"ce qu'il faut bien appeler "l'injustice Thin Lizzy", cette omission scandaleuse et permanente du monde du rock, éternellement obsédé par la même aristocratie musicale"
Alors ne connaissant guère plus ce groupe que de réputation, hormis quelques tubes , à commencer par leur fameux Whiskey in the jar ainsi que Dancing in the moonlight ou encore The boys are back in town, et je dois dire, en écoutant quelques morceaux cités dans ces chroniques, que je suis assez surpris par la relative étendue de leur registre qui ne manque pas, parfois, de sortir du créneau hard rock auquel je les associais assez exclusivement. Et concernant leur hard, sans être très grand connaisseur de de tout ce qui s'est fait à l'époque, hormis les grands classiques, je serais tenté de lui trouver une certaine originalité.
Quelques morceaux tirés de ces chroniques, donc ...
Saga of the ageing ophan, un inédit assez étonnant, folkeux aux relents mélancolique (qualifié de chef d'oeuvre par un des 2 chroniqueurs, qui a d'ailleurs sorti un ouvrage de qualité sur le rock psychédélique), sorti sur une version tardive de leur 2nd album, Shades of a blue orphanage (1972)
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Plus enjoué, Dancing in the moonlight ( Bad Reputation, 1977) , en version live
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Little girl in bloom, aux entournures pop , tiré de Vagabong of the western wolrd (1973)
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Slow blues , blues aux relents funky (Johnny The Fox, 1976)
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Spirit slips away, qui oscille entre tension hard et pop à la fleetwood mac ( Fightening, 1975)
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Et pour conclure dans ce registre hard qui leur reste associé, un morceau de bravoure, histoire aussi de bien noter que leur guitariste soliste était dans la veine des guitar heroes : Emeralds ( Jailbreak, 1976)
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