à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

[alcat01]

2017: At The Roundhouse
Live enregstré à la célèbre Roundhouse de Londres, le 26 Mai 2017 et paru en Décembre 2017, "At The Roundhouse" a été édité en format double CD (+ DVD) ou, plus tard, en triple LP (en édition limitée avec pochette à trois volets et affiche pour 1000 exemplaires seulement). Livré avec un livret de 16 pages, affiche double face 12 panneaux et disques en pochettes individuelles dans une boîte en carton à clapet.
Le groupe est composé de Haz Wheaton (basse), de Richard Chadwick (batterie, Vocaux), de Dave Brock (guitare, Vocaux, Synthés, Effects [Fx]), de Magnus Martin (claviers, guitare acoustique) de Michal Sosna (saxophone) et de Mr Dibs (vocaux, synthés). Ils sont rejoints à la fin du set par un invité de marque, le guitariste Phil Campbell.
La set-list combine les meilleurs moments des deux derniers albums acclamés de Hawkwind, "The Machine Stops" et "Into The Woods", avec quelques classiques du passé du groupe.
Les musiciens sont sérieux, la musicalité est brillante et ils ont mis sur pied un spectacle qui coule bien à travers tout le set. Le groupe entremêle des classiques avec du matériel plus récent; Hawkwind, à cette occasion, ne peut certainement pas être accusé de se reposer sur sa gloire passée, alors qu'il y en ait assez pour satisfaire tous les fans.
Un peu étrange, Dave est bon à la guitare, mais celle-ci est malheureusement trop basse. On dirait qu'il joue dans une autre pièce… Dans l'ensemble, une formation solide. La section rythmique de Dave, Richard et Haz est en tout point excellente.
C'est un set solide, mais certains sons spatiaux analogiques de la vieille école manquent vraiment cruellement sur les anciennes pistes. Dibs a un ordinateur et émet parfois des sons pré-enregistrés et Magnus joue de l'orgue, mais cela ne ressemble pas du tout à de l'électronique de la vieille école. Quelques morceaux ont des voix et une guitare préenregistrées que le groupe joue sur le dessus, comme par exemple "Vegan Lunch". Et, bien sûr, ce ne serait pas un concert de Hawkwind sans une poésie utopique de science-fiction un rien prétentieuse.
On y retrouve à la fois le Space Rock le plus familier, précédé d'une partie d'un set acoustique unplugged, une section douce qui est plutôt agréable à écouter.
Le public savait quelle chanson finirait le spectacle et le groupe ne déçoit pas avec une explosion épique de "Silver Machine" qui rugit éternellement et renvoie tout le monde heureux à la maison. C'est un morceau qui a été joué à mort mais pour Hawkwind, ne pas le jouer à un concert ne serait tout simplement pas logique…

[alcat01]

2004 - Pacific Standard Time
Avec l'album "Pacific Standard Time", paru en 2004, Venice souligne une fois de plus qui sont ses modèles musicaux: America, Crosby, Stills, Nash & Young, Simon & Garfunkel ou Eagles. Néanmoins, il ne s’agit en aucun cas d’une copie bon marché, mais d’un matériel authentique produit avec beaucoup d’enthousiasme.
Le morceau d'ouverture 'I'll Keep My Fingers Crossed' est, en quelque sorte, le Hit secret de l'album, une chanson typique et séduisante de l'été Californien, enregistrée avec désinvolture.
Les guitares acoustiques, qui sont combinées à un chant en harmonie parfaite, emmènent l'auditeur dans le monde des chanteurs et des auteurs-compositeurs, le Folk à son meilleur. Il convient de mentionner en particulier la fantastique beauté de "Two Places At One Time" qui se rapproche presque de leur chanson "The Family Tree" de l'Almum "Spin Art".
C’est un mystère absolu que Venice soit aussi peu connu, car aucun autre groupe ne présente actuellement des compositions aussi sophistiquées dans son secteur, et ce depuis des années.
C'est un album qui ne paye pas de mine, mais les chansons sont toutes des petites pépites à découvrir!

[alcat01]

2014 The Blues Came Callin'
Lorsqu’on a découvert qu’il était atteint d’une maladie qui avait ruiné son foie, une greffe était sa seule option, et Walter Trout n’avait ni l’argent ni l’assurance pour subir l’intervention. Il a écrit les chansons de cet album en sachant que ce serait peut-être son dernier.
Grâce aux médias sociaux et à une base de fans fervents, suffisamment d'argent a été amassé pour permettre la transplantation, et "The Blues Came Callin'", une autre excellente sortie de Trout, ne semble pas encore être son dernier album après tout.
Le Blues n’est peut-être pas une fin heureuse, mais c’est une musique sur la survie aux difficultés et l’atteinte au changement personnel et à la rédemption, et Trout donne toute cette crédibilité avec cette belle sortie.

[alcat01]

Moon Blood 1971
Fraction a été un garage band de Los Angeles de bien courte durée.
À l’Eté 1970, le groupe est entré en studio et il a enregistré son seul album, "Moon Blood". Seuls 200 exemplaires de ce petit chef-d’œuvre psyché ont été pressés, ce qui en a fait au fil des ans une méga-rareté se vendant pour des sommes d’argent ridicules.
La réédition de 1999 apporte pour la première fois ce festival de fuzz et de réverbération sur disque compact et comprend trois titres bonus d'origine inédite, "Prisms", "Dawning Light" et "Intercessor's Blues". Vocalement, Jim Beach travaille du côté Jim Morrison de la rue tandis que le groupe travaille les riffs standard de l'époque dans un stomp surchargé de fuzz qui sonne comme un morceau d'époque parfait.
"Moon Blood" est surtout recommandé aux amateurs de Psyché imprégné de fuzz...

[alcat01]

1986: Daring Adventures
En 1986, Richard Thompson et sa maison de disques du moment, Polydor, étaient impatients d’élargir leur public, alors Thompson s’est séparé de son producteur de longue date Joe Boyd et est allé en studio avec le producteur et claviériste Mitchell Froom.
Bien que l'approche de Froom soit sensiblement différente de celle de Boyd, il a fait preuve d'un respect évident pour les dons de Thompson, et bien que "Daring Adventures" se vante d'un peu plus d'éclat auditif que les albums précédants, le style de Thompson en tant que guitariste et auteur-compositeur brille toujours autant.
Froom a remplacé la section rythmique habituelle de Thompson par des musiciens de session de haut niveau, Jerry Scheff à la basse et Mickey Curry à la batterie (à noter que Jim Keltner apparait sur trois morceaux), et si leur style est moins personnel que celui de Dave Pegg et Dave Mattacks, ils correspondent bien mieux au matériel.
"Daring Adventures" a d'excellentes chansons jouées par un grand groupe, avec un guitariste incroyable, et pourtant, nous savons qu'il peut encore mieux faire.

[alcat01]

1980 : Light of the Stable
Il y a vraiment quelque chose de magique dans la voix d'Emmylou Harris. C'est chaud et c'est beau.
L'album "Light of the Stable", sorti en 1980, est doux et agréable et même très joli par moments. Généralement entourée de choristes, la voix d'Emmylou apparaît rarement toute seule, ce qui est une bonne chose car sa voix sonne mieux lorsqu'il y a une ou plusieurs voix à côté.
Il est difficile d'imaginer un meilleur mélange de voix que ce que l'on entend sur "O Little Town of Bethlehem". "Angel Eyes (Angel Eyes)" utilise cet aspect de la voix d'Emmylou avec beaucoup d'effet. Elle chante seule sur les couplets et est soutenue par Willie Nelson et Ricky Skaggs à travers les refrains, ajoutant beaucoup de drame à l’arrangement. C'est clairement le morceau le plus marquant de l’album. D'autres morceaux, bien qu'ils soient jolis, sont plus ternes en comparaison.
Si vous voulez un bel album de Noël à saveur Country, c'est ce disque qu'il vous faut!...

[DaFrog]

J’aurais volontiers commenté les Paul Butterfiemd que j’aime bien et le Friction que je ne connaissais pas mais tout va trop vite, c’est épuisant…

Less is More comme disait l’autre
Et vice versa

[alcat01]

Désolé!
j'ai essayé de ralentir, mais je n'y arrive pas, j'ai besoin de ma dose quotidienne de musique!

[alcat01]

2019 : All Aboard The Skylark
En Octobre 2019, "All Aboard the Skylark" a donc été commercialisé comme un retour à ses racines spatiales. Ce fut le premier album dans la composition de Brock, Chadwick, Hone et Martin. Il s'inspire de leurs opus conceptuels récents, "The Machine Stops" (2016) et "Into The Woods" (2017).
La bonne nouvelle est que la vision musicale de Brock est intacte et que le reste du groupe travaille de manière transparente pour la livrer. Si le titre de l'album (tiré de la série de dessins animés pour enfants Noah And Nelly) évoque des images des années 70, cette musique prépare à voyager dans le temps. C'est un plaisir immense et un retour satisfaisant à leurs racines de Space Rock.
Existe-t'il un lien ordonné entre chaque piste? cela rendrait cet album peut-être trop conceptuel et ce n'est pas sûr que Brock veuille le créer. Dans l'histoire, le seul désir d'un musicien est d'avoir l'opportunité de développer ses compétences artistiques.
Hawkwind semble y être parvenu et "All Aboard The Skylark" a atteint le numéro 34 dans les Charts des albums Britanniques.

[alcat01]

Keep on Moving (1969)
Sorti en 1969, "Keep on Moving" est un album du Paul Butterfield Blues Band. Se transformant dans une direction similaire à celle d' Electric Flag de Michael Bloomfield, ce disque met en avant la section de cuivres de David Sanborn au saxophone alto, Gene Dinwiddie au ténor et Keith Johnson à la trompette.
La direction du groupe est une musique Soul dominée par les cuivres, explorée pour la première fois sur "The Resurrection of Pigboy Crabshaw", qui les a éloignés de l'expérimentation Blues granuleuse très appréciée d'"East-West" et de l'attaque de guitare en duel de Michael Bloomfield et Elvin Bishop.
N.B.: En 2006, le label Sundazed avait sorti une version vinyle haute définition de "Keep on Moving".

[alcat01]

1995 The Long Black Veil
Avec "Long Black Veil", le groupe de musique Irlandaise, connu pour jouer et populariser la musique traditionnelle Irlandaise, the Chieftains, a tenté un crossover Pop grand public en enregistrant avec des stars du Rock et de la Pop, des Rolling Stones à Sting , en passant par Van Morrison et Sinéad O'Connor.
Au lieu de changer leur son pour s’adapter aux talents de leurs invités, le groupe le joue directement. Comme toujours, leur performance est superbe; ce qui est surprenant, c’est à quel point les Pop stars chantent bien ces chansons celtiques. Aucun des chanteurs invités ne semble déplacé ou mal à l’aise, ce qui est dû en grande partie aux performances sympathiques des Chieftains.
En fait, les appariements fonctionnent si bien que "Long Black Veil" ne ressemble pas à un effort pour élargir leur public; au contraire, cela semble tout à fait naturel.

[alcat01]

2010 Heart Of Pain
Pour l'album "Heart Of Pain", paru en 2010 chez JSP, Lucky Peterson propose encore une fois un album malheureusement assez inégal: la set-list est conventionnelle sans beaucoup de surprises, et la production de Steve Washington (qui est également son manager) est impersonnelle...

[alcat01]

Struttin' Our Stuff (1997)
L'album "Struttin' Our Stuff", paru en 1997, le premier album de Bill Wyman en près de 15 ans, est une collection étonnamment réussie de Blues et de Rock.
Ces performances, créditées aux Bill Wyman's Rhythm Kings, sont étonnamment énergiques, même si elles sont un peu trop polies pour capturer avec précision l'ambiance granuleuse et routière qu'elles essaient d'atteindre.
Néanmoins, il y a un certain nombre de bons moments comme des reprises de "Green River", "Tobacco Road" et "Mystery Train" avec les apparitions d’Eric Clapton, d'Albert Lee, de Peter Frampton et de Georgie Fame..

[alcat01]

2006 – Amsterdam
Venice est un groupe parfait héritier des songwriters Californiens, Jackson Browne, Crosby, Stills & Nash, Michael McDonald ou bien Glenn Frey et Don Henley!
Il connaît un vrai succès aux Pays-Bas et l'album est dédié à tous les Néerlandais et toutes les Néerlandaises, c'est dire l'attachement de ces musiciens à ce pays d'adoption. Ils ont enregistré cet album en 2006 dans une église en plein coeur d'Amsterdam et c'est le son qui saute immédiatement aux oreilles, tellement il est parfait!
L'acoustique est impressionnante et donne un son à la fois très clair et puissant, une merveille. Quant aux morceaux, ils sont toujours marqués par des mélodies imparables, très travaillées, des harmonies vocales absolument superbes ("It's too late for me now", "The lost weekend", "Bittersweet life"...) et l'album s'achève par un medley Soul-Rhythm'n'Blues très sixties et seventies: "Under the boardwalk", "Up on the roof", "Time of the season", "Let's stay togethe"r, "Groovin'" et "Stand by me" parfaitement enchaînées, superbe.
Toujours pour les amateurs de belles musiques et de Rock Californien en particulier; il n'y a rien de révolutionnaire, mais ces musiciens font fructifier cet héritage Soft Rock et lui donnent une nouvelle jeunesse et c'est déjà énorme!...

[alcat01]

2019: Acoustic Daze
Après une tournée live, quand Hawkwind avait ouvert ses propres concerts avec un set acoustique, le groupe était entré en studio et avait enregistré "Acoustic Daze", des versions acoustiques de certains morceaux classiques de Hawkwind. Y compris "PSI Power", "Down Through The Night" et "We Took The Wrong Step Years Ago", cela montrait un autre côté fascinant du groupe.
"All Aboard The Skylark" avait été publié sous la forme d'un set 2CD avec un disque bonus "Acoustic Daze" vendu ensuite comme un LP vinyle séparé en édition limitée. Cet enregistrement comprenait des morceaux de l'album "The Road to Utopia" de 2018, moins les ajouts de Batt et Clapton.
"Acoustic Daze" rappelle comment, derrière les touches tourbillonnantes, les guitares accélérées et les effets spéciaux, Hawkwind pouvait écrire un morceau d'une grande finesse.
Des morceaux tels que "Psi Power" et "Down Through The Night" tiennent vraiment leur place dans ces arrangements dépouillés. C'est un hommage approprié à 50 ans d'écriture souvent sous-estimée. Même sans le groove psychédélique des albums précédents, ces chansons sont musicalement dignes lorsqu'elles sont réduites à l'essentiel.
Le fait de ramener ces chansons à leurs racines pourrait en consterner certains - probablement ceux qui ont reculé devant l'album orchestral - mais cela fonctionne.
Les synthés palpitants et les atmosphères astrales remplacées par de douces guitares acoustiques, le final de "We Took The Wrong Step Years Ago" sonne toujours comme une sorte de confessionnal regrettable.
Comme toujours, des sons étonnants, de la musique incroyable.

[alcat01]

2015 Battle Scars
La vie de Walter Trout a été au bord du gouffre à plusieurs reprises alors qu’il attendait une greffe du foie. Maintenant assez bien rétabli, Walter est de retour en studio pour créer de nouvelles chansons de Blues Rock qui racontent l’histoire de sa maladie et de son rétablissement après sa greffe. Il s’est donc plongé dans ses sentiments et son expérience pour s’inspirer.
"Omaha" est la première chanson qu’il a écrite, décrivant 5 mois de sa vie dans le Nebraska Medical Center où les patients attendaient la mort car les organes de transplantation n’étaient pas toujours disponibles. Sombre, percutant et guttural, Trout décrit l’attente sans retenue. Le solo de guitare est massif en son et en texture. "Almost Gone", la chanson d’ouverture, est un autre morceau émouvant avec une guitare qui s’ouvre et puis un mur de son apparaît suivi d'un énorme solo d’harmonica. Trout raconte comment il changerait sa vie s’il pouvait tout recommencer. C’est de ces deux morceaux qu'il a fait son gagne-pain: de gros morceaux de guitare émotionnels avec un accompagnement à la hauteur. "Tomorrow Seems Far Away" suit "Omaha", avec un gros tempo et des paroles obsédantes. "Please Take Me Home" est une ballade chantée à son manager et à sa femme demandant qu’on la ramène à la maison pour qu’il puisse mettre fin à ses souffrances. La guitare acoustique et le piano se fondent dans le mur du son alors que Trout montre sa reconnaissance pour l’amour que sa femme lui a donné. "Playin' Hideaway" est une énorme chanson entraînante sur le masquage des larmes et de l’émotion alors que Trout hurle et que la guitare gémit. "Haunted By The Night" le ralentit alors que Trout raconte comment les soirées passées au lit le rendaient fou. La guitare est d’une beauté obsédante. "Fly Away" raconte comment l’amour de sa femme et le fait d’être là pour lui lui ont donné l’impression qu’ils pouvaient s’envoler. "Move On" montre un autre morceau où il chante sur le fait de vouloir s’éloigner de la douleur qu’il a endurée. "My Ship Came In" a un travail d'harmonica plus cool de Trout alors qu’il chante sur le fait qu’il a manqué la tournée qu’il n’a jamais pu avoir quand il était tombé malade. "Cold, Cold Ground" s’ouvre sur un solo de guitare émouvant, puis Trout raconte comment il a attendu la mort et l’enterrement dans le sol froid, très froid. L’acoustique "Gonna Live Again" le fait demander à Dieu pourquoi il lui a permis de vivre. Il n’en connaît pas la raison, mais jure de changer ses mauvaises habitudes d’antan. "Sammy, Sammy" conclut l’album, un énorme et court accord de son pour clore les choses alors que Trout rit avec le preneur de son dans la cabine.
Thématiquement intéressant et émouvant, "Battle Scars" est un super effort album! Les fans de Trout seront ravis et les nouveaux arrivants pourront voir à travers sa musique les épreuves auxquelles il a été confronté.

[alcat01]

1991: Sweet Talker
En 1990, Richard Thompson a écrit la musique de "Sweet Talker", une comédie Australienne agréable mais banale mettant en vedette Bryan Brown et Karen Allen, et un an plus tard, la maison de disques de Thompson a donné à l'album de la bande originale du film une sortie américaine.
Thompson a écrit quatre chansons pour le film, dont une paire de Pop Rocks, "To Hang a Dream On" et "Put Your Trust in Me", et un pastiche amusant de Country et Western, "Boomtown", pour lequel il a confié les tâches vocales à John Andrew Parks.
Mais le reste de l'album est consacré à des morceaux instrumentaux, et bien qu'ils soient habiles et bien joués et qu'ils mettent en vedette les sidemen de Thompson, comme Simon Nichol , Dave Mattacks et John Kirkpatrick, ce sont clairement une musique de fond; Ils n'ont pas été conçus pour avoir une personnalité particulièrement forte qui leur est propre, et pour la plupart, ce n'est pas le cas.
En conséquence, la bande originale de "Sweet Talker" est le genre de chose qui plaira aux fans fidèles mais ne fera pas grand-chose pour l'observateur occasionnel.

[alcat01]

Emylou Harris 1981: Evangeline
Longtemps considéré comme un album de qualité inférieure en raison de sa durée étrangement courte (à peine une demi-heure) et de son aspect dispersé comme son album "Cimarron", également sorti en 1981, il se compose principalement de prises d'albums précédents, et "Evangeline" n'est pas aussi mauvais que ses détracteurs le prétendent.
Les synthétiseurs et les guitares Rock californiennes "I Don't Have to Crawl" et "Ashes By Now" de Rodney Crowell ne rendent service ni à la chanteuse ni aux chansons, la version de "Bad Moon Rising" de John Fogerty n'ajoute rien de nouveau à la chanson, et "Millworker" de James Taylor n'est tout simplement vraiment pas très bon.
Par contre, deux enregistrements des sessions inédites du Trio avec Dolly Parton et Linda Ronstadt, un "Mr. Sandman" guilleret qui a été un Hit Pop mineur et une refonte de l'obsédant "Evangeline" de Robbie Robertson avec des harmonies de Parton, sont exceptionnels, tout comme "Spanish Johnny", une ballade de Springsteen chantée avec Waylon Jennings, et une version éblouissante du standard "How High the Moon" qui utilise le même style d'arrangement pré-Rock que "Mr. Sandman".
Bien que "Evangeline" est certainement inégal, il n'est pas du tout sans valeur...

[alcat01]

Paul Butterfield Blues Band Live (1970)
Pour le Paul Butterfield Blues Band, ce coffret live de deux LP prouve que tout se résume à Butterfield lui-même et à ses capacités en tant que leader.
A l'époque où la formation a enregistré cet album live, ils étaient à leur apogée en tant que groupe de scène; ils obtenaient toutes les réservations qu’ils voulaient dans les meilleurs clubs des plus grandes villes du pays, et dans beaucoup d’autres endroits aussi, devant un public enthousiaste qui dévorait leur son hybride Blues Jazz Rock R&B aussi vite qu’il le pouvait sur scène. Ils ne vendaient tout simplement pas beaucoup de disques, c'est pourquoi peu de gens ont eu l'occasion d'entendre cet album à sa sortie.
Le quatuor de cuivres et la guitare simple sont loin du groupe qui avait ébloui le public six ans plus tôt avec "East-West", ou à Monterey en 1967, c’est du Blues de Chicago avec une base de Jazz et un son de tueur, s’étendant partout sur une carte musicale sans égal.
Au milieu de tous ces instruments apparemment plus bruyants qui s'envolent, cependant, on peut toujours trouver une excellente vitrine pour l'harmonica blues de Butterfield sur des morceaux comme "Everything's Gonne Be Alright" de Big Walter Horton. Le son, enregistré sur l'équipement de pointe du L.A. Troubadour, est excellent et les performances sont aussi fortes que tout ce que le groupe n'a jamais livré.
N.B.: Le double LP original vaut toujours la peine d’être trouvé pour les amateurs de vinyle.

[Danzik]

Moon Blood 1971
Fraction a été un garage band de Los Angeles de bien courte durée.
À l’Eté 1970, le groupe est entré en studio et il a enregistré son seul album, "Moon Blood". Seuls 200 exemplaires de ce petit chef-d’œuvre psyché ont été pressés, ce qui en a fait au fil des ans une méga-rareté se vendant pour des sommes d’argent ridicules.
La réédition de 1999 apporte pour la première fois ce festival de fuzz et de réverbération sur disque compact et comprend trois titres bonus d'origine inédite, "Prisms", "Dawning Light" et "Intercessor's Blues". Vocalement, Jim Beach travaille du côté Jim Morrison de la rue tandis que le groupe travaille les riffs standard de l'époque dans un stomp surchargé de fuzz qui sonne comme un morceau d'époque parfait.
"Moon Blood" est surtout recommandé aux amateurs de Psyché imprégné de fuzz...

Très agréable découverte musicale cet unique album de Fraction : dommage je n’accroche pas du tout vocalement. Merci pour ce focus.