Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

[nunu]

Aujourd'hui, début d'une rétrospective Tim Buckley.



Premier album éponyme- 1966. Très folk rock. Pas d'une folle originalité mais des moments prometteurs comme Song Slowly Song.



1967.Goodbye & Hello. Album baroque et psychédélique. Les textes sont remarquables. Et Tim Buckley fait montre d'un talent époustouflant dans le chant. On est encore dans le folk, mais on commence à sentir que l'artiste aspire à d'autres directions possibles. Œuvre chef !



1969. Happy Sad. Une nouvelle direction se confirme. Tim Buckley propose une musique inédite. Très jazzy avec une instrumentation inusitée à l'époque. L'artiste prend ses distance avec le rock et se tourne vers les sources inspirantes du jazz. A l'époque Tim écoute beaucoup In a silent way de Miles. Pour autant sa musique reste ancrée dans le folk ou le jazz cool. Son chant fait des pirouettes et parcourt les octaves. Œuvre chef aussi.



Tim poursuit sa quête d'inouï. 1969. Lorca a été enregistré avant Blue afternoon mais est sorti après, en 70. La maison de disque et le management ne savaient pas quoi faire de ce disque. Totalement frappadingue, hors-piste cette musique se soustrait à toute tentative de promotion. Le disque est superbe pour qui aime les émotions neuves et fortes. La voix de Buckley part en vrille, s'exténue, rage et virevolte. A classer dans les bizarreries, mais cet album exigeant pour l’auditeur n'en constitue pas moins un jalon incontournable dans ce qu'on n’appellera même pas la carrière de Tim Buckley.

Que du bon ces albums, j'ai plus de mal avec ces derniers disques par contre

[Bebeto]

1969. Happy Sad. Une nouvelle direction se confirme. Tim Buckley propose une musique inédite. Très jazzy avec une instrumentation inusitée à l'époque. L'artiste prend ses distance avec le rock et se tourne vers les sources inspirantes du jazz. A l'époque Tim écoute beaucoup In a silent way de Miles. Pour autant sa musique reste ancrée dans le folk ou le jazz cool. Son chant fait des pirouettes et parcourt les octaves. Œuvre chef aussi.

Je l'ai réécouté dernièrement, intéressant ce qu'il fait avec sa voix qui devient instrument, ou presque du crooning sur certains titres, le vibraphone fait passer le côté peut-être ardu en lui donnant un côté easy, des petites psalmodies (à l'image du titre oxymorique) aussi qui me fait penser au(x) virage(s) de Scott Walker à la même époque et plus tard.
Il reste, à vérifier en les réécoutant, mon préféré de Tim, on y entend ses influences tel le free sur le magnifique "Gypsy Woman".
Mais comme il est étrange de terminer l'Lp sur le folk vintage (à la Fred Neil) "Sing A Song For You... (concession au label ?)...

[coltan]

J'arrive pas à mettre des photos. A chaque fois on me demande de vérifier l'URL. Explication ?

Faut les heberger je pense. avec le petit hebergeur fourni juste sous le cadre du message, si je les partage direct ca me fait pareil que toi

C'est vrai que c'est super pénible ! Dès que je veux utiliser une photo via discogs, ça ne fonctionne pas. Lorsque j'arrive à en trouver d'autres sur google, il faut bien vérifier la taille de l'image et voir si ça fonctionne. Pas pratique du tout.

[Orbit]

J'écoute le premier Stanley Clarke. Le guitariste est chiant, mais la rythmique tabasse. Tony Williams sonne comme jamais.

[nunu]

J'écoute le premier Stanley Clarke. Le guitariste est chiant, mais la rythmique tabasse. Tony Williams sonne comme jamais.

Ça doit être le deuxième parce Williams joue pas sur le premier Stanley Clarke.

[Roulie]

Mdou Moctar - Ilana: The Creator (2019)

Je crois bien qu'on en avait déjà parlé sur l'ancien forum.
Le Tishoumaren de Mdou Moctar, agrémenté de rock psyché bien amené.
Il a pas mal tourné durant le printemps/été, ça s'écoute très facilement.
Pas sûr qu'il résistera aux années cela dit, c'est un peu redondant à la longue.

[Harvest]

Tim Buckley - Blue Afternoon (1969)



Changement de label pour ce 4ème album publié en 69. Signé sur le label de Zappa, Straight, Buckley revient à une musique plus abordable. Toujours jazzy folk à la Happy Sad. Bebeto préfère ce dernier, perso j'hésite toujours entre les deux. De nouveaux musiciens sont présents et Carter Collins n'apparait que sur un seul titre, Blue melody. Ce qui frappe ici, c'est l'apaisement dont semble faire preuve le chanteur. Les mélodies sont plus immédiatement décelables et la prise de son est d'une clarté supérieure à Happy Sad. La production pour ce disque semble avoir été plus soignée. C'est une musique cool, ensoleillée, même si les textes, eux, montrent toujours les affres et angoisses de Tim (faut dire que sa vie était un peu compliquée en ces temps). Lee Underwood se lâche dans un solo de guitare échevelé au cours des 8 minutes de The Train - dernier titre de l'album qui apporte la preuve que l'artiste est toujours en quête d'une nouvelle voie pour sa musique. Ce qui ne tardera pas à venir... Un disque à découvrir absolument. Probablement dans mes dix disques de l'année 69.

[Bebeto]

Loscil - Equivalents, '19)

Mon ambient (de Vancouver) du mois (du 15 au 15, hein).
La pochette et l'album des photos de nuages monochromatiques d'Alfred Stieglitz dans les années 1920. On reste en apesanteur à l'écoute de cet album tout en ayant l'impression de profondeur.
https://media.artic.edu/stieglitz/equivalents/

[nunu]

Un album qui vaut le détour ce Carcassonne, les textes de Djian, la musique d'Eicher et surtout son inimitable accent Suisse. Et ce casting , j'avais jamais fait gaffe qui jouait dessus mais ya du lourd : Sonny Landreth et Richard Lloyd (oui celui de Television) aux guitares, Pino Palladino a la basse, Manu Katché a la batterie.

[whereisbrian]

Bon, j'étais depuis samedi au bord du Lot (et dans la pampa): de la sérénité, pas de musique, pas d'internet, pas de wifi, pas de téléphone, seulement du Cahors. Enfin, pas seulement.
Vin qui s'est grandement amélioré, avant, c'était du brutal, là, en tout cas, celui proposé: un nectar. Mes doigts demeuraient délicatement posés sur le verre.
D'ailleurs, je ne pouvais faire autrement, car cerné amicalement par les vignes.



https://www.youtube.com/876bbb4e-32cd-4 ... 3f29724d27

[Rocker69]

Loscil - Equivalents, '19)

Mon ambient (de Vancouver) du mois (du 15 au 15, hein).
La pochette et l'album des photos de nuages monochromatiques d'Alfred Stieglitz dans les années 1920. On reste en apesanteur à l'écoute de cet album tout en ayant l'impression de profondeur.
https://media.artic.edu/stieglitz/equivalents/

Le premier morceau de Endless Fall est utilisé dans le film Divergente.

[Jo Bolais]

Un album qui vaut le détour ce Carcassonne, les textes de Djian, la musique d'Eicher et surtout son inimitable accent Suisse. Et ce casting , j'avais jamais fait gaffe qui jouait dessus mais ya du lourd : Sonny Landreth et Richard Lloyd (oui celui de Television) aux guitares, Pino Palladino a la basse, Manu Katché a la batterie.

Et de mémoire, sur la tournée de l'album, il avait son copain et fine gâchette Tommy T. Baron du groupe thrash Coroner

[papilonaa]

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_J.B.%27s
The J.B.'s ‎– Doing It To Death
Genre:Jazz, Funk / SoulStyle:Rhythm & Blues, FunkAnnée:1973

Grand album de r&b, avec james au chant!

1 - Introduction to the J.B.'s (0:23)
2 - Doing it to Death - Parts 1 & 2 (9:49)
3 - You Can Have Watergate Just Gimme Some Bucks and I'll Be Straight (0:14)
4 - More Peas (8:16)
5 - La Di Da La Di Day (5:32)
6 - You Can Have Watergate Just Gimme Some Bucks and I'll Be Straight (0:14)
7 - Sucker (8:00)
8 - You Can Have Watergate Just Gimme Some Bucks and I'll Be Straight (6:22)

James Brown - lead vocal
Fred Wesley - trombone
Darryl "Hasaan" Jamison - trumpet
Jerone "Jasaan" Sanford - trumpet
Ike Oakley - trumpet
St. Clair Pinckney - tenor saxophone
Eldee Williams - tenor saxophone
John "Jabo" Starks - drums
Jimmy Nolen - guitar
Hearlon "Cheese" Martin - guitar
Fred Thomas - bass
Maceo Parker - alto saxophone
http://thejbsband.net/bio/members/

[Titis]

Rare Earth
Midnight Lady 1976
Excellent album de pop soul teinté de funk
Dernier album vraiment intéressant du groupe qui à malheureusement viré funk Disco moyent sur les albums suivant , cet album et l'un de mes préféré du groupe .
Je vient de le récupérer en version cd Vinyl replica LMLR pour remplacé mon LP bien fatigué

[nunu]

Il ya deux jours c'était les 10 de la séparation du groupe et aujourd'hui Definitely Maybe a 25 ans. Putain 25 ans ca me rajeunit pas.

[vox populi]

Beaucoup de disques et peu de temps pour les présenter ici
J'ai écouté Johnny Winter, période année 80, loin d'être aussi dégueulasse qu'on le disait à l'époque
Silver Jews : american water et l'émission very good trip qui cette semaine a rendu hommage à son chanteur qui vient de disparaître et dont j'aimais beaucoup la voix
Texas Flood : SRV était intouchable
Pas mal de Taj Mayal : même ses disques enregistrés dans les années 80 sonnent bien..pour moi, un artiste très sous estimé
Les trois premiers albums de JJ cale : parfait pour les ballades solitaires sous le soleil

et puis j'ai complètement replongé dans Goldman avec la mise en ligne de ses disques sur Spotify
En passant est un chef d'oeuvre.

[Olivier]

Je me lasserais jamais de de cet album! Toutes les chansons sont bonnes sur cet album. J'adore!

[nunu]

Ben il est pas mal ce Tool, apres peut etre pas aussi bien que toutes les critiques veulent le dire vu qu'elles sont toutes tres positives. Tool est en train de souffrir d'une maladie que j'appelle la Radioheadite Aigue, a savoir le fait que des que le groupe sort quelque chose toute la presse est a genou devant et n'en finissent plus de se répandre en qualificatif.

[Bebeto]

Ils se la racontent trop les mecs de Tool ! Et ils ont déçu deux de mes très bons potes, gros fans, au Hellfest.

[Piranha]

Pour vous rejoindre, j'ai aussi des copains, bien fans, qui ont été déçus au Hellfest et à l'écoute de l'album.
Pas mauvais mais juste un peu long, mou...


Voilà leur tête