You Can Always Turn Around 2010
Co-produit par Doug Yoel, Francis Dreyfus et Lucky Peterson, "You Can Always Turn Around" est un projet acoustique qui montre que Peterson est aussi un grand spécialiste de la guitare à résonateur. Son chant a gagné en passion et en émotion.
Sur cet album brut et dépouillé, on trouve de remarquables réussites comme "I believe I'll dust my broom", une superbe relecture de "Statesboro blues", les intonations Folk de "I'm new here", "Why are people like that", "I wish I knew how it would feel to be free", l'autobiographique "Four little boys", "Death don't have no mercy".
Un opus puissant et achevé qui mérite absolument une écoute attentive.
2020: Carnivorous
En 2020, un nouvel album "Carnivorous" est sorti sous le nom de Hawkwind Light Orchestra dans une pochette digipak avec livret de 20 pages comprenant les paroles des chansons, les crédits et les images. Des copies de précommande initiales de Cherry Red avaient été émises avec une image de carte postale du groupe comme un faux écran.
L'album a été entièrement enregistré en lock-out pendant la pandémie de coronavirus. Le titre de l'album est, par ailleurs, un anagramme de Coronavirus.
La perte de tournées et les revenus qui y sont associés ont poussé les musiciens à être encore plus créatifs pour survivre, et cela s'applique à ce que Hawkwind présente, sous le couvert du Hawkwind Light Orchestra.
Brock l'avait commencé en tant que projet solo pendant l'Hiver 2019, avec des contributions ajoutées par les membres du groupe, le batteur Richard Chadwick et Magnus Martin aux claviers et à la guitare, en Janvier et Février avant le début du confinement, mais il a été principalement enregistré pendant celui-ci.
La pandémie ayant empêché la participation de tous les membres, l'absence de certains membres provoque le suffixe 'Light Orchestra'.
Adoptant la technologie moderne et enregistrant de manière isolée, le trio a enregistré isolément et sorti son dernier album "Carnivorous" et les musiciens prouvent qu'ils sont toujours en feu après un demi-siècle d''existence.
Il y a de grands moments psychédéliques et on n'a pas l'impression que le disque ait été enregistré sur le fil, au lieu de cela, il est accroché aussi organiquement et soniquement que certains des meilleurs albums de Hawkwind. Ils ont créé un son de groupe presque complet, avec des textures classiques de Hawkwind qui sont serieuses et bien concentrées. C'est une grande réussite car, de par sa conception, cet album n'était pas véritablement destiné à être enregistré avec le groupe complet, mais à la première écoute, il n'est pas évident qu'il en soit ainsi, telle est la qualité et la puissance des sons contenus.
Il va de soi qu'un groupe aussi enraciné dans la science-fiction et la fantaisie que Hawkwind se devait d'enregistrer un album inspiré de l'épidémie de COVID-19 pendant le confinement. Les chansons abordent divers sujets, le plus évident étant un regard barbelé sur la pandémie avec deux titres dans des styles opposés, mais ils fonctionnent si bien ensemble de cette manière inimitable du groupe.
Dès le départ, c'est du pur classique Hawkwind, et avec Brock à la basse, aux guitares, aux claviers et aux effets, ainsi que l'écriture de 13 des 15 titres de cet album, sa voix, ses paroles et ses prouesses musicales sont au premier plan tout au long de cet album, et il est aussi pointu que jamais sur le plan musical et lyrique.
Musicalement, c'est un bon album et Chadwick, comme toujours, fournit l'ancre stable qui permet à Brock et Martin de tisser leurs tapisseries sonores, et bien qu'ils n'aient pas été avec le groupe très longtemps avant le confinement, Martin s'est parfaitement intégré et il semble qu'il a toujours fait partie de la famille Hawkwind.
Avec toutes les caractéristiques classiques des guitares haletantes ("Dyna-mite") , des synthés qui bipsent ("Void Of Wasteland") et des tambours propulsifs bien en place, "Carnivorous" est un album qui répond à des préoccupations très contemporaines.
C'est un album fort qui marque le moment où la vision musicale de Hawkwind et les événements contemporains se heurtent. ils créent un album convaincant et honnête, qui tient un miroir de la société et ne se retient pas de dire ce qu'il voit.
Cet opus montre que le groupe peut encore exploiter de riches couches de psychédélisme et avoir encore quelque chose de nouveau à dire à la fois lyriquement et musicalement après une carrière de 50 ans.
Pour les fans, cette version vaut la peine d'être obtenue. Pour les autres, elle vaut le coup d'être écoutée, et qui sait? peut-être serez-vous convertis!...
Anyway the Wind Blows (1999)
Bill Wyman's Rhythm Kings est un véritable combo all-star. Georgie Fame et Paul Carrack vocalisent aux côtés de Gary Brooker aux claviers, Albert Lee et Andy Fairweather-Low à la guitare, Chris Rea et Mick Taylor à la slide, et Nicky Hopkins aux claviers, mais pas tous sur le même morceau.
Dans l'album "Anyway the Wind Blows", paru en 1999, la chanson "Spooky" des Classics IV semble étrangement sans vie. Le groupe interpréte des morceaux de J.J. Cale, Dan Hicks, Mose Allison, Willie Dixon et une poignée d'originaux de Wyman dans les traditions du Jazz et du R&B, et seul Fame se livre à une performance fantaisiste et caractéristique sur la chanson "Walking One and Only" de Dan Hicks; sa voix tout au long du projet est le point le plus élevé du projet.
Wyman semble parfaitement heureux de s'exprimer tout au long de l'album, bien que les contributions d'Eric Clapton et de Peter Frampton n'aient pas de réelle conséquence. En fait, le rôle principal de Clapton sur "Gee Baby Ain't I Good to You" n'est pas exceptionnel...
2008 – Good Evening...
L'album "Good Evening..." de Venice, ,paeu en 2008, est turé d'un concert acoustique live enregistré à Eindhoven, aux Pays-Bas, en Décembre 2007.
Venice avait réussi à conquérir le cœur des auditeurs néerlandais grâce à un set acoustique dans les Two Meter Sessions de Jan-Douwe Kroeske. Le groupe s'est, depuis, retrouvé de nouveau en concert: extrêmement populaire aux Pays-Bas, il est pratiquement inconnu ailleurs...
Et tout comme "Live" quelques mois plus tôt, ils ont décidé d’enregistrer leur album aux Pays-Bas où Il a décidé de jouer un set entièrement acoustique, attirant l’attention sur leur grande force: le chant polyphonique.
Les fans sont gâtés avec une reprise de "Horse With No Name" d’America, une version inspirée de "The Family Tree" et quatre nouveaux morceaux.
1991: Rumour and Sigh
Richard Thompson est un chanteur passionné, un auteur-compositeur convaincant et un guitariste exceptionnel, même si ses partisans les plus fidèles concéderont que la nature austère de ses chansons et la production sans fioritures de beaucoup de ses albums rendent la majeure partie de son catalogue difficile à glisser pour les non-initiés.
"Rumor and Sigh" de 1991 montre Thompson au sommet de sa forme sur tous les fronts, et il donne à ses chansons juste assez de polissage pour les rendre accessibles aux non-convertis, et bien qu'il soit plusieurs nuances plus sombres que l'album adulte contemporain moyen, il honore l'obsession de Thompson pour le désespoir romantique et les bizarreries moins agréables du destin sans paraître trop déprimant.
Le producteur Mitchell Froom a un peu truqué le son de Thompson, mais son approche ajoute au matériel plutôt que d'interférer avec celui-ci; les claviers sens dessus dessous et le son de batterie tranchant et claquant sur "Gray Walls" et "You Dream Too Much" ajoutent en fait à leur drame narratif, et Froom cajole certains des vocaux les plus soul de Thompson sur "Why Must I Plead" et "I Misunderstand", drôles sur "Don't Sit On My Jimmy Shands" et le sombrement hilarant "Psycho Street", et les fans de Thompson qui aiment son travail direct seront assommés par "1952 Vincent Black Lightning", peut-être le meilleur morceau de style traditionnel de son recueil de chansons, et le déchirant "God Loves A Drunk", une histoire troublante de plusieurs types de dépendance.
Bien que "Rumor and Sigh" soit assez lisse selon les normes de Thompson, ses lignes épurées et son mélange brillant servent à la fois les chansons et le chef d'orchestre, et font sonner ses chansons comme les succès radio qu'ils auraient mérité d'être.
Anyway the Wind Blows (1999)
Bill Wyman's Rhythm Kings est un véritable combo all-star. Georgie Fame et Paul Carrack vocalisent aux côtés de Gary Brooker aux claviers, Albert Lee et Andy Fairweather-Low à la guitare, Chris Rea et Mick Taylor à la slide, et Nicky Hopkins aux claviers, mais pas tous sur le même morceau.
Dans l'album "Anyway the Wind Blows", paru en 1999, la chanson "Spooky" des Classics IV semble étrangement sans vie. Le groupe interpréte des morceaux de J.J. Cale, Dan Hicks, Mose Allison, Willie Dixon et une poignée d'originaux de Wyman dans les traditions du Jazz et du R&B, et seul Fame se livre à une performance fantaisiste et caractéristique sur la chanson "Walking One and Only" de Dan Hicks; sa voix tout au long du projet est le point le plus élevé du projet.
Wyman semble parfaitement heureux de s'exprimer tout au long de l'album, bien que les contributions d'Eric Clapton et de Peter Frampton n'aient pas de réelle conséquence. En fait, le rôle principal de Clapton sur "Gee Baby Ain't I Good to You" n'est pas exceptionnel...
même s'il n'est pas aussi bon que le premier (qui lui est vraiment excellent) ca reste quand même de la bonne came
1981: Cimarron
Le fait que l'album "Cimarron" d'Emmylou Harris, paru en 1981, ait été assemblé en grande partie à partir de sessions d'enregistrement tenues pour ses deux précédents disques n'est pas nécessairement une réflexion sur sa qualité.
En fait, "Cimarron" est un album typique de Harris, présentant son mélange habituel de Country, de chansons empruntées à l’arène Pop / Rock et de découvertes d’auteurs-compositeurs-interprètes.
Le plus important dans la dernière catégorie est "If I Needed You" de Townes Van Zandt, sorti en single trois mois avant l'album. Du courant Pop dominant, elle a emprunté "Rose of Cimarron" de Poco et "The Price You Pay" de Bruce Springsteen. Le récent succès Country numéro un "The Last Cheater's Waltz" de T.G. Sheppard et "Tennessee Waltz", dont on se souvient surtout pour Patti Page, ont fait l'objet de lectures respectueuses. Et il y a un bel arrangement de la ballade traditionnelle "Spanish Is a Loving Tongue". Mais les chansons les plus mémorables de l'album étaient ses deux autres Top Ten Country, "Tennessee Rose" de Karen Brooks et Hank DeVito et "Born To Run" de Paul Kennerley.
Dans l'ensemble, l'album maintient le niveau élevé que Harris a établi avec ses précédents albums, et il a mérité sa nomination aux Grammy Awards de 1982 pour la meilleure performance vocale country, féminine.
Bien qu'il ait égalé le succès des récents LP de Harris dans les Charts Country, atteignant le Top 10 et restant répertorié pendant plus de neuf mois, il n'a pas connu une vente Pop crossover aussi importante et est devenu le premier album régulier de Harris depuis sa percée en 1975 à ne pas devenir Disque d'Or.
2017 - We're all in this together
Pour son nouveau disque studio, Walter Trout s’est entouré d’une liste d’invités plus prestigieux les uns que les autres!
Respecté par la vieille garde et vénéré par les nouveaux artificiers du Blues, il est aussi adoré par ses fans qui après chaque concert viennent le féliciter. Après cinq décemnies passées à défendre la cause du Blues, il en est devenu le véritable ciment qui unit cette communauté à une époque où le monde extérieur n’a jamais été aussi divisé. Il est également, le seul artiste avec la vision, le talent et le carnet d’adresse pour mettre sur pied un projet aussi ambitieux que cet album.
En effet, avant même d’écouter une seule note, votre attention sera forcément happée par la liste de ses invités: 14 noms de tout premier plan dont Joe Bonamassa, Kenny Wayne Shepherd, John Mayall…
En écrivant une chanson originale pour chacune de ces personnalités, Trout a tout simplement réalisé l’album le plus talentueux de l’année!
Paul Butterfield Blues Band Sometimes I Just Feel Like Smilin' (1971)
Comme à son habitude, Paul Butterfield s’est entouré de musiciens de premier ordre et il partage généreusement les vocaux avec d'autres chanteurs. Dès le début, il s’est toujours dirigé dans cette direction : un amalgame parfait de blues-rock et de soul. Et ça balance vraiment
Il est vrai qu'il y a une sensation soul sous-jacente tout au long de cet enregistrement, d'où les chœurs de Clydie King, Merry Clayton et Vanessa Fields sur divers morceaux. Seulement deux reprises, "Pretty Woman" d'A. C. Williams et "Drown in my own Tears" de Henry Glover. Toutes le reste est crédité à Paul et aux différents membres du groupe.
Lorsque Paul joue de son harmonica, par exemple sur l’instrumental "Night Child", le groupe frappe un groove Soul qui appartient à cette collaboration.
On peut dire que le Butterfield Blues Band a quasiment atteint son apogée sur cette sortie de 1971.
Every Second A Fool Is Born 2011
L'album "Every Second A Fool Is Born" de Lucky Peterson, paru en 2011, est une production de Steve Washington (fils de Fats Washington) pour le label Anglais JSP.
C'est une tranche de Blues classique peu originale et très axée sur la guitare.
On peut tout de même retenir "Every second a fool is born", "Love me", et "Running down the railroad".
Bill Wyman's Rhythm Kings 2000 - Groovin'
Pour l'album "Groovin'", the Bill Wyman's Rhythm Kings a été augmenté avec Tommy Emmanuel en tant que guitariste invité et Dave Hartley au piano, et la musique se marie magnifiquement alors que tout le groupe joue sur les forces de chacun.
Cette musique exubérante est parsemée d’un sourire joyeux de Wyman, portant le mélange de qualité de R&B solide comme le roc et de Jazz swinguant.
Tous les morceaux sont excellents, mais "I Put a Spell on You" que Beverley Skeete a développé pour devenir un clou du spectacle lors de leurs concerts, est un plus.
2009– Electric Live And Amplified
"Electric Live And Amplified" est un album live de Venice qui présente les concerts électriques Rock du groupe. Enregistré lors du Venice's Club Tour en Mai 2009 en Hollande, cet album est le spectacle électrique du groupe complet, avec toute son excitation et son énergie parfaitement capturées.
On y trouve les plus grands succès de Venise et quelques morceaux profonds très rares, remontant jusqu'au premier album, et une toute nouvelle chanson jamais sortie auparavant, "High So High".
La formation du groupe est composée des quatre Lennon rejoints par Mark Harris à la basse, Jamie Wollam à la batterie et Nick Bult aux claviers. L’album est produit, mixé et masterisé par Michael Lennon et publié sur Lennon Records.
Au cours de 15 chansons et de près de 80 minutes de musique, les Lennon produisent un set qui plaît à la foule! Il faut dire que cet album est la première sortie qui capture vraiment le spectacle live de Venice. C’est un très bon mélange des premiers morceaux Rock comme "Bleeding", "The Water", ou "All My Life", des trucs des derniers albums comme "Think Again", ou "Evolve" et même un tout nouveau morceau, "High So High" qui suggère que Venice pourrait continuer à pousser le futur matériel dans une direction plus Rock.
C'est à la fois un beau cadeau pour les fans de longue date, mais aussi une bonne intro pour les curieux de Venice.
1983: White Shoes
La qualité de la voix d'Emmylou Harris est toujours intacte et, contrairement à de nombreuses autres artistes féminines, elle n'a pas eu peur de prendre des risques tout au long de sa carrière.
"White Shoes", paru en 1983, est une petite merveille à écouter 3 ou 4 fois avant de vraiment comprendre le génie simple qu'il a fallu pour assembler cette collection de chansons.
Les morceaux "Drivin' Wheel" et les deux reprises de Rodney Crowell, "It's Only Rock and Roll" et "Baby, Better Start Turnin' 'Em Down" font sensation. Emmylou sait faire du Country Rock comme personne d'autre; d'une manière ou d'une autre, la voix d'un ange devient une machine à chansons entraînante.
La majeure partie du Hot Band est de retour, et l'auditeur a droit à la fois aux talents électriques et acoustiques exceptionnels de John McFee. Bonnie Bramlett se joint aux choeurs avec son harmonie audacieuse, et une petite nouvelle, la compositrice Shirley Eikhard, qui se mêle à Harris dans l'introspective "Good News".
La pièce maîtresse de "White Shoes" setrouve au milieu de l'album, une version envoûtante de "On the Radio" de Moroder, Emmylou s'approprie littéralement la chanson...
1996: You? Me? Us?
L’expression "You? Me? Us?" semble être une déclaration majeure de Richard Thompson.
l’album de 19 titres est réparti sur deux disques, un disque électrique, "Voltage Enhanced" et un disque acoustique, "Nude", qui durent chacun environ 40 minutes; "Razor Dance" et "Hide It Away" apparaissent sur les deux disques.
Malgré son apparence, cet opus n'est pas l'une des œuvres majeures de Thompson. Ce qui le plombe ce ne sont pas les chansons, comme toujours, Thompson a écrit une poignée de joyaux, mais la production de Mitchell Froom.
L'approche vaporeuse et pseudo-expérimentale de Froom masque les chansons dans une brume impénétrable, que ni la guitare ni la voix de Thompson ne peuvent vraiment transpercer. Il n'y a pas de texture dans le son de l'album, il est pâteux et incolore.
Si on leur avait donné la production simple et directe qu’elles méritent, l’expérience aurait été complètement différente et plus convaincante. En l'état, c'est une écoute extrêmement inégale et peu engageante...
1978: Saga
Saga, originaire d’Oakville, en Ontario, a sorti son premier album éponyme en 1978.
Le noyau du groupe s'établit avec Michael Sadler au chant, Ian Crichton à la six-cordes, Jim Crichton à la basse et Steve Negus à la batterie. Les trois premiers cités ont participé à l’écriture des chansons.
Peter Rochon aux claviers est le seul cas particulier car c'est son seul enregistrement studio avec le groupe. En dehors du fait qu’il est répertorié comme co-auteur sur quelques morceaux, il est difficile de dire quelles sont ses contributions car plusieurs autres membres du groupe sont crédités en tant que joueurs de clavier et de synthétiseur Moog.
N.B.: plusieurs de ces musiciens avaient fait de petits passages au milieu des années 70 avec le groupe Canadien, Fludd.
Avec cet album, Saga commence une brillante carrière progressive. Son style unique est constitué en arrangements mélodiques très structurés faits de claviers modernes et des guitares électriques plutôt Hard Rock. Il y a aussi un mini moog mélodique omniprésent au premier plan.
On trouve beaucoup de très bons solos de guitare, synchronisé avec les claviers mélodiques. Le chanteur a une jolie voix et toutes les pistes sont excellentes.
Que demander de plus?
The Son Of A Bluesman 2014
Dans l'album très personnel aux textes largement autobiographiques, "The Son Of A Bluesman", paru en 2014, Lucky livre un ensemble puissant et inspiré comprenant "Blues is my blood", "Funky broadway", "Boogie woogie blues joint party", "I'm still here" (présent en deux versions très différentes), "The son of a bluesman", et "You lucky dog".
Son solide groupe régulier, composé de Shawn Kellerman (guitare), de Timothy Waites (basse), et de Raul Valdes (batterie), le supporte toujours remarquablement.
1978: Saga N.B.: plusieurs de ces musiciens avaient fait de petits passages au milieu des années 70 avec le groupe Canadien, Fludd.
Avec cet album, Saga commence une brillante carrière progressive. Son style unique est constitué en arrangements mélodiques très structurés faits de claviers modernes et des guitares électriques plutôt Hard Rock. Il y a aussi un mini moog mélodique omniprésent au premier plan.
On trouve beaucoup de très bons solos de guitare, synchronisé avec les claviers mélodiques. Le chanteur a une jolie voix et toutes les pistes sont excellentes.
Que demander de plus?
En tout cas, aucun membre du futur Saga dans les deux premiers albums de Fludd (j'ai encore le premier à casa). Jamais écouté le 3è (je ne savais même pas qu'il y en avait eu un).
Un groupe qui a du réussir en Allemagne pour commencer à convaincre les locaux de s'y mettre.
En fait, dès que les 8 chapitres complets furent publiés sur leur 4 premières plaques, j'ai totalement décroché.
Les pochettes des deux albums suivants étaient éblouissantes, mais la musique à l'intérieur ne suivait pas vraiment.
Je n'avais plus réécoté ce premier album depuis +/- 40 ans et franchement cette electro-pop +/- new wave ne me dit tjs rien, même si 4 morceaux se sont rappelé à mes neurones endormis (How Long, Humble Stance et les deux Chapters).
1978: Saga N.B.: plusieurs de ces musiciens avaient fait de petits passages au milieu des années 70 avec le groupe Canadien, Fludd.
Avec cet album, Saga commence une brillante carrière progressive. Son style unique est constitué en arrangements mélodiques très structurés faits de claviers modernes et des guitares électriques plutôt Hard Rock. Il y a aussi un mini moog mélodique omniprésent au premier plan.
On trouve beaucoup de très bons solos de guitare, synchronisé avec les claviers mélodiques. Le chanteur a une jolie voix et toutes les pistes sont excellentes.
Que demander de plus?
En tout cas, aucun membre du futur Saga dans les deux premiers albums de Fludd (j'ai encore le premier à casa). Jamais écouté le 3è (je ne savais même pas qu'il y en avait eu un).
Un groupe qui a du réussir en Allemagne pour commencer à convaincre les locaux de s'y mettre.
En fait, dès que les 8 chapitres complets furent publiés sur leur 4 premières plaques, j'ai totalement décroché.
Les pochettes des deux albums suivants étaient éblouissantes, mais la musique à l'intérieur ne suivait pas vraiment.
Je n'avais plus réécoté ce premier album depuis +/- 40 ans et franchement cette electro-pop +/- new wave ne me dit tjs rien, même si 4 morceaux se sont rappelé à mes neurones endormis (How Long, Humble Stance et les deux Chapters).
Il est vrai que cet album a pris un sacré coup de vieux!
2019 Survivor Blues
L'album "Survivor Blues" de Walter Trout, paru en 2019, a été enregistré dans le studio privé de Robby Krieger à Los Angeles.
Trout avait en tête des dizaines de chansons qu’il souhaitait reprendre et, avec l’aide de sa femme Marie, il a réduit la liste à 12. La plupart d’entre eux sont inconnus du grand public, même de fans inconditionnels du Blues, et c’est précisément le but de cet album.
Après avoir passé des décennies immergé dans le genre en tant que fan et contributeur de nouveau matériel, Trout a reconnu la valeur d’exposer de nouveaux publics aux chansons classiques et a réalisé qu’il y avait une opportunité pour lui de faire de même avec des chansons souvent négligées.
Commençant par "Me, My Guitar and the Blues" de Jimmy Dawkins, "Survivor Blues" emmène les auditeurs à travers des chansons de Sunnyland Slim, Otis Rush, J.B. Lenoir et d’autres, avec Trout dirigeant habilement son groupe à travers des poids lourds comme "Woman Don’t Lie" et "It Takes Time" et transformant le délicat "God’s Word" de Lenoir en brûleur lent qui conclut l’album.
"Survivor Blues" présente aussi un clin d’œil à John Mayall, "Nature’s Disappearing", rappelant l’époque où Trout se produisait avec les Bluesbreakers et les collaborations qu’ils ont partagées en tant que pairs et amis dans les années qui ont suivi. L’effort derrière cette version particulière de "Nature’s Disappearing" est ce qui rend ce disque de Trout si excitant: à 67 ans, il est toujours impatient de relever de nouveaux défis à chaque projet et ne se contente pas de réponses faciles lorsqu’il choisit son prochain coup. Sa voix est forte et son jeu de guitare est au point, aussi tranchant et concentré que jamais.
Maintenant que "Survivor Blues" est terminé, Trout a déjà les yeux rivés sur de nouveaux défis à venir...
Bill Wyman's Rhythm Kings 2001 Double Bill
Sur "Double Bill", sorti en 2001, Bill Wyman utilise deux disques bien remplis pour prouver une fois de plus ce qu'il avait toujours réussi à faire comprendre sur un seul LP: c'est un bassiste monstrueux et un chanteur plutôt médiocre qui compte sur ses nombreux amis célèbres pour l'aider.
Cette fois-ci, les amis vont de George Harrison qui joue de la slide guitare sur le Blues "Love Letters' à la légende du Jazz vocal Keely Smith, tragiquement sous-utilisée sur trop peu de parties vocales.
Les 24 titres de l'album sonnent comme l’œuvre d’un groupe parfaitement compétent travaillant dans un pseudo-juke joint indescriptible de type House of Blues, le genre d’endroit où la musique est aussi inauthentique et orientée vers l’inoffensive que la nourriture.
"Double Bill" n'est pas un mauvais album, mais c'est frustrant quand on pense à ce qu'il aurait pu être!
