Stéphane Richard
C'est vrai qu'il est toujours là. Ravivant ma mémoire grâce à Wiki...
Politique
Hormis ses fonctions au sein de cabinets ministériels, Stéphane Richard longe le champ de la politique. Élu conseiller municipal de Bandol sur une liste centre gauche entre 1989 et 1995, il est sur la liste UMP du maire sortant de la même localité aux élections municipales de 2008, sans succès.
Stéphane Richard s'est exprimé contre le Front national notamment à l'occasion des élections régionales françaises de 2015. Il propose alors que les dix premières fortunes françaises « créent ensemble un fonds de 1 milliard d’euros pour financer les projets des jeunes, de la déradicalisation, des campagnes anti-FN ».
Affaire "Tapie-Crédit lyonnais"
Stéphane Richard, ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, est convoqué le 10 juin 2013 devant la Cour de justice de la République (CJR) dans le cadre de l'arbitrage rendu en 2008, favorable à Bernard Tapie, qui avait touché 403 millions d'euros dans l'affaire l'opposant au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas. Il met en cause Jean-François Rocchi, président du Consortium de réalisation au moment de l'arbitrage. Le 10 juin 2013, il est placé en garde à vue et est mis en examen pour escroquerie en bande organisée en même temps que Jean-François Rocchi (démissionnaire de son poste de président du BRGM le 13 juin 2013).
Il est à nouveau mis en examen en mai 2015 dans la même affaire pour chef de « complicité de détournement de fonds publics par une personne privée ».
Le 25 juillet 2018, il est cité en justice par l'État qui décide d’assigner plusieurs protagonistes de l’affaire Tapie devant le tribunal de grande instance de Paris pour qu’ils soient jugés civilement responsables, au même titre que Bernard Tapie lui-même, du préjudice subi par les finances publiques à la suite de l’arbitrage frauduleux, et qu’ils soient donc condamnés, toujours solidairement avec Bernard Tapie, au remboursement des sommes en jeu dans l’arbitrage.
Il est relaxé le 9 juillet 2019.
Fortune
Stéphane Richard a fait fortune en vendant, dans le cadre d'une opération de leveraged buy-out ses parts dans Nexity. Son investissement initial de 600 000 euros lui a rapporté vingt millions d'euros. Sa fortune en 2009 est estimée à trente-cinq millions d'euros et il est de ce fait assujetti à l'ISF.
Stéphane Richard a fait l'objet le 12 octobre 2007 d'un redressement fiscal de 660 000 euros sur ses revenus de 2000, 2001, 2002, et 2003, montant comprenant « une pénalité de mauvaise foi d'un montant de 5 % ».
Revenus
Stéphane Richard a touché 1 520 241 euros en 2011 en tant que directeur général de France Télécom30. En avril 2013, il se déclare prêt à baisser son salaire d'un tiers pour que France Télécom échappe à la taxe de 75 % sur les revenus supérieurs à un million d'euros.
https://www.capital.fr/economie-politiq ... ie-1299847