Discogs signale une version non officielle en effet.

Discogs signale une version non officielle en effet.
On parle souvent de "La douceur Angevine", voilà qui colle bien avec l'atmosphère de cet album!
Dans mon souvenir c'était Cooltrane qui le premier l'avait cité sur ce forum, mais je peux me tromper également...Roulie a écrit : ↑dim. 1 nov. 2020 20:26Ah d'ailleurs puisque ça cause (à nouveau) de Bobbi Humphrey, je tiens à remercier celui ou celle (peut-être déjà Douglas, d'ailleurs), qui a parlé de ce disque il y a quelques mois.
C'était pendant le premier confinement il me semble, je n'ai pas réagis depuis mais j'ai pris une claque monstrueuse !
Le disque a beaucoup beaucoup tourné chez moi depuis, il devrait bien finir par rejoindre mes étagères à un moment donné.
Bref, merci pour ça, qui que ce soit.
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J'aime aussi beaucoup cet albumRoulie a écrit : ↑dim. 1 nov. 2020 20:26Ah d'ailleurs puisque ça cause (à nouveau) de Bobbi Humphrey, je tiens à remercier celui ou celle (peut-être déjà Douglas, d'ailleurs), qui a parlé de ce disque il y a quelques mois.
C'était pendant le premier confinement il me semble, je n'ai pas réagis depuis mais j'ai pris une claque monstrueuse !
Le disque a beaucoup beaucoup tourné chez moi depuis, il devrait bien finir par rejoindre mes étagères à un moment donné.
Bref, merci pour ça, qui que ce soit.
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j'avoues n'avoir jamais complètement adhéré à Miles , ce disque est sympa par contre.
Tu fais bien !vox populi a écrit : ↑mer. 4 nov. 2020 17:55j'avoues n'avoir jamais complètement adhéré à Miles , ce disque est sympa par contre.
Bon je ne dirais pas non plus que c'est un incontournable, mais je l'aime bien
Ah beh voilà, j'avais pas mis les pieds sur ce topic depuis un peu de temps et je n'ai pas vu passer ce message.Douglas a écrit : ↑lun. 26 oct. 2020 05:50
Voici l’édition du cinquantième anniversaire sous forme d’une réédition réalisée par le label canadien « We Are Busy Bodies ». Un album que j’ai découvert ici grâce à The Lad qui l’avait classé dans sa liste 71, l’année de la sortie de l’album en France, au jeu des « meilleurs albums », concernant la rareté des albums originaux il aurait sans doute quelques éléments à nous apporter… Le groupe d’origine Sud-Af c’est « The Heshoo Beshoo Group » et l’album « Armitage Road », le nom de la rue où habitait le guitariste, à Orlando.
La pochette est sublime, vous ajoutez un passage pour piétons et vous verrez à qui ils ont pensé lors de la prise de vue. A l’époque l’apartheid était bien présent et on peut penser que le choix de ce cliché n’est pas anodin, soulignant la pauvreté et la misère dans laquelle vivait le peuple comparé à l’aisance européenne.
Le second dans son fauteuil roulant c’est Cyril Magubane, le guitariste, atteint par la polio, il est aussi auteur compositeur de quatre des cinq titres. Celui qui est le plus branché jazz moderne, Henry Sithole, est saxophoniste alto, il a alors vingt-huit ans, c’est lui qui a composé « Wait and see ». Il est accompagné par son jeune frère Stanley au ténor, vingt-quatre ans. Ernest Mothle est le bassiste, il habite à « Golden City » depuis 1964 mais est originaire de Prétoria, quant à Nelson Mugwaza il est là depuis 1969, dernier arrivé mais élément essentiel du groupe.
La musique est un élégant mélange de jazz et de musique plus folk, d’inspiration locale. Les rythmes essentiellement solides, assez traditionnels et très marqués, sont dus au jeu de Nelson à la batterie, un véritable métronome. La basse est presque chantante, du coup, une assise au jeu de guitare de Cyrile Magubane qui assure le rythme mais également des riffs, la mélodie et des soli fleuris et passionnés. Les deux saxophonistes sont doués et inspirés, Henry Sithole n’hésite pas à incorporer quelques éléments free, hérités de Trane ou de Shepp, donnant à la formation ce côté épicé qui la distingue d’un simple groupe néo-bop. Si on ajoute le côté brut et sans artifice de la prise de son, on retrouve la sincérité du « son » un peu râpeux des bluesmen historiques, un côté "roots" qui le fait bien.
Je ne sais pas à combien d’exemplaires a été réédité l’album, il vient juste de paraître, mais sans doute vaut mieux-t-il ne pas trop attendre si l’envie se fait.
The Heshoo Beshoo Group - Emakhaya
The Heshoo Beshoo Group - Armitage Road
The Heshoo Beshoo Group - Lazy Bones
The Heshoo Beshoo Group - Amabutho
Honoré, c'est beaucoup! Merci pour cette belle découverte, c'est un peu le principe de partage ici et ma foi, j'en profite. Et ce lien est vraiment dingue...The lad a écrit : ↑ven. 6 nov. 2020 10:34Ah beh voilà, j'avais pas mis les pieds sur ce topic depuis un peu de temps et je n'ai pas vu passer ce message.
Content et honoré d'avoir pu t'aider à découvrir ce disque de chevet. L'histoire du disque et surtout de sa resurface est intéressante parce qu'elle est liée au fameux hangar de EMI à Orly.
Une interviex de Thomas Pasquet du disquaire Listen! qui est à l'origine de la découverte de ce stock et de ce disque :
https://thevinylfactory.com/features/ex ... interview/
Superbe album (comme souvent avec Hassell). Percussif.Douglas a écrit : ↑ven. 6 nov. 2020 15:32
Retour vers John Hassell dont on a célébré la dernière parution p. 52, mais cette fois-ci pour un album beaucoup plus ancien puisqu’il est sorti en 1988. Une réédition récente, remasterisée, sous la forme d’un double LP gatefold accompagné du Cd, un beau travail de la part du label allemand « Tak:til ». Ça m’écorche de l’avouer, mais les pressages allemands sont sans défaut au niveau du son et du pressage, enfin pour ce qui se rapporte à ma propre expérience.
Ce qui procure la saveur épicée la plus rare à cet album c’est la présence de « farafina », une formation burkinabaise de musiciens et de danseurs formée par le balafoniste Mahama Konaté. C’est un groupe de percussions issu de la culture traditionnelle mandingue. John Hassell, sa trompette et ses claviers, J.A. Deane et ses boucles ainsi que Daniel Schwartz à la basse (sur un titre) vont ainsi bénéficier d’une assise rythmique formidable, tissée par les tambours et les percussions de huit musiciens.
A ce stade il faut aussi parles des sorciers, Brian Eno et Daniel Lanois les producteurs. On connaît les liens tissés entre Hassell et Eno au fil des albums. « Flash of the Spirit » se situe toujours dans cet impressionnisme « ambient » hors du temps, il s’y ajoute ce sel « jazz » et surtout ce terreau rythmique hérité d’une culture africaine ancienne.
Ainsi se mélangent, dans un creuset moderne, la mémoire héritée des anciens à la nouvelle musique électronique, pour que naisse une voie nouvelle et enthousiasmante, où se reconnaissent des cultures venues de partout pour un échange multi culturel fructueux, et ce, dès 1988. Que se propage la bonne nouvelle...
Jon Hassel & Farafina - Flash Of The Spirit