1990 Blues For Everybody
Bien que Champion Jack Dupree ait rarement fait une pause très longue sur un label, le pianiste avait traîné chez King Records, basé à Cincinnati, de 1951 à 1955, assez longtemps pour couper les 20 morceaux composant ce set et quelques autres qui, malheureusement, ne sont pas à bord.
À cette époque, Dupree était un artiste R&B chevronné, parcourant "Let the Doorbell Ring" et "Mail Order Woman" et mettant l'accent sur son trouble de la parole sur "Harelip Blues". La plupart de ces morceaux ont été réalisés à New York; Les sidemen incluent le guitariste Mickey Baker et le saxophoniste Willis Jackson.
A (re)découvrir!
Greg Kihn (1976)
Greg Kihn a été l'un des premiers artistes signés par le label indépendant Beserkley Records et il a créé le groupe Pop Rock, the Greg Kihn Band.
Le premier album, "Greg Kihn", est sorti en 1976. Steve Wright et Larry Lynch étaient à la basse et à la batterie. Le chanteur d'Earthquake, Gary Phillips, a chanté en duo avec Greg Kihn sur "He Will Break Your Heart".
Produit par Matt Kaufman, l'album a été enregistré en quelques nuits dans les anciens studios de CBS sur Folsom Street à San Francisco et il a été mixé en quelques heures.
"Greg Kihn" est un album sans fioriture. C'est du Rock, tout simplement...
1992: Number 10
Il n'y a pas de surprises majeures sur l'album "Number 10" de J.J. Cale, paru en 1992; les fans obtiennent les mêmes résultats fiables, sans prétention et confortables, comme une paire de pantoufles bien portées mais ajustées.
Des licks de guitare subtils s'infiltrent et résonnent depuis la jam session sur le porche sur "Jailer" et "Low Rider". "Lonesome Train" et "Shady Grove" chantent, aussi aimables qu'hypnotiques. Ce qui se rapproche le plus d'un twist vient du chant progressif et des guitares de "Digital Blues".
Peace Trail (2016)
Neil Young a écrit "Peace Trail" rapidement et il l'a enregistré encore plus rapidement, en enregistrant dix chansons en quatre jours avec le soutien du batteur Jim Keltner et du bassiste Paul Bushnell.
Selon Bushnell, la majeure partie de l'album est composée de première ou deuxième prises, mais "Peace Trail' semble être entièrement composé de bandes de répétition, avec la section rythmique à la traîne alors qu'elle suit les changements d'accords de base de Young.
Sur la forme, presque toutes les dix chansons sont des morceaux folkloriques de protestation, mais Neil traverse sa brume hippie avec des éclats d'harmonica suramplifiés, des bourrasques de guitare et des vocodeurs, le monde moderne s'immisçant dans ses rêveries mélancoliques et sa colère tamisée.
C'est esthétiquement intéressant, mais le problème de l'album n'est pas le concept, c'est l'exécution. Conçu comme un bulletin musical à la "Ohio" ou "Living with War", "Peace Trail" est rempli de chansons sur ce moment précis comme "Indian Givers" qui parle des manifestations au Dakota Access Pipeline, ou "Terrorist Suicide Hang Gliders" qui concerne la xénophobie rampante, mais l'exécution est si naïve qu'elle vire franchement vers l’indifférence.
Les chansons de Young sont si simples qu'elles semblent vulgaires et les performances sont intentionnellement irrégulières, Keltner et Bushnell trébuchant sur les rythmes comme s'ils apprenaient les chansons au fur et à mesure de leur enregistrement.
Pour aggraver l'étrangeté, la production de Young et John Hanlon est délibérément parsemée d'effets sonores, affichant un style assemblé avec plus de soin que la composition ou l'enregistrement de l'album.
Tout cela s’ajoute à l’un des albums véritablement étranges de Neil Young, un disque convaincant dans sa série de décisions de plus en plus mauvaises...
The Hermit (1976)
Le premier album solo post- Pentangle de John Renbourn, rejoint brièvement par son collègue guitariste Dominique Trepeau et mettant en vedette d'autres contributions de John James , "The Hermit", paru en 1976, est l'un de ses plus beaux enregistrements, et aussi l'un de ses instrumentaux de guitare les plus épurés.
Une partie du matériel est tirée de sources de luth et de harpe, et il est révélateur d'entendre certains des morceaux les plus familiers parmi ces derniers (comme le Concerto "Three Pieces By O' Carolan"), même les thèmes des publicités télévisées, transcrits pour guitare, mais Renbourn n'hésite pas à s'adapter.
L’ambiance d’une grande partie d’"Hermit" est celle d’une sérieuse introspection, car Renbourn reste généralement dans un mode guitare classique.
2004 Trouble's Comin' - Live
The Southern Rock All-Stars sont une porte tournante de musiciens bien connus dirigés par Dave Hlubek et Jay Johnson. Ils jouent un mélange de Molly Hatchet, Blackfoot, Lynyrd Skynyrd ainsi que quelques-unes de leurs propres chansons. C'est une sorte de groupe de musiciens de Southern Rock à 'portes tournantes'.
Ce disque est tiré d'un certain nombre de spectacles différents étalé aux États-Unis et en Europe sur quelques années et il présente plusieurs "invités" dont Duane Roland et Mike Estes. Malgré le manque de continuité, c'est un bon morceau de musique et compte tenu du petit budget, la qualité du son est excellente.
Un MUST pour tout fan de Southern Rock.
The Outlaws 1975
Le premier album éponyme de The Outlaws a été publié par Arista Records en 1975, quelques années après les plus grandes gloires du Allman Brothers Band et quelques années avant la disparition prématurée du Lynyrd Skynyrd original.
Ils se sont accrochés à leur héritage sudiste via la Floride, ont ajouté une certaine harmonie via The Eagles, puis ont écrit un certain nombre de chansons qui mettaient en valeur leurs points forts. Le résultat est un bon album de Rock classique.
Plusieurs des meilleures chansons des Outlaws sont présentes, notamment "There Goes Another Love Song", "Green Grass and High Tides" et "Song for You". Hughie Thomasson ne chante que sur ces trois chansons, mais comme deux d'entre elles sont les chansons les plus connues d'Outlaws, c'est sa voix qui est la plus associée au groupe.
Bien que "Green Grass and High Tides" ait été joué plus d'un million de fois sur des stations de Rock orientées album, il mérite néanmoins d'être mentionné. Créée dans la tradition de "Dreams" du Allman Brothers Band et de "Free Bird" de Lynyrd Skynyrd , la chanson sonne toujours avec fraîcheur dans le contexte de l'album et ne semble pas longue malgré sa durée de près de dix minutes.
Les débuts des Outlaws ont apporté une nouvelle explosion de Rock sur une scène de plus en plus dominée par les synthétiseurs et la dance music.
"The Outlaws" est tellement bon que les singles qui en ont été tirés lui ont permis d'atteindre le numéro 13 dans le Billboards Top 100 et il a été certifié Disque d'Or en 1977.
1976 - A Ninth Alive
Granmax, composé de Tim McCorkle (Basse, chant) de Lewis McCorkle (batterie) et de Steve Meyers (Guitare solo, chant), était originaire de Kansas City, dans le Missouri (certaines sources disent Nebraska) et c'est un bon trio de Hard Rock Américain.
L'album "A Ninth Alive" est une véritable pépite, même si on y trouve rien d'extraordinaire ou de révolutionnaire, mais juste du Hard Rock agréable de style Boogie.
Granmax a été le groupe d'ouverture pour Ted Nugent, Nazareth et Pat Travers, mais ils n'ont, malheureusemnt, jamais été remarqués.
Greg Kihn Again (1977)
L'album "Greg Kihn Again", paru en 1977, est une belle suite à "Greg Kihn" alors que Kihn continue de grandir en tant qu'artiste et auteur-compositeur.
Sa version de "For You" a reçu des commentaires favorables de Bruce Springsteen ainsi que des premiers commentaires sur un morceau original de Springsteen pour un album ultérieur.
1994: Closer to You
Sur "Closer to You" paru en 1994, J.J. Cale adopte une approche musicale basique. Il joue quelques chansons seul (bien que les parties superposées semblent remarquablement sobres), dont la chanson titre.
Dans "Closer to You", il traite électroniquement sa voix, une technique qui, étonnamment, lui donne un son aussi terre-à-terre que jamais. Le set se termine par l'instrumental hypnotiquement groove "Steve's Song". L'ensemble est renforcé par deux bassistes (électriques et acoustiques), trois percussionnistes (dont Jim Keltner), trois guitaristes (dont Cale), deux claviéristes (Spooner Oldham et Bill Payne) et trois cuivristes.
Avec "Closer to You", Cale trouve toujours de nouvelles surprises dans son coin remarquable du monde musical.
Hitchhiker (2017)
Enregistré au cours d'une journée de farniente et d'ivresse à Malibu en 1976, "Hitchhiker" n'a jamais été édité avant 2017.
Neil Young a fait connaître son existence pour la première fois en 2014, lorsqu'il a mentionné une session acoustique solo de 1976 enregistrée avec le producteur David Briggs. La plupart des chansons ont dérivé dans différentes versions au fil des ans, à commencer par l'apparition de "Campaigner" sur "Decade" en 1977, la seule fois où une chanson de cette session a vu le jour avant sa sortie complète en 2017.
Au moment de la sortie de ce disque produit par Daniel Lanois, Young affirmait que "Hitchhiker" était resté "inachevé" jusqu'en 2010, mais tout observateur de Young sait qu'il est à son meilleur quand il ne règle pas les détails, ce qui est l'une des raisons pour lesquelles "Hitchhiker" est convaincant.
Pourtant, ce n"est pas un album raffiné. Souvent, on a l'impression que Young chante sans avoir l'intention que sa musique soit entendue par un public plus large, mais avec la présence de Briggs au manettes signifie que cela ne ressemble pas à une demo irrégulière.
C'est l'épilogue de la "Ditch Trilogy" de Young, la descente dans les ténèbres qui avait commencé avec "Time Fades Away" et s'est terminée avec "Tonight's the Night", un album où la mélancolie sous-jacente n'écrase jamais la suggestion d'un optimisme prudent.
The Black Balloon (1979)
"The Black Balloon", paru en 1979, est l'un des albums de guitare instrumentale de John Renbourn. Il donne une touche classique aux morceaux de la première face, en jouant "The English Dance" à une vitesse suffisamment rapide et en affichant un jeu rapide et complexe sur "Bourée I et II". Le long medley de "The Mist Covered Mountains of Home", "The Orphan" et "Tarboulton" présente Tony Roberts à la flûte, avec Stuart Gordon ajoutant du tabla dans la section finale.
La deuxième face contient deux longs morceaux, "The Pelican" et "The Black Balloon", sur lesquels Renbourn ajoute son travail acoustique texturé avec un jeu de guitare électrique overdub, et Roberts participe à nouveau à la chanson titre.
Pour les connaisseurs de Renbourn jusqu’à présent, l’album apparaît comme une continuation de l’un des chemins qu’il aime suivre dans la musique Folk Britannique.
1965: For Your Love
En 1965, "For Your Love" semblait être un véritable gâchis, ce qui était compréhensible, car ce disque n'était pas un "vrai" album, dans le sens où les Yardbirds n'avaient jamais assemblé un LP de ce nom ou de ce contenu.
Il s'agissait plutôt de la réponse de leur label Américain, Epic, au fait que le groupe ait obtenu un single numéro six avec la chanson titre, le manager Giorgio Gomelsky sélectionnant les morceaux.
Le quasi-progressif "For Your Love", dominé par le clavecin de l'invité Brian Auger, est juxtaposé à des morceaux Hard Rock basés sur le Blues, dont presque tous mettaient en vedette le guitaristeEric Clapton (qui n'est d'ailleurs mentionné nulle part sur le LP), avec le guitariste Jeff Beck sur seulement trois titres. Les morceaux de Clapton, bien que primitifs à côté du matériel qu'il allait bientôt enregistrer avec John Mayall, ont une intensité qui est toujours captivante à entendre six décennies plus tard, et ils étaient parmi les meilleurs rock & roll basés sur le blues de son époque.
Les trois morceaux de Beck montrent où le groupe se dirigeait réellement, au-delà du succès immédiat de "For Your Love". Le blues concis de "I'm Not Talking" et "I Ain't Done Wrong" étaient des vitrines dures, bruyantes et flamboyantes pour Beck, tandis que "My Girl Sloopy" a été la première jam prolongée à émerger sur disque d'un groupe de la scène du Blues Britannique.
Le matériel n'est pas idéal, mais Beck et compagnie font valoir leur point de vue à une époque où les groupes étaient rarement autorisés à passer plus de quatre minutes, même sur une piste d'album et ces garçons pouvaient jouer et faire en sorte que cela compte.
Lady in Waiting - 1976
The Outlaws, ont très bien réussi leur deuxième album, "Lady in Waitin", paru en 1976, la suite de leur album éponyme de 1975, qui s'est vendu à l'or.
Bien que cet album n'ait pas de Hits absolus comme "There Goes Another Love Song" ou "Green Grass & High Tides", il comprend quelques classiques, dont les succès mineurs "Breaker-Breaker" et "Stick Autour du Rock & Roll".
Les chanteurs / guitaristes Hughie Thomasson, Henry Paul et Billy Jones; le bassiste Frank O'Keefe; et le batteur Monte Yoho ont collaboré une fois de plus avec le producteur Paul A. Rothchild pour créer un album texturé qui a réussi à fusionner des arrangements de guitare complexes et à les encadrer dans le Rock de Thomasson, la Country pure de Paul et les styles d'écriture de chansons intensément personnels de Jones. Et les splendides harmonies vocales à trois voix.
"Breaker-Breaker" est un Country Rock brillant et décontracté; au niveau des paroles, il s'inspire de l'engouement pour la radio CB du milieu des années 70. Les changements de tempo et les sons de guitare nettement différents sur "South Carolina" ajoutent des dimensions supplémentaires à ce qui serait autrement un Country simple et rapide. "Ain't So Bad" de Jones est un morceau Pop Rock mid-tempo avec des paroles ironiques sur la vie et la mort. Le morceau Country Rock aux saveurs Rockabilly "Freeborn Man" a été, incroyablement, co-écrit par Paul Revere et le chanteur des Raiders Mark Lindsey et le guitariste Keith Allison; les solos de guitare donnent du punch, mais la ligne de basse ambulante d'O'Keefe ajoute un rythme agréable et entraînant. "Girl From Ohio", aux accents Country de Paul, regorge d'harmonies magnifiques. "Prisoner" est une chanson sensible de Jones avec des tendances Jazz Pop occasionnelles. Le Hard Rock "Stick Around for Rock & Roll" est une jam de guitare tapageuse.
Il n'y a pas grand chose à dire de plus sur cet album sinon qu'il est excellent et que toutes les chansons sont fortes et puissantes.
1978 Kiss Heaven Goodbye
Le deuxième et dernier album de Granmax, "Kiss Heaven Goodbye", paru sur Panama Records en 1978, est une amélioration étonnante par rapport à "A Ninth Alive", à tel point qu'il est difficile de croire que c'est le même groupe qui l'a fait, mais avec l'ajout d'un chanteur nommé Nick Christopher.
Sa prestation vocale unique est intéressante,elle ressemble parfois un peu à celle Jello Biafra des Dead Kennedys devenu mystique du métal, voir "Prince of the Southern Ice" et le morceau le plus Heavy du disque "This Life's for Me".
D'autres points forts de ce court album de 1978 sont le Boogie Metal de "Dream Woman", le Heavy "Respected Man" et l'ouverture Proto-Power "Mistress of Eternity", qui a une sensation métallique.
N.B.: Certains morceaux sonnent un peu comme les débuts de Rush...
1969: Emergency!
"Emergency!" de Tony Williams Lifetime a été l'un des premiers et des plus influents albums de Fusion de la fin des années 60, un double album qui a brisé les frontières entre le Jazz et le Rock.
En travaillant avec le guitariste John McLaughlin et l'organiste Larry Young, Williams s'est lancé dans de nouveaux territoires, créant des paysages sonores denses, aventureux et imprévisibles.
Avec cet album, Tony Williams a contribué à créer les bases du style et du son de la fusion. C'est une version phare. "Emergency!" était probablement le disque déterminant qui a fait découvrir John McLaughlin au public Américain, et plus particulièrement à Miles Davis.
Le style innovant de Williams l'a placé dans le même domaine que Max Roach, Jack DeJohnette, Art Blakey et Elvin Jones. Mais le ciment du disque était surtout la combinaison explosive du groupe Lifetime avec McLaughlin et l'organiste Larry Young. Leur son expansif dans les limites d’un trio est du pur génie. Il est énorme et les jams sont profondément ancrées dans les styles Rock.
Williams employe un toucher dur sur les règles d'enregistrement du quintette de Miles Davis. L'ambiance Blakey est définitivement là, mais Williams change de style et de tempo à mi-piste. Il peut lancer du Hard Bop, puis ajouter la technique de Ginger Baker. Cette pratique a contribué à donner au disque un son plus Rock que la plupart des Fusions qui ont suivi. Le jeu de McLaughlin est l'un de ses meilleurs. Sa virtuosité met en valeur les goûts éclectiques qui seront un élément constitutif de la Fusion et du Rock-Jazz. Sa technique étrange pour savoir comment diriger non seulement ses solos, mais aussi la composition elle-même est vraiment géniale. Le jeu d'orgue de Larry Young diffère grandement de celui des organistes de Jazz de l'époque qui jouaient principalement de la Soul et du Funk Jazz. Son style se rapproche des sons qui étaient principalement utilisés dans les groupes de Rock de l'époque. En ce sens, l’orgue ajoute un effet presque spatial et trippant au son. Mais il utilise des influences et des textures de clavier Jazz pour ses solos. Ce mélange donne un disque énorme et éclectique.
Les compositions dépassent rarement dix minutes, ce qui rend le disque plus conventionnel au sens Rock. Mais surtout, les morceaux s’ouvrent complètement à la musique Rock dans ses formes les plus primitives. La combinaison de la guitare et de l’orgue donne à cet enregistrement une esthétique Rock plus authentique. Il semble évident que Williams était un véritable fan du genre et qu’il l’utilisait de manière optimale.
L’album ressemble aux groupes de jam de San Francisco de l’époque qui utilisaient des modèles de Jazz pour leurs improvisations spatiales. Même si le disque semble désormais un peu daté (comme la plupart des fusions de l’époque), il n’en reste pas moins innovant. Alors que le Rock Progressif s'appuyait la plupart du temps sur la composition classique, ce disque est du Jazz Rock typique.
Un joyau souvent oublié, "Emergency!" est l'un des meilleurs du genre, avec des jams flamboyantes qui mettent en valeur les compétences impressionnantes de chaque musicien.
En fait, c'est une écoute vraiment essentielle pour les fans qui passent du Rock au Jazz.
1996: Guitar Man
L'album "Guitar Man" de J.J. Cale, paru en 1996, semble remarquablement détendu et décontracté, comme s'il avait été réalisé avec un groupe de bar chevronné. Cela ne veut pas dire qu'il y a beaucoup d'enthousiasme sur l'album, mais la musique de Cale n'a jamais été une question d'excitation; il s'agit plutôt de se détendre et de laisser la musique couler.
Bien sûr, cette approche aboutit à des enregistrements remarquablement inégaux, et 'Guitar Man" ne fait pas exception. Il y a une poignée de très bonnes chansons, mais rien de comparable à ses classiques précédents.
C'est juste un autre album agréable de J.J. Cale, ni plus ni moins...
The Visitor (2017)
Neil Young a décidé d'enregistrer un album entier d'indignation à l'Orange One en 2017, enchaînant son nouveau groupe d'accompagnement, Promise of the Real, pour son soutien.
"The Visitor" ne dissimule pas le dégoût de Young face à la direction que prend l’Amérique.
Ce n'est pas un album de chansons folk austères. Young essaie un peu de tout, murmurant avec une guitare acoustique grattée, trébuchant dans un mélange de Blues, engageant une chorale et un orchestre pour alourdir "Children of Destiny", le martelant avec son groupe pour une épopée de huit minutes intitulée "Carnaval".
Chacun de ces détours constants est intéressant, en grande partie grâce à Promise of the Real. Où Crazy Horse est lourd, ils sont capables de donner un sentiment d'aventure à The Visitor, et sa musicalité est ce qui est alléchant dans l'album.
Ce qui perdure avec "The Visitor", c'est la texture et, à part, la façon dont le groupe est capable d'élever les chansons pour qu'elles semblent importantes. Inspecté individuellement, tout s’effondre. Young ne façonne pas ses mélodies ou ses pensées en quelque chose de plus grand qu'une impulsion, c'est pourquoi "The Visitor" semble fascinant à la première écoute, mais fatigant aux répétitions.
Neil fait de la musique pour le moment et il ne se soucie pas vraiment de savoir si cela dure au-delà de ce jour ou non, et même si vivre l'instant présent est un bon moyen de traverser la vie...
Under the Volcano (1980)
"Under the Volcano", paru en 1980, est une excellente collaboration entre le duo de virtuoses de la guitare folk, Stefan Grossman et John Renbourn.
L'album comprend sept duos de guitares et une morceau solo de chacun d'eux. Bien que le choix de la guitare soit principalement acoustique, le duo utilise occasionnellement une guitare électrique discrète pour les accents et la couleur tonale.
Le matériel est un mélange de traditionnel et d'original et le jeu est superbe.
Grossman et Renbourn combinent leurs talents et leur mélange de styles pour produire une musique instrumentale attrayante d'une beauté et d'un goût rares.
1965: Having a Rave Up
Le deuxième disque des Yardbirds, "Having a Rave Up', paru en 1965, est à moitié studio (tandis que la seconde moitié est entièrement composée de performances live datant de 1964.
Dans sa version originale en vinyle aux États-Unis, cet album, composé de plusieurs singles et faces B ainsi que d'extraits de 'Five Live Yardbirds", était l'un des meilleurs albums de toute l'invasion britannique, se classant à égalité avec la plus grande œuvre du milieu des années 60 des Beatles et des Rolling Stones.
C'est Jeff Beck sur la face 1 contre Eric Clapton sur l'autre face. Le côté Beck gagne largement, chaque chanson étant devenu un classique. Le côté Clapton, en revanche, est un matériel live au son moyen qui s'extasie effectivement, mais qui n'est certainement pas à la hauteur de l'autre face.
"You're a Better Man than I" met en valeur le le talent de Beck meilleur que n'importe quelle autre chanson.
Le groupe a définitivement pris vie un peu plus pendant les morceaux live, et a apporté une énergie enflammée avec une voix meilleure que prévu de Keith Relf. Le travail de la guitare est le point culminant alors que le groupe explore ses racines Blues, tout en lui donnant une touche Garage Rock.
