
Mais leur Test est largement réussi et les dignes descendants de cette scène sont Acid Drinkers assez metal et déconneurs d'enfer quand ils font des reprises !

Merci pour l'info!

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The Tangent 2011 - Comm

Genre: Prog Rock

Producteur -- Andy Tillison, Luke Machin, Paul Brow
Basse, Voix – Jonathan Barrett
Batterie – Nick Rickwood
Guitare électrique, guitare acoustique, voix – Luke Machin
Piano, synthétiseur – Andrew Roussak
Orgue, synthétiseur, piano, mellotron, piano électrique, voix – Andy Tillison
Saxophone ténor, saxophone soprano, flûte – Theo Travis

L'album "Comm" de The Tangent, sorti en 2011, ne compte que cinq titres, mais avec une durée d'écoute de près d'une heure, il ne manque certainement pas d'idées.
Le morceau d'ouverture, "The Wiki Man", est une fusion tentaculaire de 20 minutes mêlant synthés prog des années 70, solos de guitare sinueux à l'ancienne et bips de modem, le tout agrémenté de plusieurs ruptures instrumentales. Il met en lumière les avantages et les inconvénients de l'ère Internet.
Le morceau de clôture, tout aussi somptueux, "Titanic Calls Carpathia", est une symphonie cinématographique de 16 minutes qui raconte l'histoire du naufragé et sa tentative de communication en morse.
Si ces deux mini-Opéras Rock, qui encadrent l'album, invitent indéniablement à la réflexion et témoignent de l'impressionnante virtuosité du groupe, deux des trois morceaux à la structure plus simple offrent les moments les plus captivants de l'album. "Tech Support Guy" est une histoire humoristique sur le chaos qui s'installe dans une entreprise lorsque le technicien informatique de référence disparaît, sur fond de virtuosité à l'orgue Hammond, de flûtes aériennes et de riffs de saxophone entraînants, tandis que "Shoot Them Down" est une incursion rare mais convaincante en territoire mélancolique avec ses synthétiseurs chaleureux et doux, ses riffs bluesy et les tonalités douces et sombres de Tillison. "The Mind's Eye", un mélange discordant et plutôt brouillon de rythmes frénétiques, de chant post-punk et de riffs de Metal, suggère que les membres du groupe ont eu raison de s'en tenir à leurs points forts basés sur l'électronique, mais c'est le seul faux pas d'un disque exigeant mais gratifiant de l'un des groupes les plus constants et intransigeants de la scène Rock Progressif Britannique contemporaine...

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The Trey Gunn Band 2001 - Live Encounter

Genre: Prog Rock, Experimental, Ambient

Producteur – Trey Gunn
Batterie, percussions, tabla – Bob Muller
Guitare électrique, guitare acoustique 12 cordes – Tony Geballe
Warr Guitar 10 cordes – Trey Gunn
Guitare Warr Guitar 8 cordes – Joe Mendelson

"Live Encounter" de Trey Gunn, paru en 2001, est peut-être un exemple parfait de ce que pourrait devenir la musique populaire si davantage de musiciens osaient, comme lui, explorer de nouveaux horizons avec un instrument inédit.
Ce sont des enregistrements live (2000 et 2001) du groupe de Trey Gunn, qui était membre du double trio de King Crimson.
L'interprétation est d'une puissance phénoménale. C'est intense, technique, et cet enregistrement live condense le son caractéristique de Crimson. Pour ceux qui n'apprécient pas le chant d'Adrian Belew ou son côté ballade, un peu trop présent pour Crimson, cet album pourrait vous plaire. Il est entièrement instrumental et très Crimsonien.
Voir, ou écouter Trey Gunn jouer de la Warr guitar est tout simplement époustouflant. Cet instrument est loin d'être facile. Le niveau de discipline mentale et de coordination requis pour jouer ce qu'il joue et la manière dont il le joue est vraiment stupéfiant.
Outre Gunn, le groupe se compose de quatre musiciens: un autre joueur de stick rythmique, un guitariste et un batteur. Gunn assure la plupart des solos et son jeu est, comme on pouvait s'y attendre, très proche de celui de Robert Fripp, guitariste de King Crimson. Cependant, il ne peut égaler la puissance de son jeu et sa maîtrise des arpèges.
Une autre particularité est que le batteur joue du tabla, un instrument de percussion indien, ce qui donne à certaines chansons une sonorité ethnique distincte, absente du groupe original de King Crimson.
Bob Muller à la batterie est absolument époustouflant et le professionnalisme de ce groupe rst irréprochable.
"Live Encounter" est recommandé à tous les amateurs de Rock instrumental...

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Prelude 1976 - Back into the light

Genre: Folk Rock, Soft Rock

Producteur – Ron Richards
Basse – Alan Carney
Batterie – Dave Mattacks
Guitare – Hugh Burns

Basé en Angleterre, le groupe Prelude se situe musicalement quelque part à mi-chemin entre Peter, Paul & Mary et Crosby, Stills & Nash, avec des harmonies d'une douceur et d'une élégance discrète comparables à celles de ces derniers.
Ils sont devenus rapidement des figures incontournables de la scène Folk Anglaise.
L'album "Back Into The Light", sorti en 1976, est typique de la musique du groupe, orientée vers le Folk Rock.
Les compositions font penser parfois à America, parfois à Neil Young, le groupe reprendra d'ailleurs, plus tard, "After The Goldrush" de Neil.
La production est quasiment impeccable...

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Carole King 1978 – Welcome Home

Genre: Soft Rock, Pop Rock

Producteurs -- Carole King et Norm Kinney
Basse – Rob Galloway
Violoncelle – Dennis Karmazin, Ronald Cooper
Congas, Percussions – Miguel Rivera
Batterie, batterie électronique – Michael Wooten
Flûte, saxophone, clarinette, chant – Richard Hardy
Guitare, chant – Mark Hallman, Robert McEntee
Saxophone – Ernie Watts
Trombone – Dick "Slyde" Hyde, George Bohanon
Trompette, bugle – Nolan Andrew Smith Jr., Oscar Brashear
Alto – Denyse Buffum, Rollice Dale
Violon – Dorothy Wade, Frank Foster, Israel Baker, John Wittenberg , Kenneth Yerke, Marcia Van Dyke, William H. Henderson
Violon, violon solo – Charles Veal Jr.

"Welcome Home" de Carole King, paru en 1978 est un album majoritairement joyeux. Pourtant un drame personnel allait frapper Carole car son mari et collaborateur occasionnel, Rick Evers, est décédé d'une overdose avant la sortie de celui-ci.
Etonnamment, Carole ne joue de piano, alors que son jeu si personnel était essentiel à son succès. On y trouve une section de cuivres, un véritable orchestre de cordes, et même une chorale. Tout cela annonce une nouvelle orientation pour sa musique. Elle s'éloigne de plus en plus de ses textes crus et personnels pour adopter un style plus pastoral et philosophique.
Elle a écrit ou co-écrit tous les morceaux, à l'exception de deux, composés collectivement, ce qui l'a encore plus éloignée de sa zone de confort. Ses deux compositions avec Evers, "Sunbird" et "Wings of Love", sont soignées, mais ses compositions en solo sont les meilleures.
L'album n'a pas rencontré le succès escompté auprès du public et ce fut son plus petit échec commercial jusqu'alors...

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Pendragon 1993 - The Window of Life

Genre: Prog Rock

Producteurs -- Gavin Greenaway, Karl Groom, Nick Barrett
Basse – Peter Gee
Batterie – Fudge Smith
Guitare, chant – Nick Barrett
Claviers – Clive Nolan

"The Window Of Life" de Pendragon, sorti en 1993, est le deuxième meilleur album du groupe.
Musicalement, il regorge de qualités, les chansons possèdent une identité brillante et explorent un univers musical riche et une variété de styles progressifs et même des passages plus Heavy Metal de temps en temps!
Le jeu de clavier de Clive Nolan est brillant, et certains solos de guitare de Nick Barrett sont absolument 'divin', et plus particulièrement sur "Breaking The Spell".
Vocalement, Nick Barrett s'en sort plutôt bien. Il est indéniable qu'il est loiçn d'être le meilleur chanteur de Prog de tous les temps, mais son style vocal est plaisant, avec son côté rustique et pittoresque.
Les quelques minutes instrumentales de "Breaking The Spell" constituent le meilleur moment du disque.
"The Window Of Life" est un album brillant de Pendragon, aucun fan de Prog ne peut réellement en douter...

[Danzik]

Pendragon, est le groupe néo-prog que j'ai le plus suivit pendant quelques années : j'ai 7 ou 8 albums d'eux, dont bien sur
The Window of Life, superbe opus : une très belle musicalité chez eux. Un vrai labyrinthe pour s'y retrouver depuis
les tous débuts, entres les départs des musiciens, les remplacants, et aussi dans leur longue discographie, avec rééditions.

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Taj Mahal 1969 - Giant Steps / The Old Folks at Home

Genre: Country Blues, Electric Blues

Producteur – David Rubinson
Guitare acoustique – Taj Mahal
Guitare acoustique, guitare électrique, orgue, piano – Jesse Edwin Davis
Banjo, chant, harmonica, guitare – Taj Mahal
Basse – Gary Gilmore
Batterie – Chuck "Brother" Blackwell

Taj Mahal est un artiste aux multiples facettes qui a su insuffler à son Blues une interprétation unique, riche de saveurs et d'épices en constante évolution, qu'il s'agisse de folk, de country ou même de soul.
"Giant Steps / The Old Folks at Home", sortis en 1969 en double album, sont magnifiques mais résolument différents.
"Giant Step" est résolument dans la veine du Blues électrique de Chicago, enrichi de manière significative par le guitariste Jesse Ed Davis. C'est un Blues viscéral et intense, doté d'une profondeur lyrique unique. Ces chansons, d'une sincérité et d'une pureté saisissantes, touchent immédiatement.
Mais avec "De ole folks at home", il faut employer le mot 'chef-d’œuvre'. Taj est seul, sa voix, son harmonica, sa guitare, son banjo, et tant de magie. Le blues devient archaïque, d’une pureté primitive. On remonte véritablement le temps, en plongeant au cœur du Sud profond des États-Unis, et en faisant ressurgir des figures comme Son House, Lightnin’ Hopkins, le Blues rural et la musique traditionnelle.
C’est une musique tout à fait captivante...

[alcat01]

Pendragon, est le groupe néo-prog que j'ai le plus suivit pendant quelques années : j'ai 7 ou 8 albums d'eux, dont bien sur
The Window of Life, superbe opus : une très belle musicalité chez eux. Un vrai labyrinthe pour s'y retrouver depuis
les tous débuts, entres les départs des musiciens, les remplacants, et aussi dans leur longue discographie, avec rééditions.

à qui le dis-tu?

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Edguy 2011 - Age of the Joker

Genre: Power Metal, Hard Rock

Basse – Tobias Exxel
Batterie – Felix Bohnke
Guitare – Dirk Sauer, Jens Ludwig
Claviers – Miro Rodenberg, Sascha Paeth
Chant – Tobias Sammet

"Age Of The Joker" d'Edguy, paru en 2011, est un album de Hard Rock / Heavy Metal des 80’s-matiné de FM.
Le single "Robin Hood") lance le disque de manière trop classiquement épique, mais l’écoute du reste bouleverse ce quelque peu décevant premier titre quasiment caricatural.
La suite est bien plus réjouissante. Le chanteur Tobias Sammet se montre particulièrement à son aise et il ne rechigne pas à partager les vocalises à l’occasion de chœurs fort réussis.
On trouve sur "Age of the Joker" quelques relents de Blues comme sur l’habile "Pandora’s Box" que n’aurait pas renié un Whitesnake des années 70 voire un Aerosmith adepte de la slide, d’influences celtiques / Folk, comme sur le progressif et fort réussi "Rock Of Cashel" qui entraîne l'auditeur sur son break dans une sarabande folklorique nous ramenant à Thin Lizzy voire à Kansas ou de sonorités kitch dignes du "Jump" de Van Halen avec le jovial et commercial "Two Out of Seven" qui rappelle Europe également.
On y trouve également des riffs dignes de Black Sabbath dans le sinistre "Face In The Darkness" et un orgue façon Rainbow au cœur d’un titre Power galopant avec "The Arcane Guild". Cet instrument est utilisé de façon renforcée, avec, pour exemple la belle réussite FM de "Fire On The Downline" façon Def Leppard.
En dehors de cela, Edguy montre sa capacité à jouer du Hard Rock avec le rapide "Nobody’s Hero" et l’épique "Behind the Gates to Midnight World", pièce de près de dix minutes, mélodieuse et porteuse d’atmosphères très variées.
La ballade finale, le neutre "Every Night Without You" n’apporte rien à l’œuvre proposée, mais ce morceau cloture efficacement cet opus aux mélodies sympathiques et parfaitement mémorisables qui sont proposées...

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Gene Simmons 1978 - Gene Simmons

Genre: Rock

Producteur, Guitare électrique, Guitare acoustique – Gene Simmons
Producteur, percussions – Sean Delaney
Chœurs – Carolyn Ray, Diva Gray, Franny Eisenberg, Gordon Grody, Kate Sagal, Sean Delaney
Basse – Neil Jason
Batterie – Allen Schwartzberg
Invitée – Janis Ian
Guitare – Elliot Randall

L'album solo éponyme de Gene Simmons, sorti le même jour que ceux des autres membres de Kiss, le 18 Septembre 1978, a atteint la 22e place du classement Billboard, ce qui ne signifie pas pour autant qu'il soit le meilleur de tous.
Gene a souhaité faire participer un maximum d'artistes. Et il a réuni une véritable pléiade d'invités, parmi lesquels Joe Perry d'Aerosmith, sa compagne de l'époque, Cher, Rick Nielsen de Cheap Trick, Bob Seger, Helen Reddy, Donna Summer, Michael Des Barres et une artiste alors inconnue, Katy Sagal. Fait intéressant, Gene ne joue pas de basse, c'est Neil Jason qui s'en est chargé.
L'album est éclectique et ses chansons couvrent le genre Rock attendu, mais on y trouve aussi des touches de Funk, de Pop fortement influencée par les Beatles, une ambiance un peu Disney, et toutes sortes d'effets, même des arrangements de cordes et des chœurs.
C'est un véritable mélange hétéroclite de styles. Ce qui le rend parfois difficile à écouter, car l'ensemble manque de fluidité, mais cela offre une grande variété de morceaux...

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Gösta Berlings Saga 2006 – Tid Är Ljud

Genre: Prog Rock

Guitare acoustique, guitare électrique, cymbales à doigts – Mathias Danielsson
Basse – Gabriel Hermansson
Batterie, percussions, mellotron, orgue – Alexander Skepp
Piano électrique, synthétiseur, Mellotron – David Lundberg

Gösta Berlings Saga est un groupe Suédois qui porte le nom du premier roman (1891) de Selma Lagerlöf, écrivain Suédoise Néo-romantique.... C'est également le titre d'un film de Mauritz Stiller, de 1924, avec Lars Hanson et Greta Garbo...
Sur "Tid Är Ljud", sorti en 2006, sa musique est uniquement instrumentale. Elle a la couleur jazzy d'un Camel, associée à la folie musicale d'un Frank Zappa, et à la rythmique parfois schizophrénique d'un King Crimson.
La production est typiquement années 70, mais de qualité.
Tout au long du disque, le jeu des musiciens est irréprochable. Guitare, claviers, rythmique sont parfaitement maîtrisés.
Gösta Berlings Saga est un groupe qui, sans appartenir à la famille Jazz, peut faire résonner votre fibre Jazzy, pour peu que vous soyez sensible à ce genre musical...

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Gerry Joe Weise 1995 – A Letter To Jimi

Genre: Psychedelic Rock

Basse – Philippe Dandrimont
Didgeridoo, percussions – Tim Tjungurray
Dobro – Alain Vazart
Batterie – Patrick Machenaud
Slide Guitare, Dobro – Rod Barthet
Chant, guitare, sitar – Gerry Joe Weise

Gerry Joe Weise est un guitariste de Blues Jazz Australien. "A Letter To Jimi, sorti en 1995, est un album hommage à Jimi Hendrix.
Né en Australie, Gerry Joe Weise s'est fait connaître comme un jeune guitariste prometteur, faisant sa première apparition télévisée à l'âge de 17 ans. Dans les années 80, il a vécu en Allemagne, s'imposant comme un guitariste de club incontournable et accompagnant divers artistes. Au début des années 90, il a formé son propre groupe, basé près de Paris. Gerry Joe Weise, dont la collection personnelle comprend une multitude de guitares et d'amplificateurs vintage, rend un vibrant hommage à Hendrix à travers ses interprétations personnelles.
L'album s'ouvre sur une manipulation de bande de "And The Gods Made Love", enchaînant avec "The Star-Spangled Banner", puis sur un "Purple Haze" de huit minutes, agrémenté de solos de batterie et de basse. "All Along The Watchtower" est planant et envoûtant, tandis que "Power Of Soul / Who Knows" manque un peu de profondeur et de la puissance Soul de Band Of Gypsys, Weise recherchant un son plus éthéré. "Manic Depression" est interprétée à la slide guitare, avec une touche de mystère indien, tandis que "Voodoo Child" est jouée en acoustique.
L'album se clôt par une composition acoustique originale le tout dernier poème écrit par Jimi, "The Story Of Life", un texte religieux poignant mis en musique par Weise à la guitare, suivie de son hommage instrumental personnel de sept minutes, "A Letter To Jimi", un long Blues onirique qui superpose sitar, guitare acoustique et Dobro dans un style Country Folk mêlant influences psychédéliques et indiennes.

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Carole King 1979 – Touch The Sky

Genre: Jazz, Rock, Pop, Folk, Country

Producteurs -- Carole King et Mark Hallman
Guitare acoustique, guitare électrique, mandoline, synthétiseur, chœurs – Mark Hallman
Guitare acoustique, guitare solo – Dave Perkins
Basse, saxophone, flûte – Ron Cobb
Congas, Percussions – Miguel Rivera
Batterie – Fred KRC
Guitare électrique, guitare rythmique, guitare acoustique – Bobby Rambo
Claviers – Reese Wynans
Pedal steel Guitare – Leo Le Blanc
Saxophone, flûte, flûte à bec – Tomas Ramirez
Chant – Carole King

"Touch The Sky" de Carole King a été enregistré en 1979 et il est sorti en juin de la même année. Son mari, Rick Evers, était décédé l'année précédente et elle était entrée en studio avec ce souvenir encore très présent.
Elle s'est rendue à Austin, au Texas, pour enregistrer et a fait appel à plusieurs musiciens ayant fait partie du groupe de Jerry Jeff Walker, ce qui a donné à certains morceaux une sonorité Country.
Carole a écrit seule les dix titres de l'album et elle est de nouveau créditée comme pianiste et guitariste.
La plupart des morceaux recèlent des qualités indéniables. Globalement, tous les éléments sont présents, mais l'album ne parvient pas à la même cohésion que ses meilleurs opus.
Son succès commercial fut mitigé, n'atteignant que la 104e place du classement des albums Pop de Billboard.
"Touch The Sky" est un meilleur album que son accueil n'a laissé entendre. Il reste une œuvre intelligente et agréable..

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Pendragon 1996 - The Masquerade Overture

Genre: Prog Rock

Producteurs -- Karl Groom et Nick Barrett
Chœurs : Anthony Plowman, Gwen Ross, Nick Barrett, Simon Clew, Tina Riley, Tracy Hitchings
Basse, basse fretless – Peter Gee
Batterie, Cymbales – Fudge Smith
Guitares, Guitare acoustique, Chant, Synthétiseur – Nick Barrett
Claviers – Clive Nolan

La formation classique de Pendragon, Barrett / Smith / Gee / Nolan a enregistré "The Masquerade Overture" ​​en 1996.
Pendragon offre certaines de ses compositions les plus longues et les plus élaborées, évoluant de moments profondément émotionnels à des passages instrumentaux dramatiques, Nolan et Barrett étant tous deux au sommet de leur art.
Leur capacité à créer des paysages sonores progressifs d'une grande richesse, mêlés à des ambiances plus douces et chaleureuses, sublimées par le piano et la voix de Barrett, demeure leur marque de fabrique.
Pendragon continue de fusionner les fantastiques instrumentaux clavier / synthétiseur avec les solos de guitare virtuoses, pour un résultat tout simplement sublime. Une grandiose orchestration symphonique où orgues et synthétiseurs occupent le devant de la scène, des refrains accrocheurs et exaltants, des morceaux oniriques et une section rythmique d'une grande solidité, le tout sublimé par une production cristalline, garantissent une écoute exceptionnelle.
Sans oublier que le talent de compositeur de Pendragon atteint peut-être son apogée avec cet album, offrant un équilibre parfait entre atmosphère, mélodie et virtuosité instrumentale.
Fortement recommandé, c'est un classique incontournable de cette époque...

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Taj Mahal 1971 - Happy Just to be like I am

Genre: Cajun, Country Blues, Electric Blues

Avec "Happy Just to be like I am", sorti en 1971, Taj poursuit son exploration des musiques traditionnelles américaines.
Ce dernier reste très plaisant à écouter.Le point culminant en est une réinterprétation incroyablement décontractée et funky du classique du milieu du XIXe siècle "Oh, Susanna". Une de ces reprises qui nous font demander pourquoi Taj n'a pas écrit de nouvelles paroles et réclamé l'intégralité des droits d'auteur.
Le reste est un pur régal, imprégné d'une joie de créer une musique rare et difficile à saisir. La personnalité hors du commun de Taj compense largement toute faiblesse du répertoire.
Taj a toujours une certaine tendance à l'excès, ce qui se fait particulièrement sentir sur des morceaux assez légers au départ, surtout vers la fin de l'album, mais, cette même joie de vivre lui laisse une certaine marge de manœuvre en matière d'auto-indulgence, et l'album laisse à l'auditeur une impression plus positive qu'à la première écoute...

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Triode 1971 – On N'A Pas Fini D'Avoir Tout Vu

Genre: Prog Rock, Jazz Rock

Producteur – Gérard Terrones
Basse – Pierre Yves Sorin
Batterie – Didier Hauck
Flûte – Michel Edelin
Guitare – Pierre Chereze
Percussion – Olav Estienne

Triode est un groupe de Rock Progressif de la scène underground Française qui se forme autour de trois musiciens orientés Jazz: Michel Edelin (Flûte), Pierre-Yves Sorin (Basse), Didier Hauck (Batterie) et de Pierre Chérèze (Guitare) orienté rock.
Il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Mai 1968 est encore dans les esprits et d’autres accrochages vont émaillés les années 1969 et 1970 notamment fin Mai 1970 quand de violents affrontements éclatent dans le quartier latin suite à l’arrestation des directeurs successifs de "La Cause du Peuple" et de la dissolution de la Gauche Prolétarienne.
C’est dans cette ambiance que le groupe est attablé au café 'Le Conti', aujourd’hui disparu, dans le quartier de Buci quand une cliente entre dans le café avec son caddie à la main et dit au patron: “...eh bien, on n’a pas fini d’avoir tout vu...”.
Cette petite phrase les amuse et ils décident de la retenir comme titre de leur album qui sort en 1971.
"On N'A Pas Fini D'Avoir Tout Vu" très musical est, en 1971, un précurseur du Jazz Rock. Un titre comme "Magic Flower" peut même faire penser à Jethro Tull avec un coté Jazz bien marqué. L’album est mené par la flûte virevoltante de Michel Edelin et la guitare de Pierre Chérèze.
A noter, une reprise bien psychédélique de “Come Together” des Beatles.
L'album est entièrement instrumental. L'influence de Jethro Tull y est évidente et le groupe excelle dans cette voie. Le flûtiste Michel Edelin est aussi virtuose que Ian Anderson.
Triode fut une comète du Rock Progressif en France qui laissa de beaux effets longtemps après son apparition en 1971.
Ce groupe inconnu mérite absolument une reconnaissance posthume...