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1993: Thousand Roads
Pour son album "Thousand Roads", paru en 1993, David Crosby a augmenté la participation de ses invités et tenté de se redéfinir en tant qu'artiste.
Crosby a décidé d'agit principalement en tant que chanteur interprète, n'écrivant qu'une seule des dix chansons et contribuant à deux autres. Il a également fait appel à huit personnes pour l'aider à produire l'album. Le résultat est certainement un ensemble de chansons écrites par des professionnels de la Pop, comme Phil Collins, Jimmy Webb, Marc Cohn, John Hiatt, Paul Brady, Stephen Bishop, et produites par la crème des producteurs de Pop, Don Was, Glyn Johns, et Phil Ramone.
Il en résulte la perte de l'individualité de Crosby, ses choix étant plus calculés qu'inspirés. Son problème, en tant qu'artiste solo n'était pas de le faire sonner de manière plus conventionnelle, mais de faire fonctionner son anticonformisme.
"Thousand Roads" a résolu le mauvais problème, et bien que la collaboration de Crosby avec Phil Collins, "Hero", se soit hissée à la moitié du classement des singles en grande partie grâce à la célébrité de Collins et aux références clin d'œil du texte à la peine de prison de Crosby, cet album a été le moins réussi de tous ses disques.

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1990: Midnight Stroll
Sur cet album produit par Dennis Walker, Robert Cray a su s'entourer d'un nouveau groupe: le fidèle Richard Cousins (basse), Jim Pugh (claviers), Kevin Hayes (batterie) et Tim Kaihatsu (guitare). Les Memphis Horns sont aussi toujours là.
Robert chante encore et toujours magnifiquement avec sa voix très Soul et les compositions signées par Dennis Walker, Robert et son groupe méritent une écoute tout à fait attentive: "The forecast (calls for pain)", "My problem", "Labor of love", "Consequences", "Walk around time", "Midnight stroll".

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European Impressions (1978)
Le disque "European Impressions" de Larry Coryell, paru en 1978, dont la moitié a été enregistrée en live au Montreux Jazz Festival en 1978, reste l'un des meilleurs documents sur le genre de la guitare Jazz acoustique.
Le premier morceau, "Toronto Under the Sign of Capricorn" commence par des lignes cryptiques et atonales et des phrases rythmiquement décalées, le morceau se transforme ensuite en une mélodie lente et romantique avant d'éclater en quelque chose d'entraînant ponctué de rafales de doubles croches jouées très vite. L'interprétation est spectaculaire. Ce qui rend le morceau si intéressant, c'est son intégrité mélodique, son énergie rythmique et sa structure à trois niveaux. On retrouve des qualités similaires sur les deux autres titres live, "For Philip and Django" et "Rodrigo Reflections", ainsi que sur trois des quatre titres studio, "April Seventh", "Variations on a Theme" et le merveilleusement rêveur "Copenhagen Impressions". Alors que l'on pourrait s'attendre à un retour au Jazz pur et dur sur le medley d'Horace Silver "Song for My Father / Sister Sadie", Coryell s'obstine à remodeler ces standards du Hard Bop pour en faire sa propre musique de guitare acoustique.
Cet album est absolument indispensable pour tous les amateurs de guitare.

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2005: Metamorpheus
Steve Hackett a toujours voué une admiration pour les œuvres tranquilles, basées sur la guitare classique. Cela n'a jamais été aussi évident que sur son album de 2005, "Metamorpheus", où il joue aux côtés de l'Underworld Orchestra, composé de violons, violoncelles, contrebasses, flûtes et cors.
Les fans risquent d'être surpris par cette musique orchestrale relaxante, et "éMetamorpheus" mérite d'être écouté. Suivant les traces stylistiques de "A Midsummer Night's Dream", sorti en 1997, les meilleurs morceaux entièrement instrumental, sont ceux où la guitare à cordes nylon de Hackett est mise en avant, comme en témoignent l'ouverture de l'album, "The Pool of Memory and the Pool of Forgetfulness", probablement le meilleur morceau de l'album, ainsi que "That Vast Life".
Au fil des ans, Hackett a plus que prouvé son talent pour jouer des structures de chansons exigeantes basées sur le Rock, mais comme le prouve "Metamorpheus", il est aussi un guitariste classique exceptionnel.

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2016 "Reptiles Return"
En 2010, le groupe Moscovite The Re-Stoned avait sorti son premier EP, "Return to the Reptiles", et il est revenu en arrière en 2016 et il a revisité ce premier album avec son album "Reptiles Return", en remaniant les quatre titres studio qui composaient la version initiale, "Return", "Run", "The Mountain Giant" et "Sleeping World".
"Reptiles Return" les associe à des morceaux plus psychédéliques comme "Winter Witchcraft", "Walnut Talks", le proggy "Flying Clouds" et le doucement acoustique "Roots Patter", qui montrent où le multi-instrumentiste fondateur Ilya Lipkin emmène le groupe à l'avenir.
"Reptiles Return" est un album agéable à (re)découvrir!.

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1971: L.A. Woman
Le dernier album des Doors avec Jim Morrison, "L.A. Woman", paru en 1971, est de loin le plus orienté vers le Blues, et l'ardeur poétique du chanteur est intacte, bien que sa voix semble de plus en plus usée et rocailleuse sur certains morceaux.
On y retrouve plusieurs morceaux qui comptent parmi les œuvres les plus belles et les plus dérangeantes du groupe. Le morceau-titre de sept minutes est un classique qui célèbre à la fois le glamour et la corruption de Los Angeles; l'autre long morceau, le sombre et jazzy "Riders on the Storm", montre le groupe dans sa forme la plus mélodique et la plus inquiétante. Ce morceau et le beaucoup plus riche "Love Her Madly" ont été des Hits, et "The Changeling" et "L'America" comptent parmi les meilleurs morceaux de l'album.
"L.A. Woman" est un MUST...

[Danzik]

C’est mon préféré des Doors, dernier et magistral opus.

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1980: Mad Love
Sur "Mad Love", sorti en 1980, Linda Ronstadt s'attaque à la New Wave avec des résultats plutôt mitigés.
Ses albums avec le producteur Peter Asher étaient devenus routiniers et répétitifs. Le prédécesseur de cet album, "Living in the U.S.A." n'avait pas vraiment marché, et un changement s'imposait.
L'insinuant "I Can't Let Go" et l'enjoué "How Do I Make You" permettent à Linda d'atteindre une certaine fraîcheur. Le plus grand succès, la reprise de "Hurts So Bad" de Little Anthony & the Imperials, a une excellente voix et il est encore meilleur grâce aux solos de guitare émouvants de Danny Kortchmar.
Bien que les compositions originales et le style du guitariste Mark Goldenberg aient prédominé, "Mad Love" est surtout connu pour ses trois reprises d'Elvis Costello. Bien que Linda soit plus qu'opposée à l'angoisse de Costello, elle est plus qu'à l'aise sur "Party Girl". La reprise de Costello "Talking in the Dark" clôt l'album sur une note étrangement douce.
Pour l'essentiel, "Mad Love" a bien résisté à l'épreuve du temps et il est certainement différent des albums de Linda qui l'ont précédé et suivi.

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2014: Croz
David Crosby a souvent travaillé avec son fils, James Raymond au sein du groupe appelé CPR.
Raymond est le principal collaborateur de David sur l'album "Croz", paru en 2014, une évocation habile de la brume du début des années 70 de Crosby, filtrée par le professionnalisme du début des années 90.
Comme toujours, Crosby est accompagné par une équipe de poids lourds, et "Croz" est décoré avec goût par des solos sournois de Mark Knopfler et de Wynton Marsalis, l'accent restant toujours mis sur Crosby lui-même. À l'âge de 72 ans, sa voix reste douce, parfois aérienne, et Raymond et lui profitent de ces deux qualités, évoquant parfois le Soft Rock du Crosby, Stills and Nash du début des années 80, mais laissant généralement la musique dériver et s'attarder amicalement, s'installant parfois dans la conscience, se dissipant parfois.
Même avec des chansons aussi dépouillées et obsédantes que "If She Called", Crosby se consacre à des grooves savoureux, et à une production numérique proprement sculptée pour être vraiment l'héritier de "If I Could Only Remember My Name", mais c'est le seul autre album solo de Crosby qui tente de faire face à des émotions et à des sons similaires.

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1992: I Was Warned
Pour son nouvel album chez Mercury, "I Was Warned", paru en 1992, Robert Cray a reconduit la même équipe (producteur et musiciens) et il délivre un opus dans la directe continuation du précédent. Richard Cousins (basse), Jim Pugh (claviers), Kevin Hayes (batterie) et Tim Kaihatsu (guitare).
On trouve de bons moments dans cet album convaincant mais, hélas, peu original: "Just a loser", "I'm a good man", "I was warned", "A picture of broken heart", "Our last time".

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Larry Coryell At Montreux ( 1978)
The Eleventh House de Larry Coryell a été un groupe de Fusion particulièrement intéressant au milieu des années 1970 car, outre le leader, le claviériste Mike Mandel, le bassiste Danny Trifan et le dynamique batteur Alphonse Mouzon, le groupe comprenait le trompettiste Michael Lawrence.
Leur apparition au festival de Jazz de Montreux en 1974 constitue un CD plutôt bref (moins de 34 minutes), mais qui comporte des moments vraiment intéressants.
Coryell commence les débats en jouant de sa guitare acoustique sans accompagnement sur un morceau classique, ce morceau est suivi par quatre originaux passionnés du groupe, pleins de feu et d'électronique datée, et le set se termine par le morceau le plus fort, "The Eleventh House Blues".
Bien que la musique ne soit ni essentielle ni particulièrement innovante, cet album est, malgré tout, souvent stimulant.

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2006: Wild Orchids
"Wild Orchids", paru en 2006, marque le retour de Steve Hackett à ses racines de Rock Progressif. Cet album est, en quelque sorte, son fleuron Art Rock.
Mélange enivrant de David Gilmour, Adrian Belew et Leonard Cohen de l'ère future, les amateurs du genre verront dans cette collection de 13 titres un modèle de démesure, mais pour ceux qui réservent un siège au niveau supérieur du stade de leur cœur pour une narration idiote ("Down Street"), des jams de Blues prolongées ("Blue Child"), des arena-rocks inspirés du King Crimson de l'ère Thrak ("Ego and Id"), des interludes Dixieland ("Why") ou des reprises de Dylan lourdement orchestrées ("Man in the Long Black Coat"), alors cet album impeccable est un véritable succès: cet album impeccable, étonnamment enjoué, tour à tour magnifique est d'une musicalité quasiment supérieure.

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1975: Beginnings
Le premier album solo de Steve Howe, "Beginnings", paru en 1975, a été un véritable échec à côté des albums solo de Jon Anderson et Chris Squire, qui ont tous deux produit des œuvres plus majestueuses et mémorables.
Le jeu est fort tout au long de l'album, mais vers quelle fin? car aucune des chansons n'est particulièrement mémorable, pas plus que la production, et Howe est un piètre chanteur si faible qu'il aurait mieux fait de suivre l'exemple de Peter Banks, son prédécesseur chez Yes, et de s'en tenir aux instrumentaux.

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1971: Other Voices
La perte de Jim Morrison a signifié la disparition des Doors.
Le trio restant composé de John Densmore (batterie / chant), Ray Manzarek (claviers / pédales de basse / chant) et Robbie Krieger (guitare / chant) a sorti l'album "Other Voices" en 1971, dans l'immédiat après-Morrison. Les Doors avaient travaillé sur des idées à présenter à Morrison pour quand il reviendrait d'un congé sabbatique à Paris, en France.
Un avantage indéniable d'"Other Voices" est qu'après avoir été relégué au rang de sidemen, chacun des musiciens se voit offrir un exutoire pour ses chansons et ses talents sous-utilisés. L'ouverture bluesy de Manzarek "In the Eye of the Sun" a des relents de "Down So Long" et de "The Changeling". Cependant, ce qui le caractérise vraiment, c'est le jeu de slide guitare de Krieger pendant le solo, et en réponse à la voix de Manzarek. Krieger est crédité de la majeure partie du matériel, en commençant par l'ode fantaisiste à la monogamie "Variety Is the Spice of Life" Le clin d'œil de Krieger à la chanson "Did You Ever Have to Make Up Your Mind" des Lovin' Spoonful est particulièrement approprié.
La composition éthérée de Densmore / Krieger "Ships w/ Sails" adopte l'ambiance langoureuse de "Riders on the Storm", en particulier pendant la jam instrumentale. Revenant au son brut et prêt de "Roadhouse Blues", "Tightrope Ride" est semi-biographique et définitivement métaphorique, avec des références directes au cofondateur des Rolling Stones décédé, Brian Jones, et apparemment implicites à Morrison. "Down on the Farm" est l'un des morceaux les moins cohérents sur le plan stylistique, oscillant entre une section sereine et légèrement polynésienne qui se transforme en un hoedown rural avant de revenir en arrière. L'entraînante "I'm Horny, I'm Stoned" est sans aucun doute le reflet de l'état dans lequel se trouvaient Krieger, l'auteur de la chanson. Le mélange d'ennui et de paranoïa sous-jacente offre un contraste fascinant. L'incarnation du "Wandering Musician" par Manzarek est empreinte d'une qualité d'âme et d'humanité qui réaffirme l'étendue considérable de son talent d'interprète. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un hommage manifeste à Morrison, il existe quelques parallèles évidents dans "Hang on to Your Life". Le morceau progresse à travers plusieurs sections musicales distinctes, le tempo s'accélérant progressivement jusqu'au double temps, avant de se conclure dans une cacophonie ultime.
Aucune subtilité n'est nécessaire. Même s'ils ne retrouveront jamais leur succès d'antan, les Doors amèneront ce disque dans le Top 40 et effectueront une tournée réussie derrière le projet.
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1982: Get Closer
Sorti en 1982, "Get Closer", paru en 1982, est à bien des égards un album classique de Linda Ronstadt. Il contient le style de chansons qui lui est le plus associé, des ballades Pop à la Country.
L'enregistrement de l'album a duré plus d'un an et des musiciens qui ont joué avec elle pendant des années y participent (dans le cas de Kenny Edwards, il jouait de la basse avec elle depuis The Stone Poneys). La chanson titre a été nominée pour le Grammy de la meilleure performance Rock féminine, et l'album a été nominé pour la meilleure performance populaire féminine.
"It's Gonna Work Out Fine" est un duo avec James Taylor et une reprise du Hit d'Ike & Tina Turner. Linda reprend également en douceur le Hit de Billy Joe Royal "I Knew You When". Un autre morceau remarquable est sa version de la ballade de Jimmy Webb "Easy for You to Say", qui a peut-être même surpassé l'original.

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2016: Lighthouse
Avec la parution de "Lighthouse", en 2016, David Crosby poursuit la renaissance de sa fin de carrière entamée en 2014 avec "Croz", sa véritable suite studio au classique "If I Could Only Remember My Name" de 1971.
Cet album a été produit par Michael League, le leader du groupe Snarky Puppy, qui a coécrit cinq des neuf chansons avec Crosby. Le producteur, fan de longue date de l'album de 1971, a proposé à Crosby d'enregistrer quelque chose de rapide et de sale en quelques semaines. Il a été accueilli avec incrédulité car Crosby était habitué à travailler sur des albums pendant des mois, voire des années. Au bout de trois jours, ils ont terminé trois nouvelles chansons et Crosby a accepté.
Librement inspiré de l'album de 1971, cet album est plus dépouillé, plus immédiat, voire brut par endroits. La guitare acoustique, le chant et les harmonies superposées de Crosby sont accompagnés par League qui joue des guitares et des basses assorties et qui gère les ambiances de studio.
Tout au long de l'album, le tempo et les valeurs de production sont identiques, ce qui produit un effet de rêve agréable mais flou. Il est trop facile d'être absorbé par le son du disque et de ne pas prêter attention aux chansons, dont beaucoup sont très bonnes.
"Lighthouse" est charmant, mais le manque d'attention aux détails émousse certains des talents d'écriture et de jeu proposés.

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1993: Shame + a Sin
Avec "Shame + a sin", paru en 1993, Robert Cray est, pour la première fois, l'unique producteur du disque. Il délivre encore une belle tranche de Soul-Blues moderne et cuivrée avec "1040 blues", "Some pain some shame", "Leave well enough alone", "Up and down".
On retient aussi une belle reprise d'Albert King "You're gonna need me" avec la participation de son ancien mentor, Albert Collins.

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Standing Ovation (1978)
L'album "Standing Ovation" de Larry Coryell, paru en 1978, est un mélange de classique, de chansons indiennes traditionnelles, d'originaux et même de Funk modifié, joué par Coryell et Lakshminarayana Subramaniam au violon et au tampura.
Coryell joue également un peu de piano et s'avère un partenaire efficace, bien que les sauts stylistiques soient parfois un peu déroutants.

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2007: Tribute
L'album "Tribute" de Steve Hackett, paru en 2007, est essentiellement un hommage de Steve Hackett au grand guitariste classique Espagnol, Andres Segovia, jouant certaines de ses compositions préférées de Segovia.
Les styles de composition sont des morceaux allant du baroque aux styles espagnols du 20ème siècle, tous exécutés par Hackett avec précision et passion à la fois. Ses interprétations de ces compositions sont cependant originales, et il utilise souvent un toucher plus doux que les guitaristes classiques plus connus, ce qui donne à toutes ces compositions une saveur unique.
Cet album est idéal pour les aficionados de la guitare classique qui sont également de grands fans de Steve Hackett.

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1979 : The Steve Howe Album
Le deuxième album de Steve Howe, "The Steve Howe Album', paru en 1979, est certainement son enregistrement le plus essentiel.
Ce disque contient les compositions les plus fortes et les plus originales de Howe. Cet album est unique et Howe s'aventure en dehors de son domaine en se plaçant dans un contexte Country / Bluegrass pour la plupart des compositions, et c'est ce qui rend ce projet si attrayant. Avec Graham Preskett au violon sur "The Continental", Howe produit ce qui ressemble à un véritable Hoedown.
La moitié des morceaux sont joués par Howe seul, notamment "Surface Tension", sa composition pour guitare espagnole solo. D'autres morceaux sont joués par d'anciens compagnons de Yes, Alan White, Bill Bruford et Patrick Moraz, ainsi que par Claire Hamill, qui chante magnifiquement sur "Look Over Your Shoulder". Seule une autre chanson est chantée : "All's a Chord", sur laquelle le chant de Howe est maladroit mais séduisant. La chanson, composée de plusieurs mouvements et styles musicaux (dont le classique), met en scène Howe sur huit instruments à cordes différents, dont la basse, la pedal steel, le sitar, le banjo, la mandoline et sa marque de fabrique, la Gibson ES 175 D, une guitare électrique-acoustique au corps profond. Sur ces deux compositions, Howe, équipé uniquement de sa Gibson Les Paul, est accompagné d'un ensemble de cordes pour son interprétation du Concerto en ré, deuxième mouvement, de Vivaldi, et d'un orchestre de 59 musiciens pour le "Double Rondo". Andrew Jackman, qui a été orchestrateur et chef d'orchestre sur Fish Out of Water de Chris Squire quelques années plus tôt, dirige l'ensemble.
"The Steve Howe Album' est l'aboutissement de tous les genres musicaux que Howe aime tant, joués et arrangés de manière exquise. La pochette intérieure représente de façon colorée tous les instruments à cordes que Howe a utilisés sur les enregistrements, et la peinture de Roger Dean sur la pochette complète l'ensemble.
N.B.: La qualité sonore du disque compact importé du Japon est inégalée, incroyablement nette et vibrante.