La lecture du moment ...

[Silence]

Underground: Grandes Prêtresses du Son et Rockers Maudits
suis pas très BD mais vu le sujet


voir https://www.justfocus.fr/bande-dessinee ... le-bd.html

on me l'a encore offert hier soir (pour la troisième fois ! ) Il est absolument génial.

[Christang 29]

Underground: Grandes Prêtresses du Son et Rockers Maudits
suis pas très BD mais vu le sujet


voir https://www.justfocus.fr/bande-dessinee ... le-bd.html

on me l'a encore offert hier soir (pour la troisième fois ! ) Il est absolument génial.

Je l'ai eu aussi . Très intéressant et ça se lit très bien , l'image apportant beaucoup aux textes .

Autres bouquins reçus en cette fin d'année










Et il y a 3 semaines



De bonnes lectures pour les longues soirées d'hiver

[Silence]

Il a l'air bien le premier. C'est du récent ?

[Christang 29]

C'est un bouquin de Marc ALVARADO datant de 2018 .Richement documenté et beaucoup de photos tout au long des 360 pages .

Je cite :

"Le milieu musical international a été durablement bouleversé par la vague d'invasion des groupes britanniques à partir de 1964, puis le mouvement hippie à partir de 1967. En France toutefois, pays conservateur en matière de musique, c'est encore le règne sans partage de la variété en ce début 1968... En Mai 1968, une vaste remise en cause des valeurs sociétales s'initie en France, sous l'égide de la jeunesse.
Parmi ses revendications figure le droit de disposer de structures permettant de produire et diffuser des genres artistiques nouveaux, aux premiers rangs desquels ce que l'on qualifie alors de "pop music". Mais la révolution de Mai, politisée à outrance et mal comprise, va accoucher d'une déception particulièrement sensible dans le secteur musical. Les groupes pop français vont alors devoir se battre pour leur survie et relever le défi de la révolution musicale en marche.
"La Chienlit" raconte leur histoire. Une saga histoire mais aussi thématique des grands évènements qui ont fait l'histoire du rock français dans la période 1968-1976, autour de Magma, Triangle, Ange, Les Variations, Martin Circus, Red Noise, Ame Son, Moving Gelatine Plates, Zoo, Catherine Ribeiro, Bernard Lavilliers, Jacques Higelin et bien d'autres plus obscurs "

Une bonne vision de l'Underground Français avec tout ce qui se rapporte à la musique , au cinéma et à la littérature

[Suricate]

Un Philip K.Dick ne fait jamais du (ou "de" ?) mal, "brèche dans l'espace"; une solution (?) à la surpopulation, aux tensions raciales provoquées par l'immigration....
1966 je pense.



Il y est fait référence à une belle pièce de J.S.Bach, la cantate 140 pour célébrer l'éveil des gens congelés, attendant une solution. (Wachet auf).




Une autre référence musicale dans le livre (K.Dick aimait bien inclure des musiques qu'il devait découvrir) comme Moorcock, un compositeur que je ne connaissait pas : Henry Partch.

[LeBlaireau]

Je m'apprête à commencer ça :

[Bastard]

"Madame Einstein" de Marie Benedict.
Ce livre est l'histoire quelque peu romancée de Mileva Maric, la première femme d'Albert Einstein. Physicienne et mathématicienne.
La communauté scientifique est partagée quant à la contribution exacte de Mileva aux travaux de son mari. Mais si, comme beaucoup le pense, elle y a pris une part active,
son super mec a tout signé de sa seule main. Le contexte et les moeurs de l'époque n'étaient malheureusement pas favorables aux femmes.
Bref, après cette lecture, Albert Einstein m'apparaît comme un vrai connard. Humainement parlant s'entend.

[dark pink]

Du coup, j'ai enchaîné sur le bouquin de Thomas VDB, Comedian Rhapsodie, chez Flammarion.
Ben ça rafraîchit bien ! Je n'en suis qu'au début (notamment ses aventures de fan de Queen, donc bien avant qu'il ne devienne rédac chef de Rock Sound) mais sincèrement, c'est déjà hyper agréable à lire, son humour à froid, tout en finesse fait mouche.
J'espère que ça va continuer comme ça a commencé !

Je confirme la première impression : livre super agréable à lire.
Il a la virgule rare et une nette prédilection pour le passé simple.
Aucune prétention dans sa relation de ses aventures de journaliste rock (son improbable interview de Moby est excellente. Et, au passage, indique que Moby est quand même quelqu'un d'assez cool).
Thomas VDB excelle dans les descriptions, notamment celles de son enfance et de son adolescence ; on imagine complètement la tête de ses parents quand il leur annonce que le groupe qui l'a recruté pour être chanteur s'appelle Libido ou quand sa mère découvre ses déboires avec le Club Dial (et du CD de Francis Cabrel qu'il a bien été obligé de garder, à son corps défendant).
On le suit quand il s'entiche successivement de Queen, de The Cult, de Weezer.
Le bouquin fourmille de détails, notamment sur les époques enfance/ adolescence. Descriptions d'une précision incroyable, probablement effet collatéral de son côté "collectionneur compulsif".
D'ailleurs, en matière de récits détaillés, sa façon de faire m'a énormément rappelé les écrits de Dark Pink (collectionneur aussi, peut-être, Darkie ? ).
Ca prend 2 soirées à lire et ça détend bien.

Je l'ai lu. C'est effectivement très sympa. J'aime bien son côté mec de base qui voit le monde à paillettes et le décrit comme un mec de base bien qu'il en fasse partie de plus en plus avec le temps qui passe. Je ne suis pas du tout d'accord avec l'idée qu'il faille oublier voire ne plus aimer ce qu'on a aimé avant pour progresser mais il est loin d'être le seul à penser ça. A un moment il parle des années 60 "en noir et blanc" ce qui est totalement faux, les années 60 étaient bien plus en couleurs que maintenant, seules les photos et les films des débuts de ces années-là ne bénéficiaient pas de la couleur. La vie était pleine de couleurs parfois même gueulardes mais il est trop jeune pour avoir connu les sixties, alors je ne lui en veux pas. Mais ce ne sont que des détails. J'ai trouvé que c'était un bon bouquin souvent très marrant et bien rock'n'roll

[Pablitta]

Je l'ai lu. C'est effectivement très sympa. J'aime bien son côté mec de base qui voit le monde à paillettes et le décrit comme un mec de base bien qu'il en fasse partie de plus en plus avec le temps qui passe. Je ne suis pas du tout d'accord avec l'idée qu'il faille oublier voire ne plus aimer ce qu'on a aimé avant pour progresser mais il est loin d'être le seul à penser ça. A un moment il parle des années 60 "en noir et blanc" ce qui est totalement faux, les années 60 étaient bien plus en couleurs que maintenant, seules les photos et les films des débuts de ces années-là ne bénéficiaient pas de la couleur. La vie était pleine de couleurs parfois même gueulardes mais il est trop jeune pour avoir connu les sixties, alors je ne lui en veux pas. Mais ce ne sont que des détails. J'ai trouvé que c'était un bon bouquin souvent très marrant et bien rock'n'roll

Ravie que cela t'ait plu !
Sa vision de "notre" époque c'est son ressenti mais figure-toi que, pour ma part (et pour avoir bien connu l'époque ), j'ai des souvenirs plutôt "noir et blanc" des années 65/70

[dark pink]

Ravie que cela t'ait plu !
Sa vision de "notre" époque c'est son ressenti mais figure-toi que, pour ma part (et pour avoir bien connu l'époque ), j'ai des souvenirs plutôt "noir et blanc" des années 65/70

J'ai l'impression (mais ce n'est étayé par rien de "scientifique") que les supports des souvenirs influencent et modifient ce dont on se souvient. Les photos et les films sont en noir et blanc alors on finit par revoir ce qui s'est passé dans ces tons à cause de la photo ou du film qui y est associé. C'est encore plus flagrant quand on ne se souvient plus de l'évènement qu'on voit en photo puisque le souvenir n'a plus pour support que cette photo exempte de couleurs. A ce moment-là, on ne se souvient plus de ce qui s'est produit, on ne se souvient plus que de la photo. La photo étant devenue le souvenir, si on brode autour, on le fera en niveaux de gris. C'est une théorie personnelle et comme toute les théories personnelles, elle est sans doute vaseuse, mais peut-être pas totalement

J'ai les photos qu'a faites mon grand-père à Verdun en 14-18. Quand il me les commentait, il décrivait souvent des couleurs absentes de ces photos et trouvait que cette absence donnait une tonalité souvent fausse à ce qu'on voyait. Il pensait me donner une idée plus proche de la réalité en rétablissant les couleurs de ce qui était sur ses photos.

Cela dit, les années 60/70 étaient certainement plus colorées que maintenant. J'ai des tas d'exemples qui me viennent mais pour en prendre un que tout le monde connait, une simple file de voitures en stationnement des nos jours est d'une uniformité dans les gris marron certes métallisés mais moches qui donnent le sentiment d'une queue leu leu poussiéreuse. Quand j'étais môme les bagnoles avaient des tas de couleurs parfois même gueulardes.
C'est quelque chose qui est important pour moi mais en réalité, c'est pas bien grave. Qu'ils soient en noir et blanc ou en couleurs, l'important, c'est d'avoir des bons souvenirs

[Pablitta]

Cela dit, les années 60/70 étaient certainement plus colorées que maintenant. J'ai des tas d'exemples qui me viennent mais pour en prendre un que tout le monde connait, une simple file de voitures en stationnement des nos jours est d'une uniformité dans les gris marron certes métallisés mais moches qui donnent le sentiment d'une queue leu leu poussiéreuse. Quand j'étais môme les bagnoles avaient des tas de couleurs parfois même gueulardes.

A constater aussi dans les domaines de la mode et de la décoration : les temps sont aujourd'hui aux teintes taupes, camel, gris de tout acabit, kaki, marrons, terracotta, verts poudrés, palette infinie des beiges..
On sait que les couleurs qui ont cours sur une période donnée sont le reflet de l'état d'esprit des citoyens.
Rien de surprenant, donc ...

[Suricate]

Nègre de blancs, super livre.

[nunu]

Ils recoivent des Noirs sur Sud Radio ?

[DaFrog]

J’alterne entre l’autobiographie d’un menteur de G. Chapman et Traverses et Horizons de Ph. Robert (je dois en connaître la moitié, je découvre les autres avec délices et orgues, me réconcilie avec Le mot et le reste qui se laissait aller à publier tout et trop vite, je trouvais),

Deux bouquins découverts sur ce fil, merci aux lanceurs d’alerte !

Entre les deux, je feuillette des revues et bouquins de déco et aménagement intérieur et extérieur because projet de construction en cours, mon deuxième, je m’étais juré de ne pas y revenir mais la vie est ainsi faite

[ledzep56]

En ce moment Les Marchands de Doutes - De Naomi Oreskes et Erik. M. Conway

009300022 (1).jpg (50.89 Kio) Vu 4721 fois

- la 4 ème de couverture pour donner une idée.

«Notre produit, c'est le doute.» Les lobbies industriels (industrie du tabac, de l'énergie, du pétrole…) ont, à coup de milliards de dollars, élaboré une stratégie destinée à éviter toute réglementation de santé publique ou environnementale qui aurait pu nuire à leurs intérêts. Une stratégie toute simple, qui à consisté à nier en bloc les preuves scientifiques de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d'ozone, des atteintes environnementales des pluies acides…

Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce à l'aide d'un petit groupe d'«experts indépendants» et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours. Pour preuve : le réchauffement climatique - l'enjeu le plus important pour la planète et ses habitants - continue, en dépit des innombrables travaux menés à son sujet, en dépit de ses effets qui commencent à se faire sentir, d'être taxé de… gigantesque supercherie.

Enquête aussi implacable qu'incroyable, ce quasi thriller témoigne de l'importance des faits scientifiques dans le débat public, et conduit à s'interroger sur la vulnérabilité de la société mondiale - la tactique, rodée outre-Atlantique, s'exportant bien - face aux «marchands de doute».

Je viens de le commencer, mais les débuts sont prometteurs...

[whereisbrian]

Audrey Gicquel, Les Clés de l'Habitat Paricipatif



Je suis dans un projet d'habitat participatif depuis 1 an. On est 10 foyers, 14 personnes, des jeunes, des moins jeunes, des tous petits, des actifs, des retraités, des artistes, certains en solo, d'autres en duo.

Le principe est chacun a son chez soi, avec des espaces communs: atelier, salle de réunion et de musique, buanderie, jardin, maraichage, le tout ouvert sur l'extérieur.

C'est un beau projet, beaucoup de boulot et une prise de risque volontaire: gouvernance, prise de décision, statut juridique (coopérative ...), recherche de financements, rencontre des élus, choix de l'habitat: déjà construit, léger, autoconstruction, outils numériques.
En tout cas, c'est concrétiser les idées que nous avons sur l'écologie et la société

[Pablitta]

Audrey Gicquel, Les Clés de l'Habitat Paricipatif
Je suis dans un projet d'habitat participatif depuis 1 an. On est 10 foyers, 14 personnes, des jeunes, des moins jeunes, des tous petits, des actifs, des retraités, des artistes, certains en solo, d'autres en duo.
(...)

C'est top comme projet.
Beaucoup en parlent, peu le mènent à bien.
Tiens-nous au courant !

[whereisbrian]

Il y en a pas mal de constitués partout en France. On a d'abord commencé par en visiter (avec leur accord).
Voilà dans ma région.

http://www.habitatparticipatif-ouest.ne ... /consulter

[Pablitta]

Je n'en imaginais pas autant.

Je vois qu'il y en a qui datent de près d'une dizaine d'années. Avez-vous eu un retour d'expérience, comme on dit ?

Je me suis toujours demandé si, à l'usage, l'esprit se perdait ou pas ?

Avez-vous une unité idéologique ? (à part créer une petite communauté où chacun est soucieux de l'autre, éco responsable, à chacun selon ses besoins, etc. bien sûr).

Les phalanges m'ont toujours intéressée (à titre documentaire, juste fascinée par ce genre d'expérience). A commencer par le familistère de Guise ; je sais que ce concept est critiquable, notamment compte tenu du paternalisme du créateur, mais la voie exploratoire avait été ouverte.

Autre question : avez-vous prévu des missions pour chacun ? Genre le jardin, la fabrication, etc.

[whereisbrian]

Oui, il y a Ecoravie dans la Drôme (49 personnes!), par exemple, ou Ste Camelle dans l'Ariège.
https://ecovillagestecamelle.fr

Des lieux différents, en campagne, en ville (construction ou réhabilitation).

L'objectif est que le lieu soit perenne. Mais il y aura toujours des gens qui partiront et d'autres qui viendront.

Le principe que l'on a retenu (pour l'instant) est la SCI coopérative (qui achète le lieu).
Chacun paye un genre de loyer (qui n'en est pas vraiment un): droit d'usage, prévisions de charges et épargne volontaire. Une personne, une voix pour les décisions. Celui ou celle qui met plus d'argent n'aura pas forcément la maison la plus grande (solidarité).

Pas de spéculation, on repart avec ses billes, pas plus, mises dans le projet.
Pour l'argent, c'est carrément un business plan, des projections

Pour l'habitat, du dur, du léger (tiny house), yourte, on y réfléchit.

On a une raison d'être collective (nos objectifs). Un travail important pour y arriver, synthèse des besoins de chacun.
Pas vraiment d'idéologie.

Il y aura des tâches communes à assumer, toujours le plus compliqué à organiser (ce qui ressort des expériences des autres).
Il y aura des conflits, on utilise les outils de la sociocratie et de la communication non violente.

On utilise le numérique: Discord, wiki, visio, ...

Après les profils des personnes sont variés, musiciens, menuisier/charpentier, marketing/vente, marine marchande (!), biologiste,
chercheuse, retraités, couturière, naturopathe, prof de yoga, opticien Il y a une majorité de personnes de la Bretagne, mais d'autres qui viennent de beaucoup plus loin. Et des projets professionnels pour certains (maraichage, chèvres).


Bref c'est un boulot énorme, avec des aspects très larges.
On prend des risques, mais bon, si on ne le fait pas, on ne saura pas si çà marche (ou pas).