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[alcat01]

1987 : Life as We Know It

C'est à ce moment de sa carrière, en 1987, que R.E.O. a commencé à régresser.
Ce n'est en aucun cas un mauvais album, mais il semble qu'ils avaient commencé à se répéter et à devenir plus adaptés à la radio. Les chansons ont commencé à sonner comme si vous les aviez entendues auparavant.
"That Ain't Love" est l'une des meilleures chansons, mais sonne comme si elle était tirée de "Wheels are turn", tout comme "Screams and Whispers".
"Can't Get you out of my head" est une tentative délibérée pour faire une chanson à succès.
Même en dehors de certaines des critiques, c'est toujours un bon album. C'est après cet album qu'ils ont perdu leur sens et ne s'en sont jamais remis.

skirmani

[alcat01]

1973: Loud’n’proud
En fin 1973 est sorti un nouveau LP de Nazareth, toujours produit par Roger Glover intitulé "Loud 'N' Proud".
Il contient une reprise étonnante de "This Flight Tonight" de Joni Mitchell, qui devient un Hit single international et il atteint le numéro 1 sur la liste des ventes en Allemagne.
Le matériel produit est bien différent de celui de "Razamanaz", mais, musicalement, on peut affirmer que c'est la continuation exacte.
Nazareth impressionne surtout avec le morceau d'ouverture "Go down fighting" avec pour cette fois une très grande vitesse ludique, et "The Ballad of Hollis Brown" qui est une véritable apocalypse d'une durée d'environ 9 minutes.

[Titis]

Chouette pochette

[alcat01]

1971 : At Fillmore East

Alors que la plupart des grands albums de rock en public sont axés sur l'énergie, At Fillmore East est comme une grande session de jazz en livz, où le plaisir vient de l'interaction et du jeu des musiciens.
Ce qui est formidable, c'est que l'album original qui a valu aux Allmans tant d'éloges est aussi remarquable pour son montage astucieux en studio que pour ses performances. Le producteur Tom Dowd a habilement réduit la durée de certaines interprétations pour qu'elles soient relativement concises (les montages ont été restaurés plus tard sur le double disque The Fillmore Concerts), condensant parfois plusieurs interprétations en une seule piste.
Loin d'être un sacrilège, cette tactique permet de présenter les Allman sous leur meilleur jour, car même si la musique n'est pas nécessairement concise (trois morceaux durent plus de dix minutes, dont deux avoisinent les vingt minutes), elle met en valeur la formidable interaction instrumentale du groupe, permettant à chaque membre (mais surtout au guitariste Duane et au claviériste / chanteur Gregg) de briller.
Même après la publication des concerts non édités, ce double album original reste l'apogée des Allmans et du rock sudiste dans ce qu'il a de plus élastique, de plus bluesy et de plus jazzy.

Stephen Thomas Erlewine

[Cooltrane]

L'histoire de cette photo pour la couve mérite d’être contée.

Le groupe était d'assez méchante humeur au moment de la photo, car cela faisait qqes heures qu'ils "waiting for their man" (dealer) et ils étaient en manque de leurs substance habituelles.

Au moment de faire la photo (recommencée qqes fois car pas souriants), le "man" tout juste arrivé traverse le champ de la caméra et dépose un gros sachet de came sur les jambes de Duane et continue son chemin sans s'arrêter pour sortir du cadre. D'abord surpris, Duane cache le sachet au plus profond de son entrejambe et mets ses mains dessus pour cacher ce qu'il ne faut pas voir (sisisi, regardez). Du coup, en un instant, l'hilarité totale du groupe dû au comique de la situation en fera une pochette de légende.

[alcat01]

L'histoire de cette photo pour la couve mérite d’être contée.

Le groupe était d'assez méchante humeur au moment de la photo, car cela faisait qqes heures qu'ils "waiting for their man" (dealer) et ils étaient en manque de leurs substance habituelles.

Au moment de faire la photo (recommencée qqes fois car pas souriants), le "man" tout juste arrivé traverse le champ de la caméra et dépose un gros sachet de came sur les jambes de Duane et continue son chemin sans s'arrêter pour sortir du cadre. D'abord surpris, Duane cache le sachet au plus profond de son entrejambe et mets ses mains dessus pour cacher ce qu'il ne faut pas voir (sisisi, regardez). Du coup, en un instant, l'hilarité totale du groupe dû au comique de la situation en fera une pochette de légende.

Merci pour l'anecdote!

[alcat01]

1978 - Breathless

Avec "Rain Dances", Camel avait commencé à explorer des chansons plus courtes et plus concises, mais ce n'est qu'avec son successeur, "Breathless", qu'ils se sont vraiment essayés à l'écriture de chansons Pop.
Bien qu'ils n'aient pas complètement abandonné l'improvisation Prog Rock - il y a plusieurs interludes jazzy - la plus grande partie de l'album est composée de chansons plus courtes conçues pour être jouées à la radio.
Bien que le groupe n'ait pas tout à fait atteint cet objectif, "Breathless" est néanmoins un disque plus accessible que les autres albums de Camel, qui ont tendance à se concentrer sur les instrumentaux. Ici, ils essaient d'être un groupe de Prog Rock direct, et bien que le résultat soit parfois un peu confus, il est dans l'ensemble étonnamment réussi.

Daevid Jehnzen

[alcat01]

Vincebus Eruptum 1968
Blue Cheer était le fils oh combien illégitime de la scène de San Francico. Le Flower Power des années 60 n'était pas pour eux et le groupe n'a jamais été aimé par les critiques de son époque, nettement plus disposées, avec évidemment de bonnes raisons, pour le Jefferson Airplane, le Grateful Dead ou autre Quicksilver.
Signé sur le label Philips, le premier album du groupe, sous le titre "Vincebus Eruptum", est un véritable chef-d'œuvre chaotique de puissance brute.
Le disque donne au groupe son premier et plus grand Hit, "Summertime Blues". Pour l'autre face du single (l'un des points forts de l'album) le groupe choisit "Out of Focus", une chanson écrite par Dickie Peterson durant une hospitalisation pour juste une hépatite bénigne.
L'album comporte une autre reprise, le "Parchment Farm" de Mose Allison qui dénote une telle révolte que cela choque les puristes et les conservateurs.
"Vincebus Eruptum" atteint, capendant, la onzième position dans les Charts Américains.

[alcat01]

1971 : Rory Gallagher
Le premier album éponyme de Rory Gallagher, paru en 1971, est une œuvre typique de Blues Rock très agréable avec parfois des moments jazzy et folk.
La musique est un Blues Rock Psyché Hard solide et tranchant avec un jeu uniformément fort, des parties de guitare savoureuses qui témoignent de la grande technicité de Gallagher, et des solos qui élèvent les meilleures chansons et aident les moins bonnes chansons à se sentir mieux.
Absolument recommandé!

[alcat01]

2000 House Of Yes - (Live from the House of Blues)

La tournée de 1999 de Yes avait abouti à un DVD live de la performance à la Las Vegas House of Blues...Et même un CD un peu plus tard.
Sorti en tant que bande sonore d'un CD accompagnant un DVD / VHS live, ce coffret de deux disques capture le concert du groupe à Las Vegas, au House of Blues.
Inclure un set presque complet de la tournée The Ladder semblait être une lame à double tranchant. Cela créait une certaine complétude en tant qu'enregistrement de concert. Cependant, de nombreux morceaux de cet album avaient déjà été enregistrés sur d'autres albums de Yes.
Les fans du groupe trouveront dans ce disque un attrait qui va au-delà de la musique. Le CD représente une chronique live de la formation The Ladder / Open Your Eyes du groupe. Au moment de la sortie de House of Yes, Billy Sherwood était déjà devenu un "ancien membre" et Igor Khoroshev allait suivre à la fin de l'année 2000, ce qui fait que ce disque marque un peu la fin d'un chapitre.
L'album comprend de nombreux moments forts, et d'autres qui ne brillent pas autant. Parmi les meilleurs moments, on trouve le solo de guitare prolongé de Steve Howe sur le morceau d'ouverture "Yours Is No Disgrace", une interprétation de l'épique "Homeworld" de The Ladder, et l'inclusion de "Lightning Strikes" et "Face to Face", tirés de ce même album.
L'une des choses les plus subtiles mais intéressantes qu'offre ce disque est probablement un court morceau improvisé dont le refrain est "Yes is in the House of Blues".
Parmi les points négatifs, il est regrettable, mais probablement inévitable, que le groupe se soit senti obligé d'inclure les surjoués "Roundabout" et "Owner of a Lonely Heart". Cela dit, l'interprétation de "Owner" est très inspirée et comprend une belle performance de l'instrumental de "Cinema" en guise d'introduction.
L'autre reproche principal est que, dans de nombreux endroits, le CD semble surproduit, perdant une grande partie de sa texture live.

Gary Hill

[Cooltrane]

Jamais réussi à accrocher à Blue Cheer.

Autant je n'ai jamais accroché à Taste, autant les 6 premiers Rory en solo (inclus les deux live) sont excellents.

Puis avec sa direction plus hard rock (as faute d'avoir essayé), àpd de Against The Grain, j'ai perdu à chaque nouvel album de l'intérêt (mais j'ai gardé le live de 78)

Vu trois fois en concert, dont une fois en principalement acoustique à Toronto en 77/79. Les deux autres concerts dataient des 90's à Bxl.

[alcat01]

Jamais réussi à accrocher à Blue Cheer.

Autant je n'ai jamais accroché à Taste, autant les 6 premiers Rory en solo (inclus les deux live) sont excellents.

Puis avec sa direction plus hard rock (as faute d'avoir essayé), àpd de Against The Grain, j'ai perdu à chaque nouvel album de l'intérêt (mais j'ai gardé le live de 78)

Vu trois fois en concert, dont une fois en principalement acoustique à Toronto en 77/79. Les deux autres concerts dataient des 90's à Bxl.

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais pour moi , j'inclue quand même "Calling Card"!
Après, il a abandonné son excellent Blues Rock pour du Hard Rock qui ne lui va pas du tout!

[alcat01]

1974: Rampant
En 1974 parait "Rampant" également toujours produit par Roger Glover. Sur cet album de Nazareth, plus Sudiste et plus Prog, certaines compositions gagnent en profondeur et en complexité tandis que le son, lui, reste toujours brut et sale.
La chanson d'ouverture du disque est un long morceau de Pre-Heavy-Metal épique avec pour titre "Silver Dollar Forger".
Il y a un certain nombre de titres situés entre Heavy Rock et Blues, et deux ballades "Loved and lost" et "Sunshine".
Le morceau Rock "Shanghai'd In Shanghai" en est extrait comme single. Il reste en termes de ventes, loin derrière son prédécesseur "This Flight tonight".
L'album se clôture par une reprise du "Shapes of Things".des Yardbirds.
N.B.: Le groupe se séparera de Roger Glover après la sortie de "Rampant" et le guitariste Manny Charlton le remplacera désormais à la production.

[alcat01]

1972: Eat a Peach

Hommage au regretté Duane Allman, "Eat a Peach" s'étend sur deux albums, avec une face de nouvelles chansons enregistrées après la mort de Duane, un album complet de morceaux live des sessions du Fillmore East, puis une série de morceaux studio que Duane avait terminés avant sa mort.
Sur la première face, ils évoquent la douceur des Brothers and Sisters dirigés par Dickey Betts, en particulier sur l'adorable "Melissa", et cela contraste directement avec les morceaux live monumentaux qui dominent l'album. Ils sont à leur meilleur sur les reprises plus percutantes de "One Way Out" et "Trouble No More", qui prouvent toutes deux les talents exceptionnels du groupe en tant que groupe de blues-rock sur la route, mais Duane a droit à la vitrine dont il a besoin sur " Mountain Jam ", une jam tentaculaire de 33 minutes qui comporte certes beaucoup de jeu de qualité, mais qui est certainement un peu difficile à supporter pour quiconque n'est pas un inconditionnel.
En dehors de ce morceau, le disque présente les Allman à leur apogée, et il est difficile de ne pas se sentir triste lorsque les guitares acoustiques de "Little Martha" concluent le disque, car cet hommage n'est pas seulement sincère, il offre la preuve des immenses talents de Duane Allman et de sa contribution au groupe.

Stephen Thomas Erlewine

[Algernon]

Sur cette page, Eat A Peach (ABB), Rampant (Nazareth), et Breathless (Camel) sont trois albums avec de beaux souvenirs pour des périodes de ma jeunesse entre lycéen et jeune adulte. Toujours un plaisir de les réécouter.

[alcat01]

Sur cette page, Eat A Peach (ABB), Rampant (Nazareth), et Breathless (Camel) sont trois albums avec de beaux souvenirs pour des périodes de ma jeunesse entre lycéen et jeune adulte. Toujours un plaisir de les réécouter.

A qui le dis-tu?

[Cooltrane]

Autant je n'ai jamais accroché à Taste, autant les 6 premiers Rory en solo (inclus les deux live) sont excellents.

Puis avec sa direction plus hard rock (as faute d'avoir essayé), àpd de Against The Grain, j'ai perdu à chaque nouvel album de l'intérêt (mais j'ai gardé le live de 78)

Vu trois fois en concert, dont une fois en principalement acoustique à Toronto en 77/79. Les deux autres concerts dataient des 90's à Bxl.

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais pour moi , j'inclue quand même "Calling Card"!
Après, il a abandonné son excellent Blues Rock pour du Hard Rock qui ne lui va pas du tout!

Le plus dingue, c'est qu'il ne se débrouillait pas mal du tout au saxo (c'est lui sur le morceau final, et on le retrouvera par-ci et par-là plus tard). Du moins en studio, car à ma connaissance, il n' en a jamais joué sur scène.

[alcat01]

1979 - I Can See Your House From Here

Initialement intitulé "Endangered Species", ce titre devait être modifié à la dernière minute pour "I Can See Your House From Here" une mauvaise tentative d'humour qui posa, ensuite, pas mal de problèmes au groupe. Le programme intensif créa un conflit et des malentendus entre les musiciens.
Bien qu'il ne soit pas une représentation honnête du caractère du groupe, il s'agit sans aucun doute de leur album le plus populaire. L'ajout ponctuel de l'Américain Kit Watkins a donné lieu à d'excellents claviers. La production ingénieuse de Rupert Hine et les apparitions de Phil Collins et Mel Collins complètent cet album solide.
"Survival" et "Who We Are" bénéficient de belles orchestrations, et le guitariste Andy Latimer livre un solo exceptionnel sur "Ice", la dernière chanson de l'album.

Matthew Plichta

[alcat01]

Outside Inside 1968
Même avec une petite baisse de régime, la pression sonore de "Outside Inside" est de la même trempe que le premier album de Blue Cheer, c'est à dire sauvage, brute et primitive qui en ornait les moments les plus durs.
L'atmosphère plombée se trouve brillamment mélangée par les claviers de Ralph Burns Kellogg, un musicien qualifié qui arrive de Mint Tattoo, un groupe de San Francisco.
Sorti en 1968, il est divisé en deux sections distinctes: la partie Outside (à l'extérieur) ayant été enregistrée à proximité de certains entrepôts à New York et les ports de Sacramento, avec la partie à l'intérieur (Inside) faite avec un enregistrement ordinaire en studio.
Les chansons respirent le goût de la ballade électrique, 'faussée' quelque peu par le poids de la distorsion et de la pédale wah-wah.
A noter que la deuxième face s'ouvre sur une version particulièrement psychédélique du "Satisfaction" des Rolling Stones, un autre groupe séminal qui a certainement profondément influencé l'esprit du groupe.

[alcat01]

1971: Deuce
"Deuce" est sorti à la fin de 1971, à peine six mois après le premier album éponyme de Rory Gallagher.
Il a été enregistré aux Tangerine Studios, un petit studio de Reggae à Dalston dans l'est de Londres, en raison de sa connexion avec le légendaire producteur Joe Meek.
Gallagher a produit le disque lui-même avec l'ingénieur du son Robin Sylvester. Il était accompagné en studio par Gerry McAvoy à la basse et Wilgar Campbell à la batterie, une belle section rythmique qui a largement contribué au son et à l'ambiance de l'album.
Le but était d'obtenir l'ambiance live de Gallagher sur bande, alors il a capturé ces chansons immédiatement après avoir joué des concerts en live, quand lui et le groupe étaient chauds, et leur a donné une production minimale.
Il était à son meilleur et il en profita pleinement...
Hautement recommandé!