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Toast (2022)
On a l’impression que Neil Young fait un petit ménage de Printemps. Il fouille dans ses archives apparemment interminables, sortant de nouveaux albums live et des albums perdus. Son nouvel album "Toast" a ainsi été enregistré avec Crazy Horse en 2001.
Il est clair que tout n’allait pas bien pour Neil Young lorsque cet album a été écrit et enregistré. C’est un album courageux et déchirant, et il montre une autre facette de son écriture. Il y a des chansons sur le fait de tomber amoureux et de rompre, mais peu d'auteurs-compositeurs peuvent exprimer ce sentiment spécifique de malaise lorsque l'on sait que quelque chose ne va pas, et que cela pourrait être le début de la fin. Au fur et à mesure que l'album continue, il est aux prises avec ses sentiments. Vous savez, par expérience, qu'il ne sait pas trop quoi faire… il se contente de continuer. Espérer le meilleur.
Le principal inconvénient concerne la fréquence à laquelle Neil Young publie ses archives. C'est le 13 ème "nouvel" album en deux ans. On a l'impression qu'il y en a un nouveau presque tous les mois, et nous n'avons pas vraiment la chance de les digérer avant qu'un autre album perdu ne soit sorti du coffre-fort.
'Toast' est un bon album mais ce n'est pas un classique. C’est peut-être la raison pour laquelle il a été laissé de côté pendant si longtemps. Il y a des sections où l'album prend vie. C'est frais. Vibrant. Mais ces instants sont éphémères.
Les thèmes principaux de l'album sont le pardon, le réconfort et le sentiment sous-jacent que la fête est terminée. Bien que ce ne soit peut-être pas l'album le plus amusant à écouter, Neil Young et Crazy Horse offrent des performances solides.

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John Renbourn - Lost Sessions (1996)
Tout comme Renbourn avait un jour laissé les cassettes du dernier album de Pentangle, "Solomon's Seal", calées sous un harmonium (et porté disparu pendant une quarantaine d'années), il a également perdu d'une manière ou d'une autre sa copie d'un album qu'il avait prévu de sortir en 1973, la suite de "Faro Annie", avant que l'idée de "The Hermit" ne vienne le distraire.
Personne ne sait vraiment ce qui est véritablement arrivé aux masters de Renbourn pour cet album, mais heureusement, ses amis en avaient pris des copies, puis leurs amis, et leurs amis, jusqu'à ce que la communauté bootleg underground de Pentangle connaisse cet album ainsi que tous les inédits.
Bien qu'il ne soit pas aussi original ni aussi pionnier que l'album qui l'a remplacé, il vaut largement la peine d'être sorti, car "Lost Sessions" est un album avec une sensation étonnamment légère et pop qui en fait une bonne entrée accessible dans le monde de Renbourn.

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The Yardbirds 1967: Little Games
En 1966-1967, les Yardbirds étaient devenus un excellent groupe de Rock expérimental, gâché seulement par un manque épouvantable de confiance en soi. La plupart, en revanche, étaient de la pure Pop incarnée, gâchée uniquement par un manque de goût monumental. Et lorsque ces deux attributs se sont heurtés, les auditeurs ont eu "Little Games", le dernier album des Yardbirds, paru en 1967.
Jeff Beck ayant quitté le groupe, Jimmy Page est promu à la place de guitar hero. Venu pour succéder à Paul Samwell-Smith à la basse, le voilà désormais seul maître à bord. Et en plus, il s’est fait un ami avec le nouveau manager du groupe, le redoutable Peter Grant.
C'est une chose terrible à dire, mais le jour où le producteur Mickie Most s'est occupé des Yardbirds, les propres valeurs des Yardbirds ont disparu.
Le disque est bon, mais il aurait pu être meilleur car le son n'est pas à la hauteur!

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In the Eye of the Storm - 1979
L'album "In the Eye of the Storm" des Outlaws est sorti en 1979. Il souffre de la comparaison avec le précèdent. Ce n'est pourtant pas un mauvais disque, mais les compositions semblent plus ternes.
C'est un album de transition entre l’ère antérieure de Henry Paul et la période suivante avec Freddie Salem.
C'est le premier opus du groupe un peu décevant...
"The Lights Are On (But Nobody's Home)" est une introduction à haute énergie. Le rythme effréné continue sur "Long Gone" avec quelques guitares éclaircissantes. "It's Alright" est un autre bon morceau rapide. Ceux-ci ressemblent davantage aux Outlaws des années 80 qui s'intègrent bien aux contemporains tels que 38 Special et ZZ Top. Le reste des chansons est une représentation solide de ce que le groupe avait fait au cours des années précédentes.
Le groupe ne reçoit malheureusement pas l'attention qu'il mérite parmi les groupes de Southern Rock.

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1992 No More Fish Jokes
"Live: No More Fish Jokes" est un album live Américain de Blues Rock solo du musicien Walter Trout, crédité au Walter Trout Band.
Sorti le 17 Mai 1993 par Provogue Records, il comprend neuf titres enregistrés le 10 Août 1991 au Festival de Skanderborg au Danemark et trois titres enregistrés le 17 Décembre 1992 au De Hanehof à Geleen, aux Pays-Bas.
L'album a été classé aux Pays-Bas uniquement, atteignant le numéro 63 du classement des albums néerlandais.
C'est de l'excellent Blues Rock tel que Trout sait si bien le faire, un pur bonheur!

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Michael Hill’s Blues Mob Have Mercy! (1996)
La principale qualité de Michael Hill est son ambition. Là où de nombreux bluesmen contemporains se contentent de produire des shuffles et des boogies standards, il veut tout rassembler: le Blues Rock feçon Hendrix, le Blues de Chicago, le Soul Blues, le Jazz et le Reggae. C'est une tâche difficile, il n'est donc pas tout à fait surprenant que lui et son groupe Blues Mob ne réalisent pas tout à fait leurs rêves sur l'album "Have Mercy!", paru en 1996.
Quand Hill et son groupe font que tout fonctionne correctement, leur musique est une fusion enivrante avec une vraie passion et un véritable cœur.
Ces moments, dont "Women Make The World Go 'Round", "Africa Is Her Name" et une refonte de "Stagolee", sont suffisamment puissants pour rendre les fusions ratées pardonnables, et ils suggèrent que Hill pourrait devenir un talent distinctif à part entière.

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1967: Vanilla Fudge
Dans ce premier album composé de reprises, personne ne pourrait accuser Vanilla Fudge de mauvais goût dans son répertoire; avec des versions ralenties et défoncées de classiques alors récents comme "Ticket to Ride", "Eleanor Rigby" et "People Get Ready", ils mettent la barre plutôt haut pour eux-mêmes. Même le choix suspect de "Bang Bang" de Sonny Bono met en avant l'écriture de Bono la plus aimable possible.
La plupart des morceaux partagent la structure commune d'une jam d'échauffement décousue, d'un chant en harmonie avec l'orgue Hammond au centre et d'une jam finale à fond. Pourtant, certains réussissent mieux que d'autres: "You Keep Me Hang On" possède une partie de batterie merveilleusement martelée, et "She's Not There" propose des jams d'orgue vraiment groovy.
Même si le schéma peut sembler répétitif aujourd’hui, chaque chanson fonctionne toujours comme une capsule temporelle du Psyché Américain.

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World Record (2022)
Pendant une grande partie de l'album "World Record', paru en 2022, Neil Young abandonne la guitare et avec elle le son classique de Ceazy Horse, optant pour le clavier, principalement l'orgue à pompe.
Sur "The World (Is In Trouble Now)" , alors qu'il hurle allègrement sur un riff emprunté au "Watermelon Man" de Herbie Hancock, il grogne le refrain dans un grondement subsonique, le résultat est une sorte de Funk organique ivre et bâclé qui refait surface.
Plutôt que son passé, son présent ou son avenir, "World Record" montre Neil Young chantant la vie telle qu'elle ne cesse de se produire.

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Traveller's Prayer (1998)
"Traveller's Prayer" de John Renbourn, paru en 1998, est vraiment un album des plus intéressants. Il y a une forte influence Irlandaise dans les airs et via les musiciens invités.
Le disque démarre bien avec le premier morceau "Bunyan's Hymn (monks gate)" qui reprend la mélodie de la chanson Folk "the Blacksmith". Le morceau suivant, "When The Wind Begins To Sing", a ses racines dans la tradition. Il y a de superbes arrangements avec Conner Byrne à la flûte et Maire Breathnach au violon.
Il y a une merveilleuse version de "Wexford Lullaby" tirér de l'Oxford Book of Carols et avec un arrangement mettant en vedette Gerry Cullen, Phill Callery et Fran McPhail (The Voice Squad) ainsi que Mairead Ni Dhomhnail au chant. La piste suivante est le chant traditionnel "I Saw Three Ships / Newgate Hornpipe" avec Dick Lee aux flûtes à bec et Bill Kemp aux percussions.
Renbourn combine "Planxty Llanthiny" avec une pièce qu'il a apprise de Robin Williamson appelée "Loftus Jones". On devrait peut-être s'attendre à ce qu'ils soient à la harpe, mais ici nous avons John à la guitare (avec over dub). "Fagottanz" est une pièce originale de Renbourn qui a été écrite et nommée d'après un café en Belgique. Il y a un excellent son sur l'arrangement avec l'aide de Bill Kemp aux percussions et des bois du Dublin Symphony.
"At The Break Of The Day"est une autre pièce de Renbourn interprétée à la guitare. La chanson titre, "Travelers Prayer" est une prière basée sur une publication de prières de voyageurs et d'histoires de Tinkers irlandais dans les années 1800 par Alexander Carmichael. Ce morceau voit à nouveau The Voice Squad fournir un excellent travail vocal.
La piste suivante, "South Wind / Feathered Nest", sont deux morceaux de West Clare. Le dernier morceau, "Estampie" est une autre pièce de Renbourn basée sur la danse médiévale Estampie. Dick Lee est à la clarinette et Nick Turner aux percussions.
"Traveller's Prayer" est un excellent album de John Renbourn et il possède un caractère unique qui le distingue de ses albums précédents.

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1971: Live Yardbirds: Featuring Jimmy Page
"Live Yardbirds: Featuring Jimmy Page" est un album live des Yardbirds. Il a été enregistré au Anderson Theatre de New York le 30 Mars 1968. À l'époque, les Yardbirds se produisaient en quatuor avec Jimmy Page à la guitare solo depuis Octobre 1966.
L'album comprend plusieurs chansons familières du groupe, mais souvent prolongées par des solos instrumentaux plus longs. "I'm Confused", basé sur "Dazed and Confused" de Jake Holmes, est l'un des moments forts de l'album. En utilisant des paroles différentes, Page l'a réenregistré avec Led Zeppelin pour leur premier album plus tard en 1968.
Le groupe n'était pas satisfait des enregistrements et il s'est opposé à sa sortie, mais après que Page soit devenu célèbre avec Led Zeppelin, Epic Records a sorti l'album en Septembre 1971. Page a intenté une action en justice et Epic s'est vu interdire de distribuer davantage l'album. Au fil des années, il y a eu plusieurs autres tentatives pour sortir l'album. En 2017, Page a découvert les cassettes du concert dans ses archives personnelles et a remixé les enregistrements. Un album avec le concert d'Anderson et des enregistrements de démonstration de la même époque sont sortis en Novembre 2017 sur "Yardbirds '68".
Bien qu'il s'agisse d'un album live, Epic Records avait superposé les bruits de foule des corridas et d'autres effets sonores sur les pistes originales contre la volonté du groupe, en partie parce que les enregistrements live étaient considérés comme manquant de qualité sonore. Cela était le résultat de l'inexpérience générale des ingénieurs du son dans l'enregistrement de musique Rock en live. Par exemple, un seul microphone a été déployé pour la batterie, accroché au-dessus du kit. Cela a entraîné la perte d'une grande partie des percussions graves dans l'enregistrement.

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Outlaws Ghost Riders - 1980
Le penchant précoce des Outlaws pour le Country Rock est inexistant sur "Ghost Riders" de 1980, un album Hard Rock avec l'attraction principale, l'attaque à trois guitares de Hughie Thomasson, Freddie Salem et Billy Jones. L'écriture des chansons se situe quelque part entre la moyenne et un peu au-dessus.
"(Ghost) Riders in the Sky" est une reprise fantastique de la chanson écrite par Stan Jones, qui fut un énorme succès à l'origine pour Vaughn Monroe en 1949. Les Outlaws ont atteint le Top 40 (numéro 31 dans le Billboard "Pop Singles" Charts) avec ce morceau, mais, pourtant, le single édité n'est pas à la hauteur, il manque le galop fulgurant de la version album de six minutes.
"White Horses" est une ballade Southern Rock à base de guitare. Le travail de guitare dynamique sur "Angels Hide" comprend tout, des solos directs aux interactions soigneusement tissées. Le Hard Rock à plein régime de "Devil's Road" s'appuie sur le crunch monstrueux créé par des riffs de guitare et de basse déchaînés. Un agréable jeu de guitare acoustique soutient la ballade "I Can't Stop Loving You". Le refrain énergique et les harmonies vocales ressortent sur "Sunshine", mais encore une fois, lorsque les guitares prennent le dessus, tout le reste est laissé dans la poussière. "Freedom Walk" clôture l'album avec un assaut de guitare tous azimuts.

[Algernon]

The Yardbirds 1967: Little Games
En 1966-1967, les Yardbirds étaient devenus un excellent groupe de Rock expérimental, gâché seulement par un manque épouvantable de confiance en soi. La plupart, en revanche, étaient de la pure Pop incarnée, gâchée uniquement par un manque de goût monumental. Et lorsque ces deux attributs se sont heurtés, les auditeurs ont eu "Little Games", le dernier album des Yardbirds, paru en 1967.
Jeff Beck ayant quitté le groupe, Jimmy Page est promu à la place de guitar hero. Venu pour succéder à Paul Samwell-Smith à la basse, le voilà désormais seul maître à bord. Et en plus, il s’est fait un ami avec le nouveau manager du groupe, le redoutable Peter Grant.
C'est une chose terrible à dire, mais le jour où le producteur Mickie Most s'est occupé des Yardbirds, les propres valeurs des Yardbirds ont disparu.
Le disque est bon, mais il aurait pu être meilleur car le son n'est pas à la hauteur!

Tout cela est loin d'être faux.

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Walter Trout 1994 Tellin' Stories
"Tellin' Stories" de Walter Trout, paru en 1994, est un album intéressant. Des solos complètement dingues sont joués tout au long de cet album.
Les trois chansons, "I Can Tell", "Tremble" et "Take Care Of Yo' Business", en sont les points forts. "I Can Tell" est un incontournable. "Tremble" n'est pas aussi rapide que l'ouverture, mais tout aussi génial et probablement la meilleure du disque. "Take Care Of Yo' Business" termine l'album là où il avait commencé, c'est-à-dire avec une sacrément bonne chanson. Les onze minutes et plus permettent une grande quantité de bonnes prestations de Trout avec de très bons solos.
Malheureusement, le milieu de l'album n'est pas du même niveau. Il sonne comme beaucoup de ses autres musiques avec toujours une excellente guitare, mais tout le reste moyen.
"Tellin' Stories" n'est donc pas aussi génial que l'on aurait pu l'espèrer, mais il reste néanmoins un album qui a du caractère.
Il est vraiment bourré de bons Blues Rocks...

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Michael Hill’s Blues Mob - New York State Of Blues (1998)
L'album de Michael Hill pour Alligator "New York State Of Blues", paru en 1998, maintient l'accent de sa musique sur le territoire urbain. Ses grooves à la Hendrix et son jeu de guitare presque Heavy Metal peuvent rebuter certains puristes, mais il combine et fusionne son point source avec excellence et passion.
Cette fois, il se sépare du Blues sur deux pistes, pour contribuer aux reprises de "Papa Was a Rolling Stone" des Temptations et de "Living for the City" de Stevie Wonder, démontrant ainsi une partie des racines de son groupe.
Mais il joue également de la slide guitare aventureuse sur "A Case of the Blues" et le groupe apporte de belles harmonies vocales bluesy à "Soul Doin' Time". Les paroles de Hill, comme toujours, abordent les préoccupations sociales contemporaines, mais le plus intéressant est son point de vue sur les jeunes joueurs de Blues arrivant en voiture dans "Young Folk's Blues".
"New York State Of Blues" est certainement le disque de Michael Hill le plus accessible à ce jour.

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1968 : The Beat Goes On
Essayant de répéter leur premier succès, le groupe tente de saisir son concept des chansons à un niveau plus élevé sur "The Beat Goes On". La tentative échoue, car il n'y a plus l'originalité du premier disque et il est donc mal reçu par les fans et par les critiques.
Cet album contient pourtant certaines des combinaisons les plus folles de classique, pop, rock et psyché jamais entendues. Le travail d'orgue de Mark Stein est une tuerie sur cet album avec de véritables reprises savoureuses. Le problème principal reste la cohérence entre tous ces éléments.
La base de l'album est basée sur quatre phases distinctes avec la phase 1 rendant hommage aux Beatles, la phase 2 touchant la "Sonate au Clair de Lune" classique de Beethoven, la phase 3 un collage de discours historiques et la phase 4 une collection de morceaux fantaisistes plus courts avec sitar, tabla et autres instruments du monde.
N.B.: Le single tiré de l'album, un original appelé "Where Is My Mind?", n'a jamais marché.
Malgé sa qualité quelque peu contestée, "The Beat Goes On" a propulsé Vanilla Fudge dans le Top 20.

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Neil Young Before and After (2023)
"Before and After" suggère que Neil Young est d'humeur contemplative sur ce set acoustique de 2023 et, bien sûr, une bonne partie du disque le voit revenir sur ses tout débuts.
On trouve un certain nombre de chansons qu'il avait écrites pour Buffalo Springfield, contrebalancées par quelques raretés, la principale parmi elles "If You Got Love", qui a été retiré de Trans à la dernière minute, des sélections de "Sleeps with Angels", "Mirror Ball" et "Ragged Glory", des albums qui rétrospectivement onr été écrits au cours d'un âge moyen particulièrement agité.
Cependant, "Before and After" n’est ni agité ni électrique. L'album ne présente aucun autre musicien que Young, qui se soutient d'une guitare acoustique, d'un harmonica et, occasionnellement, d'un orgue à pompe.
La dépouille des arrangements contribue à attirer l'attention sur la distance entre l'origine d'une chanson et le présent de Young. Aujourd'hui, malgré son âge, il n'a pas l'air fragile, mais sa voix affiche une certaine irrégularité liée à l'âge. Embrassant sa voix patinée et vive, Young met en évidence le tendre désir qui parcourt ces chansons. Elles ont été écrites à différentes étapes de sa vie, mais elles sont unies par son iconoclasme, son dévouement à la terre et sa quête de l'amour universel, des points communs soulignés par la façon dont les 13 chansons sont enchaînées comme une suite, permettant aux auditeurs de s'immerger dans cet opus comme un tout.

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Palermo Snow (2011)
John Renbourn a toujours été fasciné par un large éventail de styles, et cet album instrumental prouve que son jeu et sa gamme sont plus remarquables que jamais.
Les morceaux auto-écrits s'écartent des influences celtiques dans une grande partie de son travail et incluent la chanson titre atmosphérique inspirée de la neige en Sicile, le "Cirque d'Hiver" mélodique et décontracté (avec Dick Lee à la clarinette) et "Weebles Wobble (But They Don't Fall Down)", qui parvient à combiner une mélodie joyeuse avec un travail de guitare complexe. Ensuite, il y a un morceau de ragtime inspiré de Jelly Roll Morton, un traitement dérivé de la "Sarabande" d'Erik Satie, une version détendue à la guitare du "Cello Prelude in C" de Bach, un "Blueberry Hill" doucement swingué et le "Little Niles" assuré et rythmé, du compositeur américain Randy Weston.
Avec "Palermo Snow", Renbourn continue de faire tomber les barrières.

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1968: The Thoughts of Emerlist Davjack
The Nice a enregistre son premier album, "The Thoughts of Emerlist Davjack" pendant l'Automne 1967.
Le nom "Emerlist Davjack" est un pseudonyme créé en combinant les noms de famille des quatre membres du groupe; Keith Emerson, David O'List, Brian Davison et Lee Jackson.
Les premiers travaux tendent vers le Psychédélisme mais des éléments plus ambitieux pointèrent bientôt. Le son est essentiellement Psyché, mais démontre une volonté d'expérimentation, notamment avec la reprise du "Blue Rondo à la Turk" de Dave Brubeck.
Les influences classiques et jazzy se manifestent à la fois dans les courtes citations de Leoš Janáček (Sinfonietta) et dans des rendus plus complexes de Dave Brubeck "Blue Rondo a la Turk", que The Nice baptise tout simplement "Rondo". Il comprend un court extrait de la "Toccata & Fugue" en ré mineur de Bach.
"The Cry of Eugene", qui a ensuite été ré-enregistré par le groupe de Jackson, Jackson Heights, se réfère à "Harlequin & Columbine".
La chanson "Flower King of Flies" est une référence à Beelzebub (Belzébuth).
"The Thoughts of Emerlist Davjack" a été utilisée comme trame sonore pour le drame de la télévision pour enfants de 1968 intitulé 'The Tyrant King", réalisé par Mike Hodges et écrit par Trevor Preston pour Thames Television, tiré du livre London Transport par Aylmer Hall. Cette série en six parties met également en vedette la musique de The Rolling Stones, The Moody Blues et Pink Floyd.
Le disque original attribue toutes les compositions à "Emerlist Davjack", alors que les versions ultérieures donnent les crédits plus spécifiques.
Au-delà de la virtuosité aux claviers d'Emerson, Lee Jackson se distingue en jouant de sa basse avec un archet et O'List, en jouant de la trompette en plus de la guitare.
"The Thoughts of Emerlist Davjack" est sorti en 1967 pour un succès immédiat. Il est souvent considéré comme le tout premier album de Rock Progressif.

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Los Hombres Malo - 1982
"Los Hombres Malo" édité en 1982 est un excellent album de The Outlaws. Ce n’est plus le son Country Rock original du groupe. Avec Freddie Salem à la barre, cet album a un côté beaucoup plus Hard. L'influence de Freddie sur les Outlaws est prédominante.
Certes, Billy Jones avait disparu au moment où le disque a été enregistré, et la qualité du son n'est plus tout à fait la même, mais cela ne remet pas en cause le fait que le chant et la guitare de Hughie Thomasson et Freddie Salem sont fantastiques et les chansons sont fortes.
Encore un album à écouter absolument!

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1995 Breaking The Rules
L'album "Breaking the Rules", paru en 1995, a été crédité au Walter Trout Band.
Enregistré du 15 Jjanvier au 28 Février 1995 au Soundcastle de Los Angeles, en Californie, c'est le premier album de Trout à être autoproduit et il est sorti le 6 Juin 1995 par Provogue Records.
Après avoir sorti l'album "Tellin' Stories" sur Silvertone Records, Walter Trout est revenu sur son label d'origine Provogue Records pour "Breaking the Rules". Dans une interview en 1999, le guitariste a rappelé qu''... ils [Silvertone] n'ont pas fait du très bon travail pour moi, que ce soit en Europe ou en Amérique. Toutes mes ventes de disques en Europe ont commencé à baisser et j'ai réalisé que l'Europe était mon pain et mon beurre...", ce qui l'a amené à signer à nouveau avec Provogue.
Trout a assumé des tâches de production pour la première fois de sa carrière.
N.B.: L'album a atteint le numéro 58 du classement Néerlandais des albums et le numéro 4 du classement Britannique des albums Jazz & Blues.