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1975 Solitude Within
L'album "Solitude Within" de Jeff Liberman, paru en 1975, est un peu audacieux, du féroce Stomp bluesy de 'I Can't Change' et du funky 'Rock Or Roll Me', au sexy Strut de 'Life Is Just A Show', qui montre Liberman dans un mode Elvis, tout comme 'Woman', qui pourrait s'égarer un peu trop loin dans une routine. Mais Liberman s'amuse manifestement avec lui-même et avec ses auditeurs.
Il y a tout de même du temps pour se promener dans le parc ou s'allonger dans l'herbe et regarder les nuages en écoutant les accords jazzy et croustillants de l'évocateur 'Springtime', et des interludes électroniques et spatiaux comme 'A Myopic Euphoria' modifient le rythme et l'ambiance et injectent un peu de fun dans le set. La chanson titre et " Soft and Tasty " sont deux instrumentaux autoréférentiels / explicatifs qui sont, en effet, tout à fait savoureux, et le dernier morceau "Transition" a un groove facile et jazzy qui indique effectivement la transition de Liberman vers une direction plus Jazz, malgré la brusque volte-face à mi-parcours vers un territoire Rock rugissant qui joue également avec le titre de la chanson !

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1983: What's New
Ne voulant plus chercher à rivaliser avec le marché de la Pop plus récent et soucieux de la mode, Linda Ronstadt s'est délibérément retirée de la course, enregistrant un album de standards pop traditionnels avec Nelson Riddle intitulé "What's New", paru en 1983.
La voix de Linda n'est pas toujours très bien mise en valeur sur ces chansons, mais le disque constitue un changement de rythme plus qu'intéressant...

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2017: Sky Trails
La renaissance de David Crosby en fin de carrière se poursuit avec "Sky Trails", son troisième album solo en quatre ans.
Paru en 2017, "Sky Trails" partage la différence entre les ruminations acoustiques dépouillées de son prédécesseur, "Lighthouse", et la fascination de Crosby pour le Jazz.
Produit par son fils multi-instrumentiste, James Raymond, une grande partie de l'album est jouée par un groupe complet, alors que Crosby et ses collaborateurs explorent des grooves à la Steely Dan sur l'ouverture funky, "She's Got to Be Somewhere", ou un Jazz Folk politisé sur l'harmonieuse "Capitol". Plus douces et introspectives, les ballades au piano comme "Before Tomorrow Falls on Love" et l'excellente "Home Free" rappellent distinctement l'apogée expérimentale du milieu des années 70 de Joni Mitchell, dont Crosby reprend fidèlement la magnifique "Amelia". Tonalement et instrumentalement, une bonne partie de "Sky Trails" ressemble à des chefs-d'œuvre de Mitchell tels que "Hejira" et "The Hissing of Summer Lawns", utilisant la basse fretless, le piano jazz, le sax soprano et des structures d'accords non conventionnelles. Sur le plan plus folklorique, le titre acoustique, coécrit et chanté par Becca Stevens, auteur-compositeur-interprète de Caroline du Nord, constitue un autre point fort de l'album.
Dans l'ensemble, Crosby aborde un certain nombre de thèmes et de sons agréables sur "Sky Trails", prêtant son doux ténor et ses harmonies caractéristiques à un matériel d'une qualité étonnamment élevée compte tenu de sa récente prolifération.

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1995: Some Rainy Morning
"Some Rainy Morning" de Robert Cray, paru en 1995, est un album typiquement bien produit et bien joué: principalement des originaux, avec des reprises brûlantes de "Steppin' Out" de Syl Johnson et de "Jealous Love" de Wilson Pickett pour faire bonne mesure.
Le travail de guitare vif et concis de Cray et sa voix subtilement Soul sont toujours aussi aiguisés...

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Splendid (1978)
Le deuxième album de Larry Coryell et Philip Catherine, "Splendid", paru en 1978, s'avère tout aussi bon que le premier. Cette session est un peu plus expérimentale que la première et inclut le toujours fiable Joachim Kühn au piano ("Dues Xango").
Comme pour le premier, ce n'est pas seulement leur technique remarquable qui en fait un disque digne d'intérêt, mais aussi les compositions énergiques.
"Splendid" est tout aussi bon, sinon meilleur, que "Twin House", et les deux sont parfaitement recommandés...

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2009 : Out of the Tunnel's Mouth
L'album "Out of the Tunnel's Mouth" de Steve Hackett est paru en 2009. Steve est accompagné par quelques excellents musiciens dont le bassiste de Kajagoogoo, Nick Beggs, Anthony Philips à la guitare 12 cordes, John Hackett à la flûte et Ference Kovacs au violon. Le disque semble avoir été enregistré en pleine harmonie musicale.
L'album lui-même s'ouvre sur le souvenir de l'enfance avec un arrière-plan subtil de jouets avec lesquels on joue, ce début apparemment innocent cache le fait que "Fire On The Moon" a été écrit pendant le divorce de Steve. L'album se développe agréablement jusqu'au dernier morceau, 'Last Train to Istanbul". L'utilisation de différents instruments sur ce morceau évoque des souvenirs de voyages sur le continent avant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à l'immense talent de Hackett en matière d'écriture et d'arrangement musical, il est presque possible de s'imaginer dans le train qui roule sur les voies ferrées en direction de la Turquie.
Cet album est certainement le meilleur de Steve depuis 1979. L'ensemble de l'album est aussi proche de la perfection musicale que L'on pourrait le souhaiter. Il y a des moments où Steve laisse ses auditeurs bouche bée avec son travail de guitare et des moments de pure joie malgré le sujet traité...

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1991: Turbulence
L'album "Turbulence" de Steve Howe, paru en 1991, est rempli d'un jeu fort et impeccable, mais la plupart des compositions manquent peut-être un peu de l'excitation, de l'éclectisme et de l'aventure qui avaient rendu ses précédents disques solos si intéressants et attrayants.
Les quelques petites faiblesses résident dans le fait que de nombreux morceaux sont beaucoup trop similaires en termes de son et de structure, et qu'une grande partie de ce matériel, bien qu'entièrement instrumental, rappelle la musique d'Asia ("Novalis"), de GTR ("Turbulence") et de Yes des années 1980.
Howe joue de la guitare électrique, de la guitare acoustique et de la basse sur tous les morceaux, avec parfois de la mandoline, du dobro, du koto, de la steel guitare, des percussions et des claviers. Bill Bruford joue de la batterie sur presque tous les morceaux, dont la plupart sont basés sur le Rock et ne font aucune incursion dans le domaine de la Country ou du Bluegrass.
Deux des enregistrements les plus solides sont d'orientation classique: "Corkscrew" et "From a Place Where Time Runs Slow". D'autres morceaux forts sont "Running the Human Race", "Fine Line" et "Sensitive Chaos".
Steve Howe est l'un des guitaristes les plus reconnaissables de la musique Rock, son son et son style étant facilement identifiables dans toute musique à laquelle il collabore.
Son jeu est cependant à son apogée lorsqu'il joue seul et "Turbulence" est un album solide et hautement recommandé, mais il ne contient pas son matériel le plus créatif.

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The Future Is Us 2019
Le premier album de Hawkestrel, “The Future Is Us”, parut en 2019, inclut les prestations de membres d’Hawkwind aussi fameux que le saxophoniste Nik Turner, le batteur Ginger Baker, le claviériste Simon House, le guitariste Huw Lloyd-Langton, la chanteuse Bridget Wishart ou encore Lemmy Kilmister.
Bien que le titre “Bad Boys For Life” sur lequel s’égosille Lemmy soit sous-titré “2019 AD Version“, certaines choses mènent à penser que les titres de l’album n’ont pas été enregistrés hier.
“The Future Is Us” est constitué de nouvelles compositions ainsi que de quelques titres retravaillés issus de la discographie solo d’Alan Davey. Et bien que l’ensemble ressemble étrangement à un album d’Hawkwind, la seule véritable reprise du groupe de Dave Brock qui y figure est une version réactualisée du classique “Sonic Attack”, écrit en 1981 en compagnie du célèbre écrivain de science-fiction Britannique Michael Moorcock et réinterprété avec un certain brio par une autre ‘star’ de la S-F; William Shatner, le fameux capitaine Kirk de la série Star Trek originale.
Comme celle d’Hawkwind, la musique proposée par Hawkestrel est planante, progressive et surtout variée. Le saxophone de Nik Turner, par exemple y apporte quelques touches jazzy, tandis que la voix éthérée de Briget Wishart la mène parfois vers des contrées plus Folk. L’ensemble, bien-sûr est indéniablement Rock et, Hawkwind oblige, intensément spatial.
“The Future Is Us” est un album recommandé à tous les fans et les collectionneurs d'Hawkwind.

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1984: Lush Life
"What's New" montre que Linda Ronstadt n'était plus intéressée par la Pop contemporaine, et il n'y a aucune raison de ne pas répéter la formule sur "Lush Life", paru en 1984.
Travaillant à nouveau avec Nelson Riddle, Linda parcourt plusieurs standards de la Pop comme "When I Fall in Love", "Sophisticated Lady", "Falling in Love Again", "It Never Entered My Mind", qui bénéficient d'arrangements luxuriants, voire un peu sirupeux.
Sa voix n'est pas vraiment tout à fait adaptée à ce matériel, mais elle le chante avec professionnalisme, et "Lush Life" est tout aussi efficace que "What's New", ce qui signifie que c'est bien, mais pas aussi bien que la vraie Linda.

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2018: Here if you listen
L'album "Here If You Listen" de David Crosby, paru en 2018, semble nettement différent de ses prédécesseurs. Cela s'explique par le fait que the Lighthouse Band interagit comme un groupe, collaborant à l'écriture et s'échangeant les voix principales alors qu'ils glissent dans des harmonies luxuriantes et chatoyantes. Ce ne sont pas seulement les voix qui s'accordent individuellement, mais aussi les styles.
Crosby peut avoir la mortalité en tête, mais il est consumé par la vie, en particulier la vie que League, Willis et Stevens lui donnent. "Here If You Listen" est empreint d'une joie palpable, une émotion évidente dans les harmonies mais aussi dans les transitions liquides et vives entre les bourdons de cordes ouvertes, les changements de jazz et même les traces de funk.
"Here If You Listen" ressemble à une sorte d'hybride de Steely Dan, Joni Mitchell et Crosby, Stills and Nash, une combinaison qui est à la fois apaisante et surprenante.
Cet album confirme que David Crosby est à un sommet créatif inattendu et satisfaisant.

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1997: Sweet Potato Pie
"Sweet Potato Pie", paru en 1997, est le dernier album de Robert Cray pour le label Mercury, et Robert a gravé ce disque aux mythiques Ardent Studios de Memphis.
Entre Blues et Soul sudiste, il semble trop routinier et il manque surtout singulièrement de flamme. Un opus qui s'avère finalement pluyôt ennuyeux avec bien peu de compositions marquantes...

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Return (1979)
Larry Coryell avait réalisé ses premiers enregistrements en tant que leader pour le label Vanguard et la plupart de ses sessions entre 1968 et 1975. Après avoir travaillé pour d'autres labels, il y est revenu pour cet unique album en 1979.
Sur "Return", le son de base de Coryell est resté le même qu'à ses débuts dans la Fusion, mais le cadre a changé. Accompagné de trois des frères Brubeck (le claviériste Darius, le bassiste électrique Chris et le batteur Dan), ainsi que du percussionniste Ray Mantilla, le guitariste interprète trois de ses compositions originales (dont "Cisco at the Disco"), deux morceaux de Darius Brubeck et une sélection coécrite par Al DiMeola et Paco DeLucia.
Bien qu'il ne s'agisse pas de l'une de ses enregistrements les plus importantes, Larry Coryell est en pleine forme tout au long de cet album moderne et grand public, qui se met un peu à l'épreuve.

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2011: Beyond the Shrouded Horizon
Sur son ambitieux album studio de 2011, "Beyond the Shrouded Horizon", Steve Hackett rappelle aux auditeurs son approche majestueuse de la guitare électrique dès le début sur "Loch Lomond", puis alterne le Heavy Rock avec un travail acoustique délicat, en commençant par le bref "Wanderlust", qui est en fait une introduction au plus long "Til These Eyes".
Certaines chansons sont chantées avec des paroles éthérées, sur lesquelles la modeste voix de Hackett est soutenue par plusieurs autres, dont celle de son frère, coauteur-compositeur et flûtiste John Hackett. Un parfum de Moyen-Orient est ajouté sur "Waking to Life" (avec la guitariste Amanda Lehmann au chant), tandis que "Looking for Fantasy" a un air majestueux et classique, avec Hackett à la guitare à cordes nylon, menant à "Summer's Breath", un morceau de style Renaissance. Mais "Catwalk", qui suit, est l'un des morceaux les plus Rock du disque, et "Turn This Island Earth", d'une durée de près de 12 minutes, résume plusieurs des styles qui ont précédé.
Le second CD d'un peu moins de 29 minutes est plus une vitrine de guitares, avec des voix seulement sur quelques morceaux. Une fois de plus, Hackett alterne les Rocks à fond et les passages acoustiques doux, s'arrêtant même en milieu de disque pour la pièce classique "Pieds en l'air", composée par Peter Warlock. L'album se termine par les rythmes martiaux de "Eruption: Tommy" et un autre morceau extravagant, "Reconditioned Nightmare".
Steve Hackett reste encore et toujours au sommet de son art, et si les auditeurs ont déjà entendu ce genre de choses, ils ne seront probablement pas déçus d'en entendre davantage.

[alcat01]

1993: The Grand Scheme of Things
"The Grand Scheme of Things", de Steve Howe, paru en 1993, est une collection de morceaux légers et vivants, chantés avec une bonne voix (Howe est rejoint par son compagnon de groupe des années 1960, Keith West) et joués avec le genre de verve robuste et joyeuse qui caractérisait les meilleurs moments du son classique de Yes.
Il y a aussi des breaks de guitare qui rappellent les meilleurs moments de Yes, mais ils sont un peu plus calmes, ce qui permet d'apprécier la dextérité virtuose de Howe. De plus, les mélodies vont du beau au mémorable, et les chansons sont intelligentes ("Blinded By Science"), passionnées ("Beautiful Ideas"), et généralement agréables. Howe joue beaucoup de guitares électriques et acoustiques ("The Valley of Rocks" est une suite délicieuse à "The Clap" du Yes Album), ainsi que de la mandoline, du koto et de nombreux autres instruments à cordes, soutenu par un violon et des claviers, ainsi que par une batterie et une basse.
"The Grand Scheme of Things" reste l'un des meilleurs produits récents du Rock Progressif des années 1970.

[bibabeuloula]

Hello Alcatel et les autres, désolé si je poste ça là, mais je cherche des musiciens qui jouent ce style de zique, Cajun Louisiane ou je ne sais quoi, mais ce que j'aime par dessus tout c'est cet accompagnement au violon, je connais quelques violonistes comme Papa John creach par exemple mais guère plus a part les Lockwood et Ponty mais c'est tout, alors si tu ou quelqu'un a quelques pistes je suis amplement preneur

Encore pardon si mon post n'a pas sa place ici

[alcat01]

Pioneers Of Space 2020
Dans " Pioneers Of Space", le groupe Hawkestrel est composé d'anciens mebres de Hawkwind avec Alan Davey, Ginger Baker, Robert Calvert, Nik Turner, Huw Lloyd-Langton, Simon House, Michael Moorcock, Paul Rudolph, Mick Slattery et Bridget Wishart!
Mais il comprend également des apparitions spéciales de Todd Rundgren, Mick Taylor, L. Shankar, David Cross, Arthur Brown, Wayne Kramer, Carmine Appice, Larry Wallis, Joel Vandroogenbroeck, Gilli Smith et Adam Hamilton, excusez du peu!
Musicalement, "Pioneers Of Space" poursuit les aventures de Science-Fiction de Hawkwind avec un mélange de compositions originales et de reprises plutôt audacieuses.

[alcat01]

1986: For Sentimental Reasons
"For Sentimental Reasons", paru en 1986, est le dernier album de Pop traditionnelle que Linda Ronstadt a enregistré avec Nelson Riddle, et il est pratiquement impossible de le distinguer de ses deux prédécesseurs car on y retrouve les mêmes arrangements, et la voix de la chanteuse reste adéquate, maus sans être spectaculaire.
Cela dit, For l'album est remarquable car il contient un pourcentage élevé de standards familiers comme "When You Wish Upon a Star", "Bewitched, Bothered and Bewildered", "My Funny Valentine", "Am I Blue" et "'Round Midnight", ce qui pourrait rendre l'album plus attrayant pour les fans occasionnels qui veulent entendre Linda chanter des chansons qu'ils connaissent s'ils vont l'entendre dans ce set...

[alcat01]

2021: For Free
Travaillant une fois de plus avec James Raymond, son fils qui s'est révélé être un producteur exceptionnellement empathique et intuitif, David Crosby exploite un territoire similaire à celui qu'il a exploré sur les albums qu'il a sortis depuis 2014, mais "For Free", paru en 2021, contient ses propres vibrations distinctives.
Il est plus doux et sa fluidité rappelle les jours de gloire du Soft Rock, une connexion soulignée par Donald Fagen qui offre "Rodriguez for a Night", une chanson qui sonne comme si elle avait été déterrée directement des sessions de "Gaucho".
Cette chanson et la reprise de Joni Mitchell qui donne son titre à l'album, ancrent "For Free", permettant à Crosby de se laisser aller à des grooves jazz-funk réfléchis qui lui donnent beaucoup d'espace pour harmoniser et réfléchir.
Crosby fait allusion à ses origines plus folkloriques sans se départir de l'élasticité musicale qui caractérise le reste de "For Free", une expansion qui rappelle doucement que Crosby est au milieu du plus long élan de créativité de toute sa carrière.
Le seul petit bémol est le fait que Michael McDonald prête bien malheureusement ses harmonies à "River Rise", ce qui n'est pas une grande réussite!...

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1999: Take your shoes off
Arrivé chez Rykodisc en 1999, Robert Cray a gravé "Take your shoes off" à Nashville sous la houlette du producteur Steve Jordan.
Le style est Soul-Blues cuivré comme d'habitude, mais plus Soul que Blues. On y trouve quelques bons moments dans un set malheureusement inégal: "Love gone to waste" (avec les cuivres arrangés par Willie Mitchell), "There's nothing wrong", le superbe "Pardon" et les belles reprises de "24-7 man" de Mack Rice et de "Tollin' bells" de Willie Dixon.

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Tributaries (1979)
Cette réédition en CD reprend des morceaux que le guitariste Larry Coryell avait enregistrés pour la filiale Novus lorsqu'elle était dirigée par Arista. La plus grande partie du set réunit Coryell et ses collègues guitaristes John Scofield et Joe Beck dans des trios acoustiques, deux duos et une performance solo overdubbed.
La variation des ambiances et le matériel orienté vers le Jazz font de cette rencontre au sommet un succès, même si les guitaristes ont tendance à sonner plus distinctement sur leurs homologues électriques; après environ 20 minutes de guitares acoustiques au son similaire, il est difficile de ne pas quelque peu s'assoupir.