2000 Cynara
Sur "Cynara" d'Anúna, sorti en 2000, le chœur traverse avec aisance un millénaire de textes et de musique, du son exquis du "Pie Jesu" et de l'exotique morceau-titre "Cynara", aux sons Celtiques très ethniques de "Fuígfidh Mise'n Baile Seo" et de "Christus 2000". "Cynara" présente également les sons rares et exotiques de la musique Irlandaise médiévale, avec le dramatique "Igitur Servus" et le doux "Miserere", qui ouvrent une fenêtre sur le passé ancien.
"Cynara" est une belle expérience dans l'ensemble. Les sopranos s'élèvent avec un ton angélique et les hommes alternent entre leur chant druidique vigoureux et un lyrisme si doux que l'on a envie de fondre.
Meet The Beatles! (1963)
"Meet the Beatles!" est le deuxième album Américain des Beatles, sorti en 1964, mais le premier sur le label Capitol, propriété de EMI.
Il reprend une partie du contenu du deuxième album Britannique du groupe, "With the Beatles", et y ajoute trois titres tirés de singles.
Quant aux titres de "With the Beatles" absents de cet album, ils apparaissent aux États-Unis sur l'album suivant du groupe, "The Beatles' Second Album".
1978 Beautiful Friends
L'album "Beautiful Friends" des Bellamy Brothers, paru en 1978, reprend la formule introduite avec "Let your love flow" et "Plain & Fancy" mais en s'orientant davantage vers la musique Country.
Quelques chansons fortes dans la lignée des meilleures chansons des albums précédents, mais aussi quelques ratés. Dans l'ensemble, l'album reste toujours très agréable et facile à écouter.
2008 : A Midwinter Night's Dream
Sur "A Midwinter Night's Dream", les ballades luxuriantes de Loreena McKennitt, imprégnées de celtisme, et sa sensibilité aux rythmes du monde se prêtent bien à la musique de vacances, un genre qu'elle a abordé en 1995 avec son album "Winter Garden: Five Songs for the Season".
Sorti en 2008, "A Midwinter Night's Dream" reprend cinq chansons nouvellement remasterisées: "Coventry Carol", "God Rest Ye Merry, Gentlemen", "Good King Wenceslas", "Snow" et "Seeds of Love", et y ajoute huit nouvelles chansons, toutes enregistrées au studio Real World de Peter Gabriel, dont "The Holly and the Ivy", "In the Bleak Midwinter", "Breton Carol" et "Emmanuel".
Les chansons sont produites de manière impeccable, comme toujours, et la prédilection de Loreena pour le mysticisme oriental et l'instrumentation unique les empêche de tomber dans les clichés saisonniers habituels.
1981: Love Is Only Feeling
De tous les albums de Donovan parus jusqu"en 1981, "Love Is Only Feeling" de 1981, se démarque complètement. Il a en effet trouvé le moyen de moderniser son son sans abandonner le charme folklorique de ses premiers travaux.
Avec les chansons de protestation du dernier disque qui se sont effondrées, Donovan se replie sur le Folk rêveur qui aurait pu être transporté tout droit de 1968.
Il découvre tardivement comment enfin entrer dans le moule de l'auteur-compositeur-interprète des années 70. Dommage qu'il ait fallu attendre 1981 pour qu'il s'en aperçoive vraiment.
La moitié de l'album est, peut-être, parmi ses meilleurs, malheureusement Donovan a toujours eu une fâcheuse tendance à frôler des paroles plutôt embarrassantes, ce qu'il fait sur l'autre moitié de cet album.
Whenever I Seem To Be Far Away 1974
"Whenever I Seem to be Far Away", sorti en 1974, est un des premiers albums de Terje Rypdal sur ECM Records. Les deux chansons qui constituent la face 1 de l'album sont de bons exemples des débuts de Terje Rypdal.
La première face composée de deux morceux est électrique et la seconde composée d'un seul est symphonique.
Comprenant une suite d'un autre monde de près de 18 minutes pour guitare électrique, cordes, hautbois et clarinette, le morceau-titre est l'une des compositions les plus brillantes et visionnaires de Rypdal. Le morceau est qualifié d'"image" et c'est bien le cas. Les cordes sont interprétées par des membres du Sudfunk Symphony Orchestra sous la direction de Mladen Gutesha, tous deux ayant participé à de nombreux projets d'enregistrement d'ECM au fil des ans. L'alto solo est interprété par Christian Hedrich et le violon solo par Helmut Geiger, avec Rypdal à la guitare électrique qui hurle, se plie et se faufile dans la partition complexe qu'il a composée pour l'orchestre.
Les deux autres morceaux de l'enregistrement, "Silver Bird is Heading for the Sun" et "The Hunt", mettent en scène Rypdal dans un quintuor avec Sveinung Hovensjo aux basses à 6 et 4 cordes, Pete Knutsen au mellotron et au piano électrique, Odd Ulleberg au cor d'harmonie et Jon Christensen aux percussions.
Comme pour le titre, les deux morceaux ont été composés par Rypdal et contiennent de merveilleuses incursions électriques de Terje et de son ensemble, en particulier sur le long morceau d'ouverture de 14 minutes, "Silver Bird".
L'inclusion du cor français par Ulleberg ajoute définitivement un élément unique aux morceaux, tels que composés par Rypdal.
J'ai collectionné tous les enregistrements ECM de Terje Rypdal, mais reste, pour moi, quelque chose de vraiment spécial. Je l'adore.
Brillamment enregistré par les légendaires ingénieurs d'ECM Jan Erik Kongshaug et Martin Wieland à Oslo et Ludwigsburg, "Whenever I Seem To Be Far Away" a été produit par le fondateur/propriétaire d'ECM Manfred Eicher.
C'est un chef-d'œuvre sombre, obsédant et intemporel...
1996 – Made Again
"Made Again"', sorti en 1996, est un album live qui n'est pas considéré comme il devrait l'être, dans le back catalogue de Marillion (avec Hogarth).
Quoi qu'il en soit, la qualité du son est superbe, ce qui est toujours essentiel, et il n'y a pas d'interaction avec la foule, ce qui, étant donné le type de set délicat, est peut-être une chose positive, bien que l'on puisse entendre des acclamations de temps en temps à la fin d'un morceau.
Le deuxième disque est une interprétation de l'album "Brave" et il y a donc beaucoup de matériel à parcourir.
Cet album surprend agréablement!
2006 Sensation
L'abum "Sensation" d'Anúna, sorti en 2006, rassemble un large éventail de musiques, toutes arrangées ou composées par son leader, Michael McGlynn. Si les traitements de McGlynn peuvent choquer les puristes qui, par exemple, ne veulent entendre qu'Hildegard von Bingen interprétée par des voix de femmes sans accompagnement, lorsqu'ils sont pris isolément, ses croisements de styles musicaux ne manquent pas d'intriguer et sont le plus souvent séduisants.
La sophistication de McGlynn en tant que compositeur explique en grande partie l'attrait de l'album. La chanson titre, qui met en scène un orateur récitant un poème idyllique de Rimbaud, accompagné d'un violon, d'une harpe et d'un chœur de femmes chantant une version sensuelle et impressionniste du même texte, capture de manière saisissante la sérénité et l'érotisme de l'imagerie de Rimbaud. La mise en musique par McGlynn du texte médiéval "Maid in the Moor Lay" est désarmante par sa simplicité et sa pureté folkloriques. "Son O Maria" est harmoniquement et texturalement complexe, mais ne semble jamais difficile, et transmet une sérénité enveloppante d'un autre monde. D'autres morceaux, tels que "Silver River" et "Shining Water", apportent une sensibilité nouvelle à la tradition folklorique Irlandaise.
L'autre facteur qui rend cet album si sensuellement attrayant et gratifiant est l'extraordinaire prouesse technique et la grande musicalité des chanteurs. L'aisance, la précision et la musicalité de leurs interprétations d'une musique extrêmement exigeante les placent au rang des meilleurs chœurs de chambre.
A Hard Day's Night (1964)
A partir de "A Hard Day's Night", sorti en 1964, Lennon et McCartney ont décidé de consacrer leurs albums à du matériel entièrement original.
On peut s'étonner que l'album soit si fort parce qu'il a été écrit et enregistré à une époque où le groupe était constamment en tournée, donnait régulièrement des concerts à la BBC, passait à la télévision et sortait des singles et des EP non LP, tout en tournant leur premier film.
Le disque est la bande originale de leur premier film, rempli d'originaux de Lennon et McCartney qui a permis aux Beatles de s'épanouir en tant que groupe en interprétant un ensemble de chansons uniformément excellentes.
Toutes leurs premières influences ont fusionné en un son brillant, joyeux et original, rempli de guitares et de mélodies irrésistibles. En quelques années, ils ont réalisé des albums plus aventureux et plus accomplis, mais c'est leur album définitif, celui que tous les groupes à travers les âges ont utilisé comme modèle.
Des dizaines d'années après sa sortie, le mélange percutant de rythmes propulsifs, de guitares et de mélodies chantantes, est d'une fraîcheur remarquable.
Les chansons sont restées impressionnantes: Les mélodies sont fortes et mémorables, et Lennon et McCartney ont trouvé un certain nombre de variations à leur style Merseybeat de base, de l'effronté "Can't Buy Me Love" et "Any Time at All", en passant par le doux "If I Fell", jusqu'au Folk Rock de "I'll Cry Instead".
"A Hard Day's Night" est un testament du pouvoir de collaboration de Lennon et McCartney car jamais plus ils n'ont écrit ensemble aussi bien ou aussi facilement, choisissant plutôt de poursuivre leurs propres routes.
Ils ont confié l'agréable bagatelle "I'm Happy Just to Dance with You" à George et n'ont rien donné à chanter à Ringo. Cela ne nuit guère à l'album, puisque tout ce qui s'y trouve est interprété avec une joie et une excitation authentiques.
C'est véritablement l'apogée de leurs premières années.
1979 The Two and Only
Sur "The Two and Only", paru en 1979, les Bellamys Brothers explorent avec succès un certain nombre de styles musicaux.
Outre les Hits, on peut citer "May You Never", écrit par le remarquable artiste Folk Britannique John Martyn, le bluesy "Miss Misunderstood" ou "Why Did We Die So Young", avec une forte influence Pop du début des années 60.
C'est un disque agréable à écouter!
2010: The Wind That Shakes the Barley
Loreena McKennitt revient à ses racines avec "The Wind That Shakes the Barley", un album paru en 2010 qui s'inscrit davantage dans le style traditionnel de son premier album, "Elemental", que dans les efforts hybrides alternatifs plus adultes qui ont été plus typiques de son travail depuis lors.
Ainsi, le côté Celtique de sa musique est mis en valeur par l'inclusion de chansons traditionnelles Ecossaises et Irlandaises telles que la chanson titre, "The Star of the County Down" et "On a Bright May Morning". Cette dernière chanson fait la part belle à sa harpe, tout comme l'instrumental "Brian Boru's March", et elle est accompagnée de ses musiciens habituels, notamment Ben Grossman (vielle à roue), Brian Hughes (guitare), Caroline LaVelle (violoncelle) et Hugh Marsh (violon).
La principale attraction reste sa voix envoûtante, qu'elle utilise la plupart du temps à des fins éthérées, bien que "The Star of the County Down" lui permette d'adopter une approche plus vivante et plus directe, tandis que dans "The Wind That Shakes the Barley", sa voix n'est pas tant éthérée qu'inquiétante.
Pour de nombreux fans de Loreena, il s'agit d'un album qu'ils attendaient depuis longtemps. Pour d'autres, il s'agit peut-être d'un changement de rythme dans lequel une artiste révèle les sources de son style individuel.
1984: Lady of the Stars
Donovan a réenregistré quelques uns de ses anciens succès, "Season of the Witch" et "Sunshine Superman", et a composé de nouvelles chansons pour son album "Lady of the Stars" sorti en 1984 sur un label indépendant. Le résultat est un effort plaisant.
En 1984, le roi du Flower Power des années 60, avait depuis longtemps connu une baisse de popularité, son dernier succès notable en tant que single remontant à 1969. Il a alors été décidé de réenregistrer deux de ses plus grands Hits pour aider les ventes de "Lady of the Stars". Bien que les nouvelles versions de "Seasons of the Witch" et de "Sunshine Superman" ne soient pas tout à fait à la hauteur des originaux, il est toujours agréable d'entendre ces classiques dans un autre style.
Il a, en outre, décidé de réenregistrer trois autres chansons: la magnifique chanson titre, dédiée à sa femme et muse Linda, qui figurait à l'origine sur son album "Donovan" de 1977, ainsi que "Local Boy Chops Wood", un hommage à Brian Jones, aujourd'hui décédé. L'autre reprise est "Boy for Every Girl", une ancienne chanson de "Essence to Essence" de 1973.
Les cinq autres chansons sont entièrement nouvelles pour cet album, qui a un son Pop Soft Rock plus contemporain que les glorieux trésors Folk simples qui avaient fait sa renommée dans les années 60, le monde ayant tout simplement évolué.
Parmi les nouveaux morceaux, les deux derniers, l'adorable "Living for the Love Light", qui sonne aussi loin que possible des premiers Donovan, et l'entraînant "Til I See You Again" sont très bons.
Bien qu'il s'agisse d'un autre échec commercial, il y a suffisamment de choses sur "Lady of the Stars" pour satisfaire les fans inconditionnels, et peut-être assez pour convaincre quelques auditeurs qui n'ont pas aimé les chansons vintage des années 60.
Odyssey (1975)
En 1975, le guitariste Norvégien Terje Rypdal s’est entouré du batteur Svein Christiansen, du bassiste Sveinung Hovensjø, dr l’organiste Brynjulf Blix et du tromboniste Torbjørn Sunde pour enregistrer "Odyssey". A noter que Rypdal est aussi crédité au synthé et au saxophone. Sur ce double album constitué de 8 morceaux, le quintuor élabore une Jazz Fusion Nordique tout à fait spatial.
Le premier disque offre une musique planante, éthérée, glaciale, sombre qui suspend.
"Odyssey" s'ouvre avec le bref "Darkness Falls" où se fait entendre une guitare aérienne, un sax désenchanté et un orgue cosmique, clairsemé de cymbales troublantes.
Les 16 minutes du Stoner "Midnite" sont menées par une ligne de basse lancinante au groove à peine suggéré. Ce morceau est vaguement inquiétant, nébuleux avec un sax envoutant, un trombone harassé, une batterie lymphatique, une guitare obscure et des nappes de synthés froides.
Les 13 minutes cafardeuses du floydien "Adagio" invitent à la méditation. Accompagné d’un clavier atmosphérique et d’un trombone désenchanté, la guitare fait la rencontre entre David Gilmour et Robert Fripp. Les sublimes arpèges sur "Better Off Without You" réveillent délicatement d'un état comateux afin d’admirer les aurores boréales d’une planète inconnue avec au loin cette guitare pesante et accablée.
A l’exception de l’étrange et irréel "Fare Well", le second album offre un autre visage. L'ouverture "Fare Well" est plus rythmé avec une guitare qui coure après Jimi Hendrix et John McLaughlin. Plus loin se trouve "Ballade" où les mélodies mélancoliques et nostalgiques du trombone jouent sur les émotions, à l’affut un synthé nostalgique mais surtout un guitariste inspiré.
"Odyssey" se termine par "Rolling Stone" qui occupe toute la quatrième face et qui s’étale sur 23 minutes. Après une intro vaporeuse et insaisissable le groupe part pour un Jazz Funk au mid tempo intersidéral, ténébreux, aseptisé et menaçant proche des expériences de Miles Davis. Un long passage dirigé par une basse à la gamme obsédante. Le chorus de guitare a un ton sec et interminable, psyché par endroit, miaulant par moment avec à l’arrière un orgue brumeux quasi céleste et un trombone pachydermique.
Cet opus est probablement le chef-d’œuvre de Terje Rypdal.
1997 – This Strange Engine
Si l'incarnation de Marillion dirigée par Fish a conduit le groupe sur une voie souvent dramatique, avec des morceaux complexes et ambitieux, le nouveau venu de Marillion, Steve Hogarth, les a lentement battus en brèche, mais pas nécessairement dans le mauvais sens du terme.
Sorti en 1997, "This Strange Engine" présente cette formation de Marillion dans toute sa gloire commerciale. Les compositions interminables des albums précédents sont pratiquement oubliées, à l'exception de "This Strange Engine", l'unique morceau proggy de l'album, agrémenté de solos de saxo à la Pink Floyd.
Elles ont été remplacées par les accents quasi-Journey de "One Fine Day" et l'ultra-commercial "80 Days". Cette dernière comporte peut-être l'un des meilleurs refrains dirigés par Hogarth de l'histoire récente.
Comme toujours, "This Strange Engine" est une merveille de production. Les sons carrés de la batterie de Ian Mosley s'entremêlent sans effort avec les pistes de guitare de Steven Rothery.
Ce n'est pas un mauvais disque, mais il est tout simplement ordinaire...
2006 - Celtic Dreams
L'association de la soprano Irlandaise Mèav Nì Mhaolchatha (prononcée Mäev Nee Wail-cot-ha) et d'Anúna est l'exemple parfait d'une relation symbiotique.
S'il est vrai que l'existence d'Anúna est antérieure à l'engagement de Mèav, et s'il est vrai qu'Anuna a sans aucun doute affiné, canalisé et nourri les compétences naturelles considérables de celle-ci, on peut également affirmer avec la même certitude qu'elle a contribué à mettre Anúna sur la proverbiale 'carte du monde', donnant à ce chœur prestigieux sa première véritable étoile.
Les chansons sont très apaisantes et douces. Absolument personne ne peut chanter avec une voix aussi apaisante, calme et claire que Méav Ni Mhaolchatha.
Elle n'est pas la seule voix de qualité à être passée par ce chœur sacré, mais elle est probablement la soprano la plus douée à avoir honoré leur présence. Chaque morceau où elle est présente est un régal angélique et ridiculement magnifique.
"Celtic Dreams" est l'un des plus beaux albums d'Anuna et il est recommandé à tous ceux qui aiment la belle musique.
Beatles for Sale (1964)
Les tournées, l'écriture, la promotion et l'enregistrement ont épuisé les Beatles, mais la lassitude qui se dégage de "Beatles for Sale" a de quoi surprendre.
Cinq mois auparavant, "A Hard Day's Night" était joyeux. Sur "Beatles for Sale", sorti en 1964, le groupe semble battu, usé et, dans le cas de Lennon, amer et dégoûté. Sa trilogie d'ouverture ("No Reply", "I'm a Loser", "Baby's in Black") est la séquence la plus sombre de tous les albums des Beatles et elle donne le ton de l'album.
Des moments de joie apparaissent de temps à autre, principalement sous la forme de reprises et du dynamique "Eight Days a Week", mais la présence même de six reprises après le triomphe de l'original "A Hard Day's Night" ressemble à une régression. La reprise par Lennon de "Mr. Moonlight" n'avance pas à grand chose.
Il y a quelques changements importants, notamment la découverte par Lennon de Bob Dylan et du Folk Rock. Les trois premières chansons, ainsi que "I Don't Want to Spoil the Party", sont confessionnelles et toutes assez sombres. Cet esprit finit par éclipser le joyeux "I'll Follow the Sun" de McCartney ou les reprises tonitruantes de "Rock & Roll Music", "Honey Don't" et "Kansas City / Hey-Hey-Hey-Hey !" et la lassitude s'insinue dans des endroits inattendus, "Every Little Thing", "What You're Doing", et même la reprise par George de "Everybody's Trying to Be My Baby" de Carl Perkins, laissant l'impression que la Beatlemania a peut-être été amusante, mais que le groupe est maintenant épuisé.
Malgré tout cela, C'rst finalement un album dont les meilleurs moments font passer les Beatles du Merseybeat à la Pop / Rock sophistiquée qu'ils ont développée en milieu de carrière.
2000 A New Day Yesterday
Nommé d'après le classique de Jethro Tull, que Joe Bonamassa reprend de manière experte dans une performance époustouflante, "A New Day Yesterday", sorti en 2000, est un excellent premier album.
Et bien que sa maison de disques ait essayé de le positionner comme un enfant prodigue du Blues, Bonamassa est en réalité bien plus qu'un bluesman traditionnel.
Comme l'illustrent le morceau de Jethro Tull, sa reprise bluesy de "Walk in My Shadows" de Free ou son interprétation Hard Boogie de "Nuthin' I Wouldn't Do (For a Woman Like You)" d'Al Kooper, cet excellent disque place les influences du guitariste autant dans le Hard Rock classique des années 70 que dans le Blues.
Avec son chant faussement usé par l'âge (22 ans au moment de l'enregistrement), cette combinaison inhabituelle se traduit par un crunch agressif et soulful que l'on retrouve dans les nombreuses compositions originales de Bonamassa. Parmi celles-ci, le double choc de "Miss You, Hate You" et "Colour and the Shape" sont les plus évidentes, mais il s'approprie également "If Heartaches Were Nickels" de Warren Haynes avec une performance tendue et captivante.
En somme, c'est un premier album absolument prometteur.
2018 - Lost Souls
Sur "Lost Souls", sorti en 2018, Loreena McKennitt livre un album richement détaillé et séduisant de pièces Folk modernes influencées par les rythmes du monde, qui rappellent des albums marquants de sa carrière comme "The Visit", "The Mask and Mirror", et "The Book of Secrets".
Loreena déclare dans les notes de pochette qu'un certain nombre de chansons ont été écrites à l'époque de "The Visit", avec l'élégante ballade de "Lost Souls" et l'émouvante "Breaking of the Sword", assistée par le Canadian Forces Central Band et le Stratford Concert Choir, qui évoquent le point culminant émotionnel de cet album: son interprétation musicale luxuriante du poème d'Alfred Tennyson "La Dame de Shalott".
Une fois de plus, Loreena se tourne vers la poésie pour trouver l'inspiration, W.B.Yeats et John Keats fournissant respectivement les récits de "The Ballad of the Fox Hunter" et "La Belle Dame Sans Merci", tandis qu'elle cite les œuvres des auteurs Peter Wohlleben (The Hidden Life of Trees) et Ronald Wright (A Short History of Progress) comme motivation derrière l'évocateur et écologique "Ages Past, Ages Hence".
Alors qu"elle continue d'incorporer des thèmes Galiciens et Moyen-Orientaux dans son travail? l'ouverture "Spanish Guitars & Night Plazas" monte en puissance jusqu'à un charmant crescendo flamenco, et "Sun, Moon, & Stars" évoque les images, les sons et les odeurs d'un bazar Marocain, la majeure partie de "Lost Souls" est consacrée à l'errance dans la campagne Anglaise.
C'est logique, car les premières œuvres de Loreena étaient principalement de nature Celtique, et malgré un éventail vertigineux d'instruments exotiques, nyckelharpa, oud, kanoun, lyra, vielle à roue, etc, il est clair que les collines ondulantes et les landes tempérées du Royaume-Uni, ainsi que les vastes étendues de sa patrie Canadienne, sont le lieu où réside son cœur.
1996 - Sutras
Comme Johnny Cash avant lui, Donovan a été choisi par le producteur Rick Rubin comme un héros d'enfance qu'il aimerait ramener à la gloire.
Grâce aux encouragements et à la production de Rubin, Donovan fait un retour impressionnant avec "Sutras", sorti en 1996, qui rappelle ses premiers disques.
Cet album abandonne la Pop Psychédélique colorée de ses chansons les plus connues pour le Folk acoustique dépouillé de ses premiers disques, et bien que l'écriture de Donovan soit un peu inégale, la chaleur des performances est toujours charmante et accueillante, en particulier pour les fans de longue date.
After the Rain (1976)
Les amateurs de "Odyssey" ne peuvent qu'apprécier l'album suivant de Terje, "After the Rain" Rypdal, paru en 1976.
Bien que cet album ait le "son maison" atmosphérique d'ECM que l'on retrouve sur les autres albums de cette époque, "After the Rain" ressemble cependant plus à un album solo de Terje Rypdal qu'à "Odyssey".
Cela est dû au fait qu'il n'y a pas de groupe sur cet album. Rypdal est le seul à jouer de tous les instruments. Inge Lise Rypdal (sa femme) chante sans paroles sur quelques chansons. Elle est également apparue sur le premier album éponyme de Terje Rypdal pour ECM.