L'un des morceaux à la limite du Hard Rock, encore musicalement audacieux, ouvre l'époque du début du Rock pPogressif, et "Nine Feet Underground" est une éclatante vitrine pour Pye Hastings jouant de la lead guitare et Dave Sinclair travaillant, pieds à pieds à l'orgue et au piano.
Mmmhhh!!!!...
Pas trop d'accord avec Hastings étant un bon lead guitariste. En fait, quasi tous les solos du groupe sur les trois premiers albums sont de David Sinclair et son Hammond "fuzzé" via le Leslie Cabinet pour amplification. Hastings se limitant principalement à la guitare rythmique (et s'amplifiant aussi via le Leslie, si mémoire est bonne).
Il faudra attendre longtemps pour que Pye commence à devenir un lead guitariste (voir la version de Nine Feet Underground de 1990 ci-dessous), puis il cédera les solos à Doug Boyle pendant 15 ans. Faut dire que le changement de sonorisation vers un truc "moins Canterbury" que le fuzz/Leslie aidera à faire plus la diff entre David & Pye. Et même encore ajd, le lead guitariste est devenu Geoff Richardson (alors qu'il était flutiste, violoniste, percussionniste, etc...)
1968 : S.F. Sorrow
L'album raconte l'histoire de "S.F. Sorrow", un homme ordinaire Britannique, un peu comme "Arthur" des Kinks, issu de la classe ouvrière et sans chance, du berceau à la tombe.
L'histoire et les chansons de cet 'Opéra Rock' sont un peu sombres, mais quelle importance!
Cet album a, parait-il, contribué à inspirer le "Tommy" de the Who, mais il n'est tout simplement pas aussi bon. Cela dit, c'était le premier et il contient un certain nombre d'idées et de touches de production géniales.
Il a ouvert une voie entre le Blues et le Psychédélisme dans laquelle bien des groupes de l'époque s'infiltreront à sa suite!
Starcastle Starcastle (1976)
"Starcastle" est un très joli disque publié au début de l'année 1976.
Les mélodies changent constamment, ce qui est une très bonne chose. Le son est joyeux et la musicalité est plutôt excellente.
La réponse du public à la musique de Starcastle a été tout à fait positive et ce, malgré les accusations de la part de certains détracteurs qui trouvaient que le groupe sonnait comme une sorte de clone de Yes.
J’adore ce disque depuis sa sortie. Une madeleine pour moi. Beaucoup de souvenirs y sont attachés. Comme souvent pour de nombreux disques.
1971 - In The Land Of Grey And Pink
Leur plus grande réussite de Caravan est le psychédélique "In the Land of Grey and Pink" en 1971.
Ils progressent véritablement à l'occasion de ce deuxième LP chez Decca qui montre un véritable sens mélodique, un esprit subtilement drôle, et un séduisant bon mélange de Hard Rock, de Folk, de Classique et de Jazz, mêlé à des des éléments de Fantasy Tolkienesque.
Les chansons vont de la lumière, des morceaux faciles à absorber tels que "Golf Girl" au calme et majestueux "Nine Feet Underground", une suite de 23 minutes qui remplit une face de LP.
L'un des morceaux à la limite du Hard Rock, encore musicalement audacieux, ouvre l'époque du début du Rock pPogressif, et "Nine Feet Underground" est une éclatante vitrine pour Pye Hastings jouant de la lead guitare et Dave Sinclair travaillant, pieds à pieds à l'orgue et au piano.
Celui-ci je l’ai en 4 exemplaires c’est vous dire le degré de foldingeurie que j’ai atteint avec ce disque. Œuvre chef définitivement.
Celui-ci je l’ai en 4 exemplaires c’est vous dire le degré de foldingeurie que j’ai atteint avec ce disque. Œuvre chef définitivement.
J'ai encore le pressage d'origine vinyle Deram, j'ai celui dans le petit coffret de Esoteric (en cartonné), j'ai encore le boitier standard remasterisé (je n'en plus vraiment besoin, mais le livret...) et je me suis débarrassé (donné) de la version originale du CD.
Rex "Where Do We Go From Here"
"Where Do We Go From Here" est un bon album de Hard Rock AOR avec Rex Smith (frère de Michael Lee de Starz) à sa tête.
L'album est une légère amélioration par rapport à l'enregistrement de Rex datant de 1976, mais les ventes médiocres ont mis un terme au rêve des adolescents du groupe.
Starcastle Fountains of Light (1977)
Avec l'aide de Roy Thomas Baker comme producteur, bien connu pour son succès avec Queen, Starcastle n'était pas sûr de ce qui pourra en résulter, Baker ne comprenant pas vraiment le chant et d'autres aspects du son de Starcastle.
L'atmosphère et le cadre de Le Studio était tout à fait idyllique, mais le produit final, "Fountains of Light", considéré par de nombreux fans comme étant le meilleur album du groupe, s'avérait être autre chose que ce que le groupe avait envisagé.
Lorsque Hudson-Ford sort son album "Worlds Collide", on découvre de nouvelles influences comme 10cc, Queen, Steely Dan ("As Hours Go By", "Day Without Love"), Barclay James Harvest ("Jesus Said") et même The Rubettes ("Petro Rock").
Bien que l'attitude de la production soit devenue un peu plus froide, il s'agit d'un autre bel effort de ces deux garçons, enregistré avec l'aide de leurs amis, par exemple le saxophoniste Dick Morrissey sur "Petro Rock" et "Keep Me Rolling".
Heartbreak Hill (1995)
Ce fameux album inédit était sorti sur une cassette audio intitulée "Starting Over". Il paraitra plus tard (1995) sur un CD sous le titre "Heartbreak Hill".
C'est certainement le disque le plus progressif du groupe au cours de ces années, avec plusieurs morceaux atteignant les 7 à 10 minutes de durée.
Il est aussi bon que leurs meilleurs albums du milieu des années 70 tel que, par exemple "Ghosts".
On retrouve encore du mellotron, joué par Andy Richards, sur deux morceaux avec une partie des choeurs en arrière-plan sur "Starting Over", et les choeurs extrêmement faibles sur "Heartbreak Hill"
Ce disque est en quelque sorte une rédemption pour le groupe.
1972 Waterloo Lily
Après "In the Land of Grey and Pink", David Sinclair a quitté Caravan pour rejoindre Matching Mole de Robert Wyatt et il est remplace par l'Anglais Steve Miller (à ne pas confondre avec son homonyme américain qui, lui, est guitariste).
Steve Miller impose un feeling plus jazzy, plus bluesy même parfois, ce qui se ressent sur l'album "Waterloo Lily" sorti en mai 1972. Caravan se tourne alors progressivement vers un son plus Jazz et plus Rock que vraiment Rock Progressif.
Encore un incontournable du groupe!
Dr. John 1970 Remedies
"Remedies" n'est pas du Rock, c'est quelque chose de complétement différent, pariculiérement les morceaux "Wash Mama Wash" et "Loop Garoo".
Il comprend également "Angola Anthem", un morceau sombre, mystérieux et carrément maléfique. Une grande partie de ce très long morceau est perdue sans le casque, car la musique flotte dans un brouillard fumeux tandis que Dr. John et ses choristes chantent, gémissent et crient.
Si vous voulez découvrir la musique de Dr. John, "Remedies" doit être absolument écouté.
Pretty things 1970 : Parachute
Le départ du principal créateur du groupe, Dick Taylor, n'a pas diminué la variété de l'écriture et de l'inspiration.
The Pretty things ont réalisé un disque fascinant, "Parachute", dans le studio Abbey Road à Londres, avec Norman Smith, l'ingénieur du son des Beatles, à la production.
Si "S.F. Sorrow" représente la grandeur du Hard Rock, "Parachute" en est le côté le plus amère. Pourtant, les neurones créatifs fonctionnent à fond tout au long d'un album étonnamment agréable et cohérent avec de multiples facettes.
Il s'agit d'un concept album dont le sujet est une génération prise entre les appels contradictoires de la paix, de l'amour et de l'ennui, et de la sophistication, du sexe et de la misère dans un monde dur.
Wally Waller s'impose comme un excellent collaborateur du chanteur Phil May. Les harmonies restent un point fort sur un disque très Rock, et le côté méchant de la grandiloquence parfaitement équilibrée dans les meilleures chansons a été un art perdu depuis lors.
Un MUST!
Dr. John 1970 Remedies
"Remedies" n'est pas du Rock, c'est quelque chose de complétement différent, pariculiérement les morceaux "Wash Mama Wash" et "Loop Garoo".
Il comprend également "Angola Anthem", un morceau sombre, mystérieux et carrément maléfique. Une grande partie de ce très long morceau est perdue sans le casque, car la musique flotte dans un brouillard fumeux tandis que Dr. John et ses choristes chantent, gémissent et crient.
Si vous voulez découvrir la musique de Dr. John, "Remedies" doit être absolument écouté.
Je dis S U P E R B E, J'ai toujours aimé ce gaillard, merci de nous rafraîchir les pavillons à miel
1972 Waterloo Lily
Après "In the Land of Grey and Pink", David Sinclair a quitté Caravan pour rejoindre Matching Mole de Robert Wyatt et il est remplace par l'Anglais Steve Miller (à ne pas confondre avec son homonyme américain qui, lui, est guitariste).
Steve Miller impose un feeling plus jazzy, plus bluesy même parfois, ce qui se ressent sur l'album "Waterloo Lily" sorti en mai 1972. Caravan se tourne alors progressivement vers un son plus Jazz et plus Rock que vraiment Rock Progressif.
Encore un incontournable du groupe!
C’est un très bon disque. À sa sortie, j’avais regretté le son d’orgue de Sinclair qui était quand même la marque du groupe. C’est sur celui-ci qu’apparait un thème de Soft Machine, compo de Hopper ? Il me semble bien.
Pretty things 1970 : Parachute
Le départ du principal créateur du groupe, Dick Taylor, n'a pas diminué la variété de l'écriture et de l'inspiration.
The Pretty things ont réalisé un disque fascinant, "Parachute", dans le studio Abbey Road à Londres, avec Norman Smith, l'ingénieur du son des Beatles, à la production.
Si "S.F. Sorrow" représente la grandeur du Hard Rock, "Parachute" en est le côté le plus amère. Pourtant, les neurones créatifs fonctionnent à fond tout au long d'un album étonnamment agréable et cohérent avec de multiples facettes.
Il s'agit d'un concept album dont le sujet est une génération prise entre les appels contradictoires de la paix, de l'amour et de l'ennui, et de la sophistication, du sexe et de la misère dans un monde dur.
Wally Waller s'impose comme un excellent collaborateur du chanteur Phil May. Les harmonies restent un point fort sur un disque très Rock, et le côté méchant de la grandiloquence parfaitement équilibrée dans les meilleures chansons a été un art perdu depuis lors.
Un MUST!
Un des meilleurs disques parus en 70. Grande classe.
1972 Waterloo Lily
Après "In the Land of Grey and Pink", David Sinclair a quitté Caravan pour rejoindre Matching Mole de Robert Wyatt et il est remplace par l'Anglais Steve Miller (à ne pas confondre avec son homonyme américain qui, lui, est guitariste).
Steve Miller impose un feeling plus jazzy, plus bluesy même parfois, ce qui se ressent sur l'album "Waterloo Lily" sorti en mai 1972. Caravan se tourne alors progressivement vers un son plus Jazz et plus Rock que vraiment Rock Progressif. Encore un incontournable du groupe
C’est un très bon disque. À sa sortie, j’avais regretté le son d’orgue de Sinclair qui était quand même la marque du groupe. C’est sur celui-ci qu’apparait un thème de Soft Machine, compo de Hopper ? Il me semble bien.
Un charme fou, et je le kiffe autant que les deux précédents, même si les textures sonores diffèrent un peu. De très chouettes compos, aucune faiblesse.
Dr. John 1970 Remedies
"Remedies" n'est pas du Rock, c'est quelque chose de complétement différent, pariculiérement les morceaux "Wash Mama Wash" et "Loop Garoo".
Il comprend également "Angola Anthem", un morceau sombre, mystérieux et carrément maléfique. Une grande partie de ce très long morceau est perdue sans le casque, car la musique flotte dans un brouillard fumeux tandis que Dr. John et ses choristes chantent, gémissent et crient.
Si vous voulez découvrir la musique de Dr. John, "Remedies" doit être absolument écouté.
Je dis S U P E R B E, J'ai toujours aimé ce gaillard, merci de nous rafraîchir les pavillons à miel
La musique de Dr. John est spéciale, mais j'adore!
1972 Waterloo Lily
Après "In the Land of Grey and Pink", David Sinclair a quitté Caravan pour rejoindre Matching Mole de Robert Wyatt et il est remplace par l'Anglais Steve Miller (à ne pas confondre avec son homonyme américain qui, lui, est guitariste).
Steve Miller impose un feeling plus jazzy, plus bluesy même parfois, ce qui se ressent sur l'album "Waterloo Lily" sorti en mai 1972. Caravan se tourne alors progressivement vers un son plus Jazz et plus Rock que vraiment Rock Progressif. Encore un incontournable du groupe
C’est un très bon disque. À sa sortie, j’avais regretté le son d’orgue de Sinclair qui était quand même la marque du groupe. C’est sur celui-ci qu’apparait un thème de Soft Machine, compo de Hopper ? Il me semble bien.
Un charme fou, et je le kiffe autant que les deux précédents, même si les textures sonores diffèrent un peu. De très chouettes compos, aucune faiblesse.