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Status Quo

Posté : mer. 23 avr. 2025 12:36
par Phil
Pas de topic Quo donc permettez-moi d'en créer un. Voici donc la petite review de cette sortie du Live ! Glasgow+Apollo+27 October+1976 à l'occasion du Disquaire Day 2025 :

STATUS QUO : Live ! Glasgow+Apollo+27 October+1976

On a tous été bercés à un moment donné dans notre jeunesse par ce live emblématique du Quo. Enfin pour moi, ce fut le cas lorsque je l'entendis pour la 1ère fois alors que je me trouvais à l'occasion d'un séjour linguistique de 4ème chez un disquaire de cette bonne vieille ville de Canterbury. Ce live dans son édition originale qui venait de sortir, avait été posé sur un présentoir de façon à attirer l'oeil d'un potentiel client. En effet, le vendeur avait aussi eu la lumineuse idée d'ouvrir la pochette gatefold de façon à présenter le visage particulièrement sérieux de nos quatre compères. D'oeil, il avait en tout cas attiré le mien......

Sachant que je n'avais pas assez d'argent pour en faire l'acquisition, je suis quand même rentré dans le magasin et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le tôlier était justement en train de le passer sur sa chaine AKAÏ (je me souviens même de la marque). Et là, ce fut une claque, que dis-je, une baffe dans mon visage mignonnet d'adolescent pas boutonneux (je le tiens à le préciser). Entendre ces riffs entrainants, accrocheurs et implacables de Junior's Wailing, Backwater (enchainé à Just Take Me), Is There A Better Way et Caroline (les titres sans doute les plus populaires à l'époque) ponctués des fameux "Oh, oh, oh" du Glasgow Apollo (désolé pour les fans d'AC/DC mais quand on évoque cette salle, on pense davantage au Quo qu'aux Aussies) s'apparenta bien avant Thin Lizzy et AC/DC à une sorte de révélation qui caressait tendrement mes toutes jeunes esgourdes. lol Pour faire court, ce fut un véritable coup de foudre renforcé par le fait que du Quo, nos amis britanniques en bouffaient presque quotidiennement (notamment la famille qui m'avait accueilli, en écoutait quasi tous les jours aussi) sur les ondes compte tenu du fait qu'à chaque single publié, le groupe était assuré d'obtenir un succès franc et massif. Ce live désormais mythique, j'ai fini, me semble t-il, par me le faire offrir quelques temps plus tard par mes regrettés parents lors d'un anniversaire ou d'un Noël, je ne saurais m'en souvenir. Depuis ce jour, je n'ai cessé de l'écouter régulièrement emporté par cette ferveur du public écossais, j'avais d'ailleurs à son écoute l'impression de me trouver parmi eux à scander de concert ces fameux "Oh oh oh" enthousiastes.

Aussi lorsque cette année, j'ai appris à l'occasion du Disquaire Day (12 avril) que le tout premier soir de ces concerts demeurés légendaires pour le groupe et sans doute aussi pour cette bonne et vieille (encore, oui je sais) ville de Glasgow, allait paraître, vous n'imaginez pas à quel point quelle fut la nature de mon enthousiasme rien qu' à l'annonce de cette publication.

C'est donc après un lever aux aurores (5h30) que je prends très tôt la direction de chez Gibert pour deux raisons : la première, être dans les premiers à récupérer ce précieux objet "Mon précieux" comme dirait l'autre dans Harry "Par Terre") et la deuxième, pour me retrouver avec la "Team du Disquaire Day" pour taper la discute et refaire le monde......musical. On le sait, chaque année, le Disquaire Day, "c'est la guerre", pire que les soldes dans les hypermarchés, raison pour laquelle, au sein de cette "Team" avec un "T" majuscule, et ce, de concert, nous avons décidé depuis que nous nous connaissons qu'il fallait nous entraider pour dénicher la perle rare. Outre les quelques autres vinyles que je convoitais, c'était ce Live du Quo enregistré sur la 1ère date que je voulais à tout prix. A 10h pétantes, c'est la ruée dans les brancards et panique immédiate, je ne le vois pas (je parle du Quo) et puis après avoir récupéré en usant des coudes, les quelques autres vinyles (même un Bowie pour un pote qui.......se l'était déjà procuré) qui se trouvaient être dans mon viseur, v'là ti pas qu'un des membres de la Team (Thierry pour ne pas le nommer, décidément, les "Thierry" sont décidément des gens bien et j'en connais un certain nombre) m'interpelle :
-"Phiiiiiiiiiiiiiil, je l'ai !!!!!!!!!!!!!!!
-Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Thierryyyyyyyyyyyyyyy !!!!!!! m'écriai-je dans le Gibert".
N'oubliez pas à ce propos de les fêter le 1er juillet comme il se doit; c'est important voire fondamental, du moins pour moi !!!!!!!

Une fois, les emplettes effectuées, nous essayons ensuite de nous retrouver afin de faire un p'tit debriefing des vinyles dégotés et puis après ça, c'est fini, on retourne chez soi et l'on se dit à l'année prochaine.

Arrivé 'at home', c'est bien évidemment ce Live du Quo que je vais poser sur la platine en essayant de décrypter les quelques différences existantes parce qu'en soi, je ne m'attends pas à ce qu'il y en ait tant que ça. Effectivement dans les interprétations, celles-ci ne varient guère, le groupe reproduisant presque note pour note les versions que l'on connaissait déjà, des versions ceci dit dotées d'un meilleur son dont on nous dit qu'il a été mixé à partir de nouveaux multi-tracks 24 pistes. L'autre différence certes moins importante pour ce qui concerne l'aspect musical, c'est cette présentation de Jackie Lynton qui apparaît encore plus délirante et surtout plus longue sur ce nouveau live.
Certains pourront m'opposer le fait qu'il s'agit presque en tout point du "presque même concert" qui figure sur le Live légendaire paru en 1977, rappelons-le. Mais bon voilà, j'ai toujours été partisan du non moins légendaire "Quand on aime, on ne compte pas !!!!!!" et du non moins mythique "On n'a qu'une vie !!!!!!!"

Espérons que comme ils l'ont fait en 2023 et 2024 pour le Live And Dangerous de Thin Lizzy (un modèle, ce groupe pas comme Black Sabbath avec le Live Evil qui n'avait pas proposé les différents shows qui avaient servi à son élaboration), nous aurons droit à une autre sortie vinylique de l'un des deux soirs restants. Croisons les doigts !!!

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Son illustre aîné !!!!!!!

Re: Status Quo

Posté : mer. 23 avr. 2025 17:51
par Elie Köpter
Phil a écrit :
mer. 23 avr. 2025 12:36
Pas de topic Quo donc permettez-moi d'en créer un.
Voui, ça mérite un topic, :super: en plus, il n'y a pas de biographie de Status Quo dans l'ancien forum :contrac:
Voilà un p'tit site de la part d'un inconditionnel fan qui regroupe pas mal d'infos dessus :
https://status-quopedia5.webnode.fr/

Le frantic four, c'était quand même kekchose :amen:

Re: Status Quo

Posté : mer. 23 avr. 2025 19:53
par Algernon
J'ai un plein de souvenirs avec le Quo. Un demi-siècle tout rond.


Re: Status Quo

Posté : mer. 23 avr. 2025 20:10
par Monsieur-Hulot
gettyimages-85243183-612x612.jpg
gettyimages-85243183-612x612.jpg (44.16 Kio) Vu 79 fois
Je ne sais pas qui est le cinquième (quatrième de gauche à droite) :gratzzz:
EDIT: https://fr.wikipedia.org/wiki/Roy_Lynes

Re: Status Quo

Posté : mer. 23 avr. 2025 20:18
par Algernon

Re: Status Quo

Posté : mer. 23 avr. 2025 20:44
par Phil
Elie Köpter a écrit :
mer. 23 avr. 2025 17:51
Phil a écrit :
mer. 23 avr. 2025 12:36
Pas de topic Quo donc permettez-moi d'en créer un.
Le frantic four, c'était quand même kekchose :amen:
Tu étais au concert parisien en 2014 ? ;) ;) ;)

Re: Status Quo

Posté : mer. 23 avr. 2025 21:30
par Elie Köpter
Phil a écrit :
mer. 23 avr. 2025 20:44
Tu étais au concert parisien en 2014 ? ;) ;) ;)
Ouin non !!! :nono: trop loin !
Mais je me console avec le DVD. :miam:
Il me semble que tu y étais veinard ! :gratzzz:

Re: Status Quo

Posté : jeu. 24 avr. 2025 00:04
par Phil
Elie Köpter a écrit :
mer. 23 avr. 2025 21:30
Phil a écrit :
mer. 23 avr. 2025 20:44
Tu étais au concert parisien en 2014 ? ;) ;) ;)
Ouin non !!! :nono: trop loin !
Mais je me console avec le DVD. :miam:
Il me semble que tu y étais veinard ! :gratzzz:
Oui... Review rédigée à l'époque :

STATUS QUO : Paris, Palais des Sports, 26/3/14

Aller voir Status Quo dans sa formation la plus légendaire qui soit en cette fraîche soirée printanière ressemblait bien plus à une sorte de rendez-vous adolescent avec une ancienne petite amie que l'on n'a pas oubliée et qu'inconsciemment, on avait peut-être envie de retrouver. Eh oui, le Quo, bien avant Thin Lizzy, Led Zeppelin et même Deep Purple avait taquiné mes chastes oreilles pour la première fois lors d'un voyage à Canterbury courant 77 alors que j'en étais encore à Genesis  période Wind And Wuthering, l'un de mes hôtes me passa le double live puis Rockin' All Over The World qu'il s'était procuré bien avant les autres. Et là, ce fut la claque....D'ailleurs, je me souviens également d'une boutique présentant ouvert ce mythique double live qui venait de sortir. On apercevait les quatre visages des membres du groupe au beau milieu de photos qui paraissaient avoir été préalablement déchirées. Bref, un visuel magnifique pour un contenu qui l'était tout autant.
Le Quo cartonnait à cette époque puisque les hits s'enchainaient sans relâche mais malheureusement je n'avais pas pris l'initiative de me rendre à un de leurs concerts et puis force est de reconnaître que par la suite sans John Coghlan et Alan Lancaster, le groupe n'avait plus pour moi le même attrait.

La surprise fut donc de taille lorsque j'ai appris fin 2013 que la formation dite "légendaire", c'est du moins ce qui était marqué encore sur l'affiche qui ornait le Palais des Sports, se reformait, entreprenait dans un premier temps une tournée britannique (d'ailleurs, je récupérai quatre cd's live, parce que oui, je le reconnais, je suis fan de cette période glorieuse du Quo) puis avait décidé dans un deuxième temps de faire un crochet par Paris. L'occasion était trop belle. "Fallait que j'y aille".

Blacky est bien évidemment de la partie puisqu'il ne cesse de me dire non sans émotion dans la Punto "tu sais, Phil, ça fait 39 ans que je les ai vus, en plus au même endroit". Bah en attendant, ça me perturbe un minimum puisqu'un cycliste roulant absolument n'importe comment (je crois qu'il avait grillé le feu de la rue perpendiculaire), manque de percuter l'étincelante robe éméraude de ma chère Punto. Un voyage sans encombres nous mène rue Jacques Baudry située à presque 5 ou 600 mètres du Palais des Sports, rue très passante où nous attendait un François27 goguenard ("alors c'est à c'te heure-là que vous arrivez ?"). J'ai failli lui dire "tout le bien que je pensais de lui" mais la sagesse et la retenue ont eu raison de mon humble personne.

Nous parcourons donc la distance jusqu'au Palais des Sports en tram. Ce petit parcours nous a donnés soif et donc direction une brasserie fort accueillante répondant au doux nom du "Pavé de Versailles" pour nous remettre en forme. Très vite, s'affairent de nombreux fans devant le merchandising richement garni qui présente le programme de la tournée en cours, un cd live 2014 enregistré le 19 mars 2014 à Oberhausen en Allemagne que je me procure et de nombreux tee-shirts que je trouve assez quelconques. Celui que je voulais me procurer à savoir la pochette du Live de 77 que j'évoquais précédemment, n'y est pas. Vraiment dommage.

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Le Palais des Sports est déjà bien rempli lorsque l'ouvreuse fort jolie nous montre nos places à Blacky et à moi, François27 étant placé ailleurs puisqu'il a pris sa place beaucoup plus tard. Nous nous acquittons d'un "merci" accompagné d'un sourire enjôleur lorsque quelques minutes plus tard, les lumières s'éteignent. Un groupe nommé Les Dedcats (la faute d'orthographe est-elle volontaire ?) issu de Biarritz (le guitariste-chanteur le mentionnera au moins trois quatre fois qu'ils viennent de cette superbe région) investit la scène pour nous saoûler grave avec son rock qui ressemble à du sous-Placebo. Vu leurs gueules, on se serait cru revenus dans cette funeste période du début des 80's où pullulaient des groupes de new wave vraiment à chier. Du coup, j'en profite pour aller pisser au bout du troisième ou quatrième morceau.

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Quand je reviens, le calvaire est fini. Quinze minutes se passent puis les lumières  se ré-éteignent. La célèbre intro de Jackie Lynton résonne dans la salle parisienne et nos quatre compères apparaissent sur un Junior's Wailing bien percutant. L'émotion est là, intacte. Même Coghlan et Lancaster que l'on disait fatigués, assurent avec brio. Et que dire de Backwater enchaîné avec Just Take Me ? Le son est nickel. Lancaster, pour sa part, limite les déplacements quand on connaît son problème et sur le plan vocal, il est bien présent, même mieux que sur la tournée UK 2013, je dirais. Blacky savoure bien évidemment cet instant puisque à peu près 39 ans plus tôt, il me chuchote en radotant une fois de plus (lol) qu'ils "traversaient la scène de part en part" jusqu'à même se risquer de se percuter voire même de se prendre les pieds dans les fils.

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Rossi fait un peu d'humour en faisant mine de ne pas se souvenir de l'année où fut publié Is There A Better Way extrait de Blue For You. Sans doute un peu d'auto-dérision de sa part à l'intention de ceux qui veulent les faire passer pour des vieux cons alors que leur répertoire traverse le temps sans aucun problème. Et non, ils ne sont pas ni fatigués ni à la peine notamment sur Is There A Better Way où le rythme s'avère être rapide notammment sur la toute dernière partie du morceau. Un régal en ce qui me concerne car je l'adore. In My Chair temporise tout ceci. L'impression d'être au mythique Glasgow Apollo me traversa l'esprit un court instant. Dieu que je l'ai écouté voire même usé ce double live du Quo. L'ambiance est bon enfant voire même enthousiaste pour ceux qui, comme Blacky, étaient présents en ce lieu.


Leur adolescence est revenue au grand galop. La tempête Blue Eyed Lady/Little Lady s'abat sur le Palais des Sports pour s'apaiser ensuite sur le mid-tempo Most Of The Time durant lequel le public accompagne chaleureusement Francis Rossi. Chair de poule garantie.
Le groupe balance un puissant Rain et c'est là où l'on se rend compte que notre ami Coghlan n'est pas tant à la ramasse qu'on a pu le dire. Ca envoie bien et ce ne sont pas (April) Spring, Summer And Wednesdays, Railroad et Oh Baby qui le démentiront. Je trouve que le groupe fait preuve d'une cohésion remarquable.
Quant à la version de Forty Five Hundred Times, celle-ci est bien évidemment raccourcie par rapport à l'emblématique double live de 77. Ceci dit, quelques "oh oh oh" timides s'élèveront pendant les passages instrumentaux du morceau qui déviera ensuite sur un superbe Gotta Go Home. S'enchainent sans temps mort Big Fat Mama, le hit Down Down et Roadhouse Blues des Doors.
Une courte pause, le groupe revient balancer un Caroline que l'on n'espérait plus puisqu' effectivement, ce titre n'avait pas été interprété, à regret d'ailleurs, sur la tournée UK 2013. Il est vrai que ça manquait quand même, surtout quand on écoute les live de cette tournée. Là, on y a droit et c'est franchement à ce moment-là le délire dans le public. Les quatre compères finissent sur un tonitruant Bye Bye Johnny qui clôt un concert qui a davantage ressemblé à une grande fête de famille tant il fut convivial et joyeux. Du moins, c'est ainsi que je l'ai ressenti compte tenu du fait comme je l'ai précisé au tout début, il revêtait, pour moi,  une saveur particulière.
Une saveur particulière parce que nous étions bien conscients que nous ne reverrions pas Status Quo dans ce line-up légendaire (car là, je crois que l'on peut employer ce qualificatif) dans les années à venir.  Raison pour laquelle le public a sans doute eu l'impression de vivre un moment UNIQUE. Rien que pour cela, "FALLAIT Y ÊTRE !!!!!!!!!!!!!!!!!"





      Junior's Wailing
      (Steamhammer cover)
      Backwater
      Just Take Me
      Is There a Better Way
      In My Chair
      Blue Eyed Lady
      Little Lady
      Most of the Time
      Rain
      (April) Spring, Summer and Wednesdays
      Railroad
      Oh Baby
      Forty-Five Hundred Times / Gotta Go Home
      Big Fat Mama
      Down Down
      Roadhouse Blues
      (The Doors cover)
      Encore:
      Caroline
      Bye Bye Johnny
      (Chuck Berry cover)


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Re: Status Quo

Posté : jeu. 24 avr. 2025 06:12
par andy
Mon premier concert de status quo fut en 84 pour la tournée d adieu! Une ambiance de folie , j étais au 1er rang contre la balustrade, un de mes plus grands souvenirs live , le moins bon la tournée " in the army now " au zénith, je les ai vu pleins d autres fois mais pas la tournée frantic ! Une anecdote : à montereau en pleine air,grosse chaleur,Francis Rossi était gene par des moucherons pour chanter !