dark pink a écrit : ↑mer. 6 août 2025 12:53Je suis de ton avis. L'album est chouette de bout en boutDanzik a écrit : ↑ven. 27 juin 2025 07:06ALEA JACTA EST. Rock.
CD (1994) Autoproduit - AJE 001 / Enregistrement, mixage : Studio "Do Note" - 16 pistes (44400 Rezé)
(Texte papier Laurent Charliot)
"Le sort en est jeté... ", découvrons l'album Premier "aje" de Alea Jacta Est, groupe rock nantais.
Dans les années 90's, émergent différents styles musicaux, notamment le grunge, le noisy, etc, mais certaines formations ne se
laissent pas embarquer par ce son nouveau, et continue de jouer un rock plus classique, qui lui ne connait pas la crise. En 1990,
le combo est créé par deux potes de lycée, Michel Hémon et Wallace Olory Togbe, auquel viendront s'ajouter quelques
autres musiciens : l'histoire démarre ainsi, et perdure encore de nos jours, depuis déjà... 35 ans !
Leur premier bébé, premier "aje"sort en 1994, après la première écoute, une très belle découverte en 2025 !
Un premier opus de haute tenue, les compositions sont excellentes, un joyeux melting-pot musical (du aux goûts divers des
musiciens) entre rock hard, ballade, rock blues, et aussi un détour très réussi par le rock progressif, une des pièces maîtresse
dans leur répertoire.
Indiqué par L. Charliot, un certain mimétiste dans le chant, de Bernie (Trust), sur quelques titres (influence non digérée),
surtout dans le titre hard rock, éponyme "Aléa Jacta Est "
la formation a la chance d'avoir en la personne de Michel Hémon dit "Mash", un excellentissime chanteur !
C'est rare, il n'y a pas un titre à jeter, ça démarre avec le superbe "Octobre "
aucune baisse de qualité à l'image des époustoufflants "36.15 Symdrome " (rock soul funkysant), la délicieuse ballade
"L'âme du saxo "
avec notamment du saxo et un très efficace solo de guitare.
S’en suivent les réjouissants titres, "Les Marchands de Lave "
puis un des moments très fort de l'album "Génération Fast-Food "
progressive à la magnifique orchestration, permettant d'entendre une guitare Floydienne en diable, un clavier synthétiseur
inspiré, avec ajout de cordes du plus bel effet, qui termine merveilleusement ce disque. (ce n'est que mon avis bien sur).
Le groupe est en harmonie totale, les musiciens maitrisent leurs instruments à la perfection, la rythmique est solide, irréprochable,
avec des envolées guitaristiques impressionnantes : + un superbe travail sur le son en studio, et des paroles très intéréssantes !
Jaquette & livret : Laurent Charliot (Imprimedia)
Présentation du groupe + discographie : https://alea-jacta-est.com/#:~:text=400 ... %C3%A9rale.
Les AJE sont :
Philippe Queva : basses, claviers, synthétiseur / Laurent Gohaud : guitare solo, voix / Eric Nalin : organisation /
Michel Hémon : chant / Mohamed Chanihh dit "Chann' " : batterie, voix / Wallace Olory Togue : guitares
Paroles & musique :
Michel Hémon, sauf les titres "Octobre" (M. Hémon-L. Gohaud) et "Ciel d'été" (M. Hémon-Ph. Queva).
Quelques titres en écoute... Bonne découverte !
Les changements de style ne sont pas chiants et on n'a pas l'impression de sauter du coq à l'âne du tout. La voix du chanteur fait le lien, si on a besoin de lien, et les grattes toujours brillantes parachèvent le boulot.
Toutes les chansons ont quelque chose:
Octobre, ce début à la Ange et cette arrivée inopinée d'un truc à la Trust de la meilleure époque.
Syndrome, son groove à la wah-wah, son évocation du 3615 qui date la chanson sans pour autant la gâcher ainsi que les paroles récurrentes à gueuler avec le groupe : "Fais gaffe mec ! Couvre toi !"
L'âme du saxo tire les larmes (du saxo ?) On regrette l'absence de ce saxo, cela dit.
Carnaval a un ostinato de basse entêtant qui sert d'intro et de riff tout le long de la chanson. Son refrain, entêtant lui aussi, permet de gueuler comme des punks.
Alea jacta est est doux à mes oreilles de latiniste iconoclaste d'autant que le refrain dit :"Alea jacta est ! Chewing gum !" (sic !!!) Le tout chanté sur du hard rock !
Ciel et terre a des paroles poing en l'air qui me réjouissent: "D'un terril à l'autre" Ici, il y a du saxo ? Pour quoi ne pas l'avoir gardé pour la chason ad hoc (encore le latin)
Les marchands de lave cumule des références littéraires et encore du latin :"vis comica" mais n'est pas drôle. Le tragique est poignant.
Génération fast food est triste et lente. Les lardons sont priés d'excuser l'affection pour la société de consommation pour laquelle on est un peu dans le coup.
Rien à jeter. Bravo les mecs
Merci Yves pour ton avis sur leur album
: y’a pas de retard pour la réponse et je sais que tu es bien occupé de ton côté.Comme d'hab, chouette contenu sur tes impressions, c'est toujours agréable à lire : j'espère que certains découvriront ce 1er
opus avec plaisir (comme moi) et pousseront la... curiosité
de découvrir un peu plus le combo ALEA JACTA EST (?) J'ai prévu d'ici peu de vous proposer leur 3ème disque "Couleurs et fièvre" (2000), avec orientation musicale différente.
Youtuberies... "Allons voir les marionnetttes " + "América ".
