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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 27 août 2024 06:53

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1994 - Reap the Whirlwind
Sur son album solo "Reap the Whirlwind', paru en 1994, Carla Olson est entourée de nombreux "noms", de Mick Taylor à Percy Sledge en passant par l'ancien Raider Mark Lindsay, mais sa voix gutturale et ses chansons solides restent au centre de l'attention. "Rock Of Ages" et "Playing With Life" ont un côté "Exile on Main Street", tandis que son duo Soul avec Percy Sledge sur "Honest as Daylight" se déroule comme un coucher de soleil à Memphis.
Sa chanson "Kinderwars" jette un regard émouvant sur les effets de la violence de la rue sur les enfants. Et puis il y a l'amusement avec Mark Lindsay sur une reprise exubérante de "Ups and Downs" des Raiders. La combinaison du Rock puissant et de l'actualité poignante d'Olson fait de cet album un succès incontestable...


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » mar. 27 août 2024 09:02

Phil a écrit :
lun. 26 août 2024 20:51
Certainement. Sinon, voici un excellent live de la tournée Hemispheres.

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Put'...

quelle set list d'enfer. :confusezzz: :super: Bien mieux que All The World (trop tôt) et Exit Stage Left (trop tard). :chapozzz:
Je veux dire, que là, il y a tout ce qu'il faut et pas vraiment besoin de plus. :ange:

Comment est le son sur ce bootleg?
on le trouve encore ce pirate à un prix raisonnable?? :gratzzz:

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Message par alcat01 » mar. 27 août 2024 09:28

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1998 CPR
CPR, c'est un groupe composé de David Crosby, du guitariste Jeff Pevar et du claviériste James Raymond.
L'album "CPR", paru en 1998, est étonnamment familier, nouveau et intriguant. Pour tous les fans des meilleurs travaux de David Crosby au fil des ans, "CPR" donne l'impression d'avoir atteint son but.
Avec l'aide plus qu'admirable de Pevar et de Raymond, Crosby offre un joyau qui brille avec toute la magie de l'ancien et l'enthousiasme du nouveau. Les harmonies sont riches et la musique est texturée avec un amour qu'on ne trouve pas facilement de nos jours.
Ce qui rend cet album encore plus extraordinaire, c'est que Raymond est le fils dont Crosby n'a jamais entendu parler jusqu'à ce qu'ils s'unissent juste avant que Crosby ne perde la vie à cause d'une insuffisance hépatique.
Leur amour et leur respect pour leurs talents respectifs, ainsi que pour celui de Pevar, transparaissent dans chaque morceau de ce disque...


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Message par alcat01 » mar. 27 août 2024 12:32

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1989 – Mekanïk Kommandöh
"Mekanïk Kommandöh" est un album studio de Magma. Bien qu'enregistré en 1973, il n'est paru qu'en 1989 sur le label Seventh Records.
Ce disque, à ne pas confondre avec "Mekanïk Destruktïw Kommandöh", présente une version antérieure et assez différente du classique "MDK" de Magma. Depuis sa première courte version, gravée durant l'Eté 1971 sur la compilation "Puissance 13 + 2", jusqu'à la version présentée au Printemps 1973 sur l'album du même nom, le morceau a connu un long mûrissement.
Dernière étape avant la version définitive, la version proposée, enregistrée en Janvier 1973, est le reflet du concert donné par Magma lors du festival Sigma de Bordeaux deux mois auparavant. Son intérêt réside dans la présence des chœurs de l'orchestre de la Storchhaus, crée pour l'occasion, venus renforcer Stella et Klaus, ainsi que dans la facture essentiellement acoustique de son interprétation.
Cet orchestre était essentiellement constitué de chœurs, une dizaine selon Christian Vander. Le nom de l'orchestre, choisit par Vander, provient d'une nouvelle de l'écrivain Belge Jean Ray: Storchhaus ou La Maison des cigognes (1960). À l'époque, le label de Magma, A&M, refusa de publier cette version.


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Message par andy » mar. 27 août 2024 14:15

Phil a écrit :
lun. 26 août 2024 10:20
alcat01 a écrit :
dim. 25 août 2024 18:35
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1978 : Hemispheres
L'album "Hemispheres" de Rush, sorti en 1978, marque la transition du groupe de gros mangeurs de riffs vers un groupe d'Art Rock à part entière. Lee, Lifeson et Peart utilisent un certain nombre de trucs du Prog Rock: des chansons longues, des suites en plusieurs parties, de longs passages instrumentaux, des tempos et des signatures temporelles qui changent rapidement, des riffs compliqués à l'unisson et des orchestrations de synthétiseurs.
Pour parvenir à une plus large palette progressive du son, Alex Lifeson a commencé à expérimenter avec la guitare classique et la douze cordes, et Geddy Lee y a ajouté de la pédale de basse-synthétiseurs et du Minimoog. De même, Peart aux percussions s'est diversifié avec des triangles, un glockenspiel, des blocs de bois, des cowbells, des timbales, un gong et des carillons.
C'est tout à l'honneur de Rush que ces éléments rehaussent leur son au lieu de l'obscurcir. Au-delà des ajouts d'instrument, le groupe se maintient dans la foulée avec le mouvement Rock Progressif en continuant à composer de longues et conceptuelles chansons inspirées par la science-fiction et la fantasy.
Les textes, dont la plupart sont écrits par Peart, ont été fortement influencée par la poésie classique, la littérature fantastique, la science-fiction, et les écrits de la romancière Ayn Rand.
N.B.: "La Villa Strangiato" deviendra l'un des morceaux les plus appréciés du groupe dans les années 70 et un favori de longue date pour les concerts.

En presque 50 ans de carrière, le groupe n'est venu qu'UNE SEULE FOIS EN FRANCE : Paris, Zénith, 1er mai 1992. :faché2: Et je n'ai pas eu la chance d'y être. :/ Là, on parle d'une reformation avec un nouveau batteur. Rush sans Neil Peart a t-il un quelconque intérêt ? :siffle:
excellent cet album de rush que j ai en vinyle et present au zenith avec primus en 1ere partie !

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Message par alcat01 » mar. 27 août 2024 14:32

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2016 Ride Or Die
La réapparition de Devon Allman en solo sur "Ride or Die", en 2016, est un exercice de maturité spirituelle et musicale. Il joue de la guitare et de la basse, et assure avec passion le chant principal et les chœurs. Il a également produit certains morceaux en solo et d'autres avec son compère de longue date Tom Hambridge, qui a mixé et masterisé l'album et joué de la batterie. Le guitariste Tyler Stokes, le bassiste Steve Duerst et le claviériste Kevin McKendree sont également de la partie, de même que le saxophoniste Ron Holloway et le violoniste Bobby Yang.
Allman a écrit ou coécrit tous les morceaux sauf deux. Hambridge a contribué à un titre et le set se termine par une reprise surprenante. L'approche d'Allman est toujours enracinée dans le Blues électrique musclé, mais il enveloppe ces sons dans un Hard Rock accrocheur, une Soul vintage, et du Rhythm & Blues.
"Find Ourselves", avec le saxophone ténor doux et grinçant et le B-3 qui s'envole, fait directement référence à Muscle Shoals, et Allman conseille efficacement à l'auditeur de se lever et de s'accrocher au but de la vie.
Le titre de l'album est utilisé dans le crépitant "Galaxies", où Allman est porté par une ligne de guitare cinglante, des percussions latines et un excellent B-3. Alors que "Lost" et "Watch What You Say" sont des Rocks acoustiques qui atteignent des sommets dynamiques, "Shattered Times" est un Funk électrique marécageux. "Pleasure & Pain" est un appel Soul Rock midtempo à un être aimé qui désire l'oubli pour échapper aux difficultés inhérentes à la vie quotidienne. Avec des ruptures de rythme, un piano Rhodes et une guitare jazzy, Allman et son groupe font passer le message avec conviction. "Hold Me", avec son piano Soul et son refrain Rock & Roll vintage, évoque les premiers Smokey Robinson et Doc Pomus. "Live from the Heart" commence avec une 12 cordes, une caisse claire et un B-3 frémissant. Il se transforme en un hommage improbable mais direct à Curtis Mayfield. Des paroles simples, sages et affirmant la vie se combinent à une accroche irrésistible, ce qui en fait un moment fort de l'album. La fin de l'album est une excellente réimagination de "A Night Like This" de Cure, sous la forme d'un Rock midtempo, avec des guitares électriques tonitruantes et un superbe break de saxophone. Allman améliore l'arrangement mais son chant est une expression sans fard de la vulnérabilité offerte par un baryton profondément masculin, grinçant et soulful.
"Ride or Die" est convaincant et c'est la première fois qu'Allman montre une confiance totale dans sa musique, qu'il n'a plus rien à prouver à personne d'autre que lui-même. Les belles chansons de ce disque sont l'expression pure et dure de ses questions et de ses convictions, dans un langage musical convaincant...


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Message par andy » mar. 27 août 2024 15:02

devon allman vu une fois live en banlieue parisienne , pas mal , j ai pas encore d albums de lui

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Message par alcat01 » mar. 27 août 2024 16:44

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1977 Lust For Life
Sur "Lust for Life", sorti en 1977, Iggy Pop a décidé qu'il était temps de donner un coup de pied dans la fourmilière, en abandonnant l'introspection midtempo de son premier album et en recommençant à faire du Rock.
Musicalement, "Lust for Life" est un album agressif, en grande partie grâce au batteur Hunt Sales et à son frère bassiste Tony Sales. Les Sales prouvent qu'ils étaient une section rythmique de première classe, déployant leur puissance et leur esprit sur le morceau-titre, le groove dur de "Tonight" et l'assaut Néo-Punk de "Neighborhood Threat". Avec les guitaristes Ricky Gardiner et Carlos Alomar à leurs côtés, ils forment un groupe de Rock dur et râblé, capable de faire passer Iggy à la vitesse supérieure. David Bowie joue du piano et produit, mais sa présence ne se fait pas sentir sur cet album.
En tant que parolier et chanteur, Iggy a relevé le défi du matériel; s'il est toujours obsédé par les drogues ("Tonight"), la décadence ("The Passenger") et les mauvaises décisions ("Some Weird Sin"), le titre de l'album suggére qu'il peut éviter quelques-unes des tentations qui croisent son chemin, et des chansons comme "Success" affichent une joie arrogante qui confirme qu'Iggy est de retour à pleine puissanc
Sur "Lust for Life", Iggy Pop a réussi à canaliser la puissance agressive de son travail et le résultat est intelligent, drôle, nerveux et Hard Rock.
C'est, à mon avis, le meilleur album de la carrière solo d'Iggy Pop.


Phil
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Message par Phil » mar. 27 août 2024 18:01

Cooltrane a écrit :
mar. 27 août 2024 09:02
Phil a écrit :
lun. 26 août 2024 20:51
Certainement. Sinon, voici un excellent live de la tournée Hemispheres.

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quelle set list d'enfer. :confusezzz: :super: Bien mieux que All The World (trop tôt) et Exit Stage Left (trop tard). :chapozzz:
Je veux dire, que là, il y a tout ce qu'il faut et pas vraiment besoin de plus. :ange:

Comment est le son sur ce bootleg?
on le trouve encore ce pirate à un prix raisonnable?? :gratzzz:
C'est un soundboard. Tu me transmets ton mail et je te l'envoie via wetransfer :super:

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Message par alcat01 » mar. 27 août 2024 18:34

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1976 - Sibling Rivalry
Bien que The Rowans, Peter (guitare / mandoline / voix), Lorin (guitare / voix) et Chris (guitare / flûte), soient originaires du Massachusetts, leurs penchants ruraux refont surface sur leur album "Sibling Rivalry", paru en 1976, qui est sans doute le plus accessible à ce jour.
Les forces du trio sont évidentes à la fois dans leur écriture et dans leur style d'interprétation éclectique. C'est une arme à double tranchant, car cela les rend également difficiles à "commercialiser" de manière adéquate auprès du public typique de la musique Pop du milieu des années 70. En effet, le terme "Progressive Bluegrass" semble approprié pour décrire les orientations modernes qui fusionnent la stricte lignée acoustique et les prouesses du Bluegrass avec un certain nombre d'éléments disparates, tels que le Jazz, la Pop et le Country Rock.
Ils s'aventurent aussi dans une ambiance Rocksteady Rasta sur "Love Is" et même dans un 'Middle of the road' direct sur "Ooh My Love", légèrement influencé par la Soul de Philadelphie. Ils ne s'éloignent cependant pas très longtemps, puisque "Tired Hands", "Mongolian Swamp/Kings Men" et le long morceau de plus de huit minutes, "Joaquin Murrieta", s'aventurent plus près de leurs ancêtres conventionnels. Ce dernier titre est l'un des exemples les plus évidents de la capacité de Peter Rowan à enrichir une ballade à saveur espagnole d'un sens de la tradition Bluegrass résolument américaine. La voix aérée de "If I Only Could" a permis aux Rowan de figurer dans les Charts, évoquant le son décontracté et légèrement folklorique d'autres groupes de la côte ouest tels que the Eagles et America. Il en va de même pour le tout aussi aimable "No Desanimes Amor (Don't Disappoint Love)", qui fournit également une toile de fond appropriée pour leurs robustes harmonies à trois voix.
"Sibling Rivalry" est recommandé comme point de départ idéal pour les curieux...


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Message par alcat01 » mer. 28 août 2024 09:12

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Rush 1981 : Moving Pictures
La popularité de Rush a atteint son apogée avec la publication de "Moving Pictures", paru en 1981.
Cet album continue exactement là où "Permanent Waves" en était resté, dans le prolongement de la tendance très accessible et conviviale, commercialement Pop-Rock Progressif, qui contribue à la poussée sous le feu des projecteurs.
"Tom Sawyer", est probablement le morceau du groupe le plus connu avec "Limelight", et ils reçoivent des échos satisfaisants de la part des auditeurs des stations de radio.
"Moving Pictures" est le dernier album où figure une longue chanson, avec les plus de dix minutes de "The Camera Eye".
La chanson contient également le plus lourd usage de synthétiseurs par le groupe à ce moment-là, suggérant que la musique de Rush était en train de changer de direction une fois de plus.
Le disque atteint le numéro 3 au Billboard 200 des albums et il a été certifié Quadruple Platine par la Recording Industry Association of America.


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Message par alcat01 » mer. 28 août 2024 09:47

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Between A Rock And The Blues (2009)
Pour "Between A Rock And The Blues"j paru en 2009 sur Stony Plain, Joe Louis Walker co-produit l'album avec Duke Robillard.
On trouve de superbes morceaux comme le furieux "I'm tide", "Eyes like a cat", "If there's a heaven", "I've been down", le remarquable slow blues "Hallways" et l'acoustique "Send you back" (avec l'harmonica de Sugar Ray Norcia).
A noter la belle prestation de Bruce Katz aux claviers.


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Message par Cooltrane » mer. 28 août 2024 10:12

alcat01 a écrit :
mer. 28 août 2024 09:12
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Rush 1981 : Moving Pictures
Perso, j'arrête ici ... Bien sûr j'ai écouté les trois suivants (jusqu'o Pwer Xindows), mais j'en arrivais à détester leur musique à chaque nouvelle plaque qui sortait.

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Message par alcat01 » mer. 28 août 2024 12:39

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Chris Farlowe & The Thunderbirds - 1985 Out of the Blues
L'album "Out of the Blue", paru en 1985, marque le retour de Chris Farlowe à la Soul music et au Blues Américains, après une interruption de dix ans due à un accident de la route et à une série de concerts avec d'autres musiciens.
C'est comme s'il avait repris là où il s'était arrêté chez Immediate Records en 1970, sans perdre une miette, en commençant par "I Ain't Superstitious" de Willie Dixon, il sonne si Américain et si noir que les auditeurs peuvent encore faire des doubles prises après 20 ans sous les feux de la rampe pour le chanteur.
"The Thrill Is Gone" et "Ain't No Love in the Heart of the City" sont parmi les meilleurs morceaux, mais l'ensemble de l'album en vaut la peine.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 28 août 2024 14:34

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Firebird 2000 Firebird
Le premier album de Firebird, éponyme, est une moitié de Blues Rock de qualité, une moitié plus quelconque.
C'est du Heavy Stoner Rock avec une touche de Rock des années 70 assez décontracté et accrocheur. Pourtant, il s'agit de la musique du 21e siècle, avec le guitariste Bill Steer (Carcass / Napalm Death), le batteur Ludwig Witt (Spiritual Beggars) et le bassiste organiste Leo Smee (Cathedral).
Steer est la star de ce groupe. Son chant n'est pas mal non plus et il s'accorde bien avec le style et le timbre de la musique. La basse et la batterie sont, par contre, assez quelconques.
Ce nouveau projet de Steer, sorti de l'ombre avec un bon son, bluesy et plein de groove, s'éloigne certainement des anciens ou même des derniers morceaux de Carcass.
"Firebird" vole bien au-dessus de la tête des groupes de Stoner d'aujourd'hui. C'est du Blues Rock des années 90 avec des guitares plus agressives. Très agréable à écouter.
N.B.: "Through the Fields" est remarquable.


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Message par alcat01 » mer. 28 août 2024 16:34

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1967: The Velvet Underground and Nico
Il ait fallu plus d'une décennie pour que les ventes de l'album "The Velvet Underground and Nico" atteignent les six chiffres, le Glam, le Punk, la New Wave, le Goth, le Noise et presque tous les autres mouvements Rock ont une dette audible envers cet album.
Il serait certainement difficile de citer un album de Rock dont l'influence a été aussi large et omniprésente que cet opus.
The Velvet Underground a un son plus distinctif que n'importe quel autre groupe: Ce qui frappe le plus encoe aujourd'hui,, c'est la diversité de l'album: Le groupe plonge dans la Pop rêveuse ("Sunday Morning"), le Hard Garage Rock ("Waiting for the Man"), le R&B dépouillé ("There She Goes Again") et les chansons d'amour discrètes ("I'll Be Your Mirror") en créant des sons sans précédent dans la Pop.
L'exploration lyrique par Lou Reed des drogues et du sexe pervers a toujours reçu le plus d'attention de la part de la presse, mais la musique jouée par Reed, John Cale, Sterling Morrison et Maureen Tucker est aussi radicale que les paroles qu'elle accompagne.
La discorde vivifiante de "European Son", la beauté troublante de "All Tomorrow's Parties" et la dynamique expressive de "Heroin" restent aussi fascinantes que le jour où elles ont été enregistrées. Bien que l'importance des contributions de Nico ait été débattue au fil des ans, elle s'inscrit dans la perspective du groupe en ce sens qu'elle ne ressemble guère à une chanteuse de Rock typique.
Si la présence d'Andy Warhol en tant que producteur était principalement une question de signature des chèques, sa notoriété a permis au Velvet Underground d'enregistrer son matériel sans compromis, ce qui aurait été impossible dans la plupart des autres circonstances.
Peu d'albums de Rock sont aussi importants que "The Velvet Underground and Nico", et moins encore ont perdu aussi peu de leur pouvoir de surprise et d'intrigue plus de 50 ans après leur sortie...


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 28 août 2024 18:33

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1988 Instinct
L'album "Instinct" de Iggy Pop, paru en 1988, a un son solide et uniformément dur grâce à Steve Jones, l'ancien guitariste des Sex Pistols. Toutes les chansons sont bonnes, et le jeu de guitare et le chant sont incroyablement cool, sans oublier le superbe son de la batterie de Paul Garisto, ancien Psychedelic Furs.
Les titres "Cold Metal" et "High On You" sont particulièrement bons, mais le niveau ne baisse pratiquement jamais.
1988 est une année où le Hard Rock et le Heavy Metal dominaient les ondes et "Instinct" est un disque qui a ouvert la voie à la vague de Metal des années quatre-vingt-dix.
Le résultat est une collection de morceaux de Hard Rock sans fioritures, aux sonorités sordides. Il n'y a pas de solos de guitare tape-à-l'œil. Il n'y a qu'un Hard Rock basique et sale, comme seul Iggy peut et sait le faire.


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Message par lienard » mer. 28 août 2024 19:55

alcat01 a écrit :
mar. 27 août 2024 18:34
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1976 - Sibling Rivalry
Bien que The Rowans, Peter (guitare / mandoline / voix), Lorin (guitare / voix) et Chris (guitare / flûte), soient originaires du Massachusetts, leurs penchants ruraux refont surface sur leur album "Sibling Rivalry", paru en 1976, qui est sans doute le plus accessible à ce jour.
Les forces du trio sont évidentes à la fois dans leur écriture et dans leur style d'interprétation éclectique. C'est une arme à double tranchant, car cela les rend également difficiles à "commercialiser" de manière adéquate auprès du public typique de la musique Pop du milieu des années 70. En effet, le terme "Progressive Bluegrass" semble approprié pour décrire les orientations modernes qui fusionnent la stricte lignée acoustique et les prouesses du Bluegrass avec un certain nombre d'éléments disparates, tels que le Jazz, la Pop et le Country Rock.
Ils s'aventurent aussi dans une ambiance Rocksteady Rasta sur "Love Is" et même dans un 'Middle of the road' direct sur "Ooh My Love", légèrement influencé par la Soul de Philadelphie. Ils ne s'éloignent cependant pas très longtemps, puisque "Tired Hands", "Mongolian Swamp/Kings Men" et le long morceau de plus de huit minutes, "Joaquin Murrieta", s'aventurent plus près de leurs ancêtres conventionnels. Ce dernier titre est l'un des exemples les plus évidents de la capacité de Peter Rowan à enrichir une ballade à saveur espagnole d'un sens de la tradition Bluegrass résolument américaine. La voix aérée de "If I Only Could" a permis aux Rowan de figurer dans les Charts, évoquant le son décontracté et légèrement folklorique d'autres groupes de la côte ouest tels que the Eagles et America. Il en va de même pour le tout aussi aimable "No Desanimes Amor (Don't Disappoint Love)", qui fournit également une toile de fond appropriée pour leurs robustes harmonies à trois voix.
"Sibling Rivalry" est recommandé comme point de départ idéal pour les curieux...

Il y a très peu de temps de cela, je me suis demandé, sans trop y croire si tu allais un jour parler des Rowans ... ou pas. :)

Ils étaient (sont) trois frangins et l'ainé Peter a vite sombré dans le country MAIS quand ses deux autres frangins le rejoignent, ça donne un Soft/Country Rock d'un tout autre calibre .. je possède 3 33t + un cd qu'un membre de l'ancien forum m'avait dégoté (merci beaucoup à lui, dont j'ai oublié le nom.. et un double CD acheté en 2012.

A noter qu'ils ne s'appellent (Rowans) que lorsqu'ils sont trois et (Rowan) lorsque Chris & Lorin jouent ensemble Mais sans Peter.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » jeu. 29 août 2024 08:09

lienard a écrit :
mer. 28 août 2024 19:55
alcat01 a écrit :
mar. 27 août 2024 18:34
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1976 - Sibling Rivalry
Bien que The Rowans, Peter (guitare / mandoline / voix), Lorin (guitare / voix) et Chris (guitare / flûte), soient originaires du Massachusetts, leurs penchants ruraux refont surface sur leur album "Sibling Rivalry", paru en 1976, qui est sans doute le plus accessible à ce jour.
Les forces du trio sont évidentes à la fois dans leur écriture et dans leur style d'interprétation éclectique. C'est une arme à double tranchant, car cela les rend également difficiles à "commercialiser" de manière adéquate auprès du public typique de la musique Pop du milieu des années 70. En effet, le terme "Progressive Bluegrass" semble approprié pour décrire les orientations modernes qui fusionnent la stricte lignée acoustique et les prouesses du Bluegrass avec un certain nombre d'éléments disparates, tels que le Jazz, la Pop et le Country Rock.
Ils s'aventurent aussi dans une ambiance Rocksteady Rasta sur "Love Is" et même dans un 'Middle of the road' direct sur "Ooh My Love", légèrement influencé par la Soul de Philadelphie. Ils ne s'éloignent cependant pas très longtemps, puisque "Tired Hands", "Mongolian Swamp/Kings Men" et le long morceau de plus de huit minutes, "Joaquin Murrieta", s'aventurent plus près de leurs ancêtres conventionnels. Ce dernier titre est l'un des exemples les plus évidents de la capacité de Peter Rowan à enrichir une ballade à saveur espagnole d'un sens de la tradition Bluegrass résolument américaine. La voix aérée de "If I Only Could" a permis aux Rowan de figurer dans les Charts, évoquant le son décontracté et légèrement folklorique d'autres groupes de la côte ouest tels que the Eagles et America. Il en va de même pour le tout aussi aimable "No Desanimes Amor (Don't Disappoint Love)", qui fournit également une toile de fond appropriée pour leurs robustes harmonies à trois voix.
"Sibling Rivalry" est recommandé comme point de départ idéal pour les curieux...

Il y a très peu de temps de cela, je me suis demandé, sans trop y croire si tu allais un jour parler des Rowans ... ou pas. :)

Ils étaient (sont) trois frangins et l'ainé Peter a vite sombré dans le country MAIS quand ses deux autres frangins le rejoignent, ça donne un Soft/Country Rock d'un tout autre calibre .. je possède 3 33t + un cd qu'un membre de l'ancien forum m'avait dégoté (merci beaucoup à lui, dont j'ai oublié le nom.. et un double CD acheté en 2012.

A noter qu'ils ne s'appellent (Rowans) que lorsqu'ils sont trois et (Rowan) lorsque Chris & Lorin jouent ensemble Mais sans Peter.
J'aime bien ce petit groupe sans prétention!
Modifié en dernier par alcat01 le jeu. 29 août 2024 08:13, modifié 1 fois.

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alcat01
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Message par alcat01 » jeu. 29 août 2024 08:11

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1977 Jubilation
L'album "Jubilation" de The Rowans, paeu en 1977, a pratiquement abandonné les courants musicaux multiples et disparates qui définissaient pratiquement l'unicité des Rowans. Malheureusement, une grande partie du contenu de ce disque semble avoir été conçue pour créer un son moins éclectique et plus compatible avec la Pop.
Même leurs harmonies cristallines semblent forcées, comme le prouve le midtempo d'ouverture "Best of Friends", ou le synthétiseur sans âme de Bernie Krause qui pleurniche tout au long de la ballade sirupeuse "New Horizons". "Don't Say Goodbye", l'une des meilleures contributions de Peter Rowan, fait appel à un autre musicien invité de renom, Stephane Grappelli. Le morceau prend un groove Jazz discernable du Hot Club de France qui est tout simplement irrésistible lorsqu'il est associé aux vocaux à trois voix du trio. L'arrangement de cordes compact d'Andy Narell tente également de sauver les procédures sur l'émouvant et légèrement baroque "Love's Secret Sighs" de Chris et Peter. Le disco-isant "Hoo Doo Love" est une tentative de R&B très caucasienne et tout aussi décevante, qui prépare les cuivres insipides et effrontés de "Lovelight". Bien qu'indéniablement léger, le tropique "Calle Music" conclut "Jubilation" de la même manière terne qu'il a commencé.
Il est compréhensible que la maison de disques du trio n'ait pas été en mesure de commercialiser l'album auprès du même public que celui qui avait pu apprécier leurs œuvres précédentes.
Bien qu'il s'agisse de leur dernier album sur Asylum, les Rowan se réunissent à nouveau au cours des années suivantes et reçoivent un accueil nettement plus chaleureux sous le nom de Peter Rowan & the Rowan Brothers.










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