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1976: Slow Down World
"Slow Down World" de Donovan, paru en 1976, est un album un peu plus sombre que son précédent, "7-Tease", où se mêlent les influences de la musique du monde ("The Mountain", une superbe reprise, suivi de "There Is a Mountain"), des traces d'un idéalisme persistant ("Children of the World"), et des ballades romantiques ("My Love Is True" (Love Song)), entrecoupées de réflexions amères sur l'état de son image et de son rôle dans le monde ("A Well-Known Has-Been").
La chanson-titre et une poignée d'autres sont un peu trop introverties pour la consommation populaire, bien qu'il s'agisse d'une écriture personnelle réussie, traitant du côté le plus sombre de la psyché.
Mais l'album se termine sur une note délicieuse avec "The Liberation Rag", une chanson aussi enjouée que celle que Donovan a créée depuis "There Is a Mountain", et qui utilise un arrangement qui rappelle délibérément son son original, influencé par Bob Dylan.

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Revelation (2023)
"Revelation" de Siena Root, sorti en 2023; est un album tout à fait exceptionnel. On y trouve du Rock classique, du Rock Psyché, du Blues et de la Soul et c'est un véritable plaisir à l'écouter.
La superbe voix de Zubaida Solid est toujours là et elle parvient également à donner aux paroles de l'album un sens aigu de l'humour. Elle parvient également à donner aux paroles une touche de Soul qui va de la fragilité à l'énergie.
Avec cet album, Siena Root a tout simplement réalisé son chef-d'œuvre à ce jour. Très terre-à-terre et profondément enraciné dans les sons des années 70, le groupe respire l'esprit de cette époque et parvient à le transposer à notre époque d'une manière unique. "Revelations" est un album exceptionnel qui vaut absolument la peine d'être écouté...

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1991 – Holidays in Eden
Confrontés à la faiblesse des ventes de leur premier album post-Fish, "Season's End", Marillion s'est associé au producteur Pop Christopher Neil pour l'album "Holidays in Eden" de 1991.
Le résultat est tellement dilué et fade qu'on ne peut qu'espérer qu'il s'agissait d'une tentative désespérée d'apaiser son label. Plusieurs singles ont pourtant été classés au Royaume-Uni, mais ils auraient pu être interprétés par n'importe.
C'est un disque qui a déçu sûrement les fans de son travail plus progressif et qui, manquant de personnalité distinctive, ne suscita guère l'enthousiasme des nouveaux venus.

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1996 Deep Dead Blue
En 1996, Anúna a sorti "Deep Dead Blue" qui est, peut-être son meilleur album.
On notera en particulier "Nobilis Humilis", une pièce chorale incroyablement complexe à plusieurs niveaux, dont l'harmonie en grappe est construite à partir d'un conductus médiéval, "Blackthorn", avec un magnifique solo de soprano et un accompagnement à la harpe, et "Island", un chef-d'œuvre époustouflant mis en valeur par la voix de ténor d'une clarté quasi inouïe de M. McGlynn.
Cet opus est très en avance sur son temps. La chanson titre est déconcertante et inquiétante, présentant une vision après l'autre.
C'est un plaisir inattendu pour tout amateur de musique chorale ou de musique Celtique! La qualité du chant est incroyable, en particulier celle de Lucy Champion sur "The Sea" et "Blackthorn".
C'est un achat essentiel pour tout amateur du genre...

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Please Please Me (1963)
En 1963, une fois que leur single "Please Please Me" a atteint la première place des Charts, les Beatles se sont empressés de faire fructifier cette popularité en enregistrant un premier album et ils l'ont fait en une journée.
Au fur et à mesure que les chansons défilent, on peut constater à quel point l'album résume efficacement les influences éclectiques du groupe. Elles transparaissent à travers les reprises, qui sont toutes non conventionnelles et illustrent le goût supérieur du groupe.
On y trouve un amour des girls groups, des harmonies vocales, de la Pop sophistiquée, du R&B et du Rock à toute épreuve, ce qui suffit à rendre "Please Please Me" plus qu'étonnant. "I Saw Here Standing There" est l'un de leurs meilleurs Rocks, avec des harmonies et des progressions mélodiques surprenantes. "Misery" et "There's a Place" s'inspirent de la tradition des groupes de filles sans y être liés. Quelques-unes de leurs compositions originales, comme "Do You Want to Know a Secret" et l'agréable et légère "P.S. I Love You", ont un peu vieilli, mais de façon attachante, car elles sont imprégnées d'une innocence et d'un enthousiasme joyeux.
Les Beatles avaient joué dans des bars mal famés de Hambourg, mais la seule façon de s'en rendre compte sur cet album, c'est que les concerts incessants les ont transformé en une formation professionnelle et soudée, capable d'enchaîner les morceaux en un clin d'œil avec une énergie débordante.
Il n'est pas surprenant que John Lennon se soit écorché la voix à la fin de la session, parvenant à peine à terminer la prise unique de "Twist and Shout", la plus célèbre de l'histoire du Rock.

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1976 "Let Your Love Flow"
L'album "Let Your Love Flow" des Bellamy Brothers, paru en 1976, est une pure merveille et il respire la Californie des années 70.
The Bellamy Brothers est un groupe Américain de Pop et de Country formé par le duo de frères David Milton Bellamy et Homer Howard Bellamy, originaires de Darby, en Floride, aux États-Unis. Ils sont une sorte de Rock stars hippies aux cheveux longs.
"Let Your Love Flow" est l'un des meilleurs albums du duo. Toutes les mélodies resteront longtemps gravées dans la mémoire de l'auditeur, et ça n'a pratiquement pas pris une ride depuis 1976.
Outre "Let Your Love Flow", il n'y a pas de tubes, mais il y a quand même de bonnes chansons.
N.B.: Sorti en 1976, "Let Your Love Flow" est devenu le single n ° 1 aux États-Unis dans les Charts Pop.

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2006: An Ancient Muse
"An Ancient Muse" de Loreena McKennitt, paru en 2006, est son premier album depuis "Book of Secrets" de 1997.
Le disque n'apporte pas grand-chose de nouveau, mais il ne décevra pas les fans de longue date. La fascination de Loreena pour les instruments celtiques, méditerranéens et moyen-orientaux (vielle à roue, nyckelharpa, kanoun, uilleann pipes, bouzouki, lyra et oud) et sa préoccupation pour la mythologie et la poésie lui ont valu les faveurs du public New Age / Adulte Alternatif, et ce à juste titre, car les ballades teintées de musique Irlandaise telles que "Never-Ending Road (Amhrán Duit)" et "Penelope's Song" sont comme des chansons d'Enya avec plus d'instruments que de pistes vocales.
Son penchant pour les instrumentaux de qualité, en l'occurrence "Kecharitomene" et "Sacred Shabbat", la distingue des artistes New Age plus stéréotypés tels que David Arkenstone et John Tesh, et ses notes de pochette détaillées, semblables à un journal intime, évoquent d'anciens sites archéologiques et d'obscures poésies de Rumi, sans pour autant paraître trop égocentriques.
N.B.: "An Ancient Muse" a été nominé pour un Grammy Award en 2007 dans la catégorie "Meilleur album de musique du monde contemporaine".

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1977: Donovan
Malheureusement pour lui, Donovan a passé la plupart des années 70 à produire des albums qui sont passés presque inaperçus du public.
Chacune des dix chansons présentées possède l'excellent songwriting et les mélodies presque étrangement fortes qui avaient rendu Donovan si populaire dans les années 60, tout en conservant le côté cosmique de certaines de ses paroles.
Même si cet album possède toutes les qualités dans lesquelles Donovan a toujours excellé, il les a actualisées de la meilleure façon possible. D'une manière ou d'une autre, pour une raison ou une autre, il est devenu obscur et cela pourrait signifier dans l'esprit de certaines personnes qu'il n'était tout simplement pas assez bon pour être populaire.

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Afric Pepperbird (1970)
"Afric Pepperbird", paru en 1970, est le premier enregistrement de Jan Garbarek pour le label ECM alors naissant et on y retrouve son Quartet au sommet de son art, agrémentant ses compositions musclées et imaginatives d'un jeu exceptionnel et individualiste. De l'inquiétante mélodie de l'ouverture "Scarabee", encadrée par la batterie délicate et précise de Jon Christensen, au hard-driving "Beast of Kommodo" avec le saxo basse hurlant du leader, en passant par les explorations maniaques de Terje Rypdal sur "Blow Away Zone", c'est un effort stellaire.
Cerise sur le gâteau, on y trouve trois superbes miniatures du grand bassiste Arild Andersen et le morceau-titre, l'une des mélodies les plus délirantes et contagieuses jamais entendue.
"Afric Pepperbird" représente la partie la plus forte et la plus agressive de la carrière de Garbarek, avant qu'il ne succombe à ce qui est devenu l'esthétique ECM. Très fortement recommandé.

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1994 – Brave
Après l'inconsistant "Holidays in Eden", Marillion s'est retiré en studio pendant 15 mois pour écrire et enregistrer l'album concept "Brave", sorti en 1994.
Racontant l'histoire d'une jeune fille maltraitée errant sur le Severn Bridge, l'album est un solide mélange de morceaux symphoniques avec une touche Rock prononcée.
Le groupe étant connu pour ses trilogies, le set final composé de "The Great Escape", "The Last of You" et "Falling From the Moon" constitue l'une des vitrines les plus dynamiques pour le chanteur Steve Hogarth et le guitariste Steve Rothery.
"Brave" reste certainement l'album le plus complexe de Marillion à ce jour, avec des couches et des couches de son.
N.B.: Un film de 'Brave", réalisé par Richard Stanley, est sorti en Europe en même temps que l'album.

[ornen]

Merci d'avoir chroniqué cet album, qui fut pour moi le début de mon engouement pour ECM et surtout Garbarek et Rypdal (mon pseudo est un titre de Rypdal). A cette époque, ECM était très free jazz, avant de devenir "le plus beau son après le silence". Je reste un fan de ce label, surtout avant les années 2000.

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1997 Behind the Closed Eye
Contrairement à la plupart des albums qu'Anúna avait produits jusqu'à présent, la plupart des morceaux de "Behind the Closed Eye", paru en 1997, sont pour chœur et orchestre. Les harmonies sont définitivement du 20e siècle, elles sont agréables à l'oreille et s'ajoutent presque toujours à la sonorité déjà excellente du chœur.
Les morceaux "The Great Wood" et "1901" sont particulièrement remarquables.
Cet album incorpore plus d'instruments que les autres albums, mais c'est fait avec beaucoup de goût et cela ajoute une toute nouvelle dimension aux voix cristallines d'Anuna.
Bien que le son soit différent des opus précédents, c'est un album adsolument recommandé.

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With the Beatles (1963)
"With the Beatles", paru en 1963, est bien meilleur que le précèdent, il rocke plus fort et il est aussi considérablement plus sophistiqué.
Les Beatles jouent du rock & roll sans détour ("I Wanna Be Your Man") ou ils l'agrémentent d'un petit air latin ("Little Child", l'un de leurs premiers Rocks).
Lennon et McCartney ont écrit des ballades douces (la magnifique "All I've Got to Do") et des chansons Pop / Rock vives ("All My Loving") avec le même aplomb, et les Rocks propulsifs ("It Won't Be Long") étaient aussi riches en mélodie que les chansons plus lentes ("Not a Second Time"). Même la première chanson enregistrée par George Harrison, "Don't Bother Me", se distingue par sa mélodie en tonalité mineure merveilleusement inquiétante.
Les Beatles ont couvert tellement de terrain avec leurs originaux que leurs reprises font pâle figure en comparaison, d'autant plus qu'elles s'appuient sur des succès connus (seul "Devil in Her Heart" peut être considéré comme un joyau véritablement oublié). Mais pour chaque "Roll Over Beethoven", une lecture étonnamment rigide du standard de Chuck Berry, il y a un moment sublime, comme l'interprétation envolée de Lennon sur "You Really Got a Hold on Me", et le groupe offre toujours des performances tout à fait agréables.
Le cœur de "With the Beatles" ne réside pas dans les reprises, mais dans les originaux, où il est clair que les Beatles mûrissent et changent rapidement, se transformant en artisans experts et en innovateurs musicaux.

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1977 Plain & Fancy
L'album "Plain & Fancy" des Bellamy Brothers, paru en 1977, est une grosse déception car il donne l'impression de n'aller nulle part sans aucune cohérence.
Pour les fans qui s'attendaient à entendre le groupe qui a eu tant de Hits Country, ils furent hélas tristement surpris...
Produit par Phil Gernhard, ce disque ne peut probablement pas être confondu avec l'opus du même groupe qui a eu un Hit avec " Let Your Love Flow " peu de temps auparavant.
N.B.: "Miss Misunderstood" a été repris sur "You Can Get Crazy" avec un bien meilleur effet.

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2007: Nights from the Alhambra
'Nights from the Alhambra", sorti en 2007, retrace la tournée 2006 de Loreena McKennitt en soutien à son album "Ancient Muse".
Enregistré en Septembre dans le palais de Charles Quint à l'Alhambra, une forteresse du sud de l'Espagne située à la frontière orientale de la ville de Grenade et construite par les Maures, Loreena a fait appel à un groupe composé de 12 musiciens comprenant une vielle à roue, un oud, des uilleann pipes, un kanoun, des cordes et plusieurs percussionnistes.
Bien que l'accent soit mis sur les œuvres de son dernier album, la chanteuse, compositrice et harpiste couvre un large éventail de morceaux, depuis "Elemental" (1985) ("She Moved Through the Fair") jusqu'à "Visit" (1991) ("All Souls Night", "Lady of Shalott") et au-delà. Comme pour tous ses enregistrements en studio, la qualité du son est exquise, ce qui fait de cette collection de concerts la meilleure à ce jour.
N.B.: "Nights from the Alhambra" est également disponible avec un DVD d'accompagnement, qui a été filmé en haute définition et qui capture l'intégralité de la performance de la nuit.

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1980: Neutronica
Sorti pour la première fois en Europe en 1980, l'album "Neutronica" de Donovan était la toile de fond musicale de son engagement croissant dans le mouvement Européen contre les armes nucléaires.
Sur un fond de Hard Rock, l'ancien ménestrel du Flower Power des années 1960 interprète une sélection de chansons anti-guerre, dont "Universal Soldier" de Buffy Sainte-Marie et la ballade de la Première Guerre mondiale "No Man's Land" de l'auteur-compositeur australien Eric Bogle, ainsi que la chanson traditionnelle de la guerre de Crimée "Heights of Alma" et sa propre chanson sardonique "Neutron"; cette dernière commente de manière acide la capacité de la bombe à neutrons à détruire les gens tout en laissant les bâtiments intacts.

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What Comes After (1974)
"What Comes After" de Terje Rypdal est un album sorti en 1974.
"Bend It" ouvre le disque avec une ambiance qui semble directement inspirée de l'album de Miles Davis, "A Tribute to Jack Johnson". Terje Rypdal gardera toujours Davis comme sa plus grande source d'inspiration.
En tant que guitariste électrique, il rappelle John McLaughlin, bien que de façon moins violente, et en tant que guitariste acoustique, c'est Ralph Towner qui vient à l'esprit, qui a enregistré avec Weather Report et dont le travail ultérieur avec Oregon n'est pas très différent des arrangements et des harmoniques complexes et des changements d'accords que l'on trouve sur "What Comes After" (guitare acoustique et basse, percussion et cor anglais), en particulier sur "Yearning".
Si tout fonctionne si bien, c'est parce que tous les musiciens s'écoutent attentivement les uns les autres et font preuve de retenue.
L'enregistrement cristallin de Manfred Eicher (l'une de ses premières productions qui a défini son style énigmatique) permet une longue réverbération, soulignant ainsi la mélancolie nordique qui imprègne l'ensemble de l'album.
N.B.: "What Comes After" a remarquablement bien vieilli. Il peut encore être considéré comme l'un des albums les plus cohérents de Terje Rypdal.

[Cooltrane]

L'enregistrement cristallin de Manfred Eicher (l'une de ses premières productions qui a défini son style énigmatique) permet une longue réverbération, soulignant ainsi la mélancolie nordique qui imprègne l'ensemble de l'album.
N.B.: "What Comes After" a remarquablement bien vieilli. Il peut encore être considéré comme l'un des albums les plus cohérents de Terje Rypdal.

mmmhhh!!!!..

ce n'est pas le cas de ce que tu as choisi pour illustrer l'abum.

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L'enregistrement cristallin de Manfred Eicher (l'une de ses premières productions qui a défini son style énigmatique) permet une longue réverbération, soulignant ainsi la mélancolie nordique qui imprègne l'ensemble de l'album.
N.B.: "What Comes After" a remarquablement bien vieilli. Il peut encore être considéré comme l'un des albums les plus cohérents de Terje Rypdal.

mmmhhh!!!!..

ce n'est pas le cas de ce que tu as choisi pour illustrer l'abum.

Je n'ai pas trouvé le disque sur youtube, alors j'ai mis un enregistrement en public!

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1995 – Afraid of Sunlight
"Afraid of Sunlight", sorti en 1995, est le premier véritable album progressif de Marillion depuis que Fish a quitté le groupe.
Bien qu'il n'atteigne pas le niveau de classiques tels que "Script for a Jester's Tear" ou "Fugazi", il comporte tout de même de très bons moments. "Cannibal Surf Babe " est une sorte d'hommage aux années 60. Elle commence comme "California Girls" des Beach Boys avant de devenir l'histoire cauchemardesque d'une femme cannibale! Mais les meilleurs moments se trouvent dans la seconde moitié de l'album, avec des titres comme "Out of This World", "Afraid of Sunlight" et "King".
Comme toujours, ce sont les claviers qui ressortent le plus. Il y a de très beaux moments mélodiques et peut-être un meilleur mélange entre les mélodies calmes et agressives que sur les albums précédents réalisés avec Steve Hogarth.