Je le poste ici, parce que ce groupe GE-NIAL n'entre dans aucune des catégories proposées (à cheval qu'il est entre rock, hard, funk, prog, new wave ... voire disco...).
The Tubes ont pondu 2 albums qui, à défaut de cartonner au billboard, ont déchiré les enceintes d'un noyau de fan (le reste est anécdotique). Parmi ce noyau, Nina Hagen qui reprendra White punks on dope pour en faire un hymne ... punk/new wave . Ce qui ne suffira pas pour relancer la cote d'un groupe qui a eu le tort de signer sur un label qui ne sait pas quoi faire de ce talent trop écclectique.
Les Tubes, c'est tout ce que j'ai dis plus haut, mais superbement bien mixé "ensemble"... Mais je dévelloperai tout ça plus tard...
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : jeu. 14 nov. 2019 18:00
par Algernon
Mon préféré. On se demande un peu pourquoi.
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : jeu. 14 nov. 2019 18:09
par Algernon
Et le dos "Académie des 9" est génial
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : jeu. 14 nov. 2019 19:02
par Winsterhand
Je n'ai écouté que The Completion Backward Principle qui ne m'a pas fait grande impression malgré sa réputation. Je devrais en essayer un autre ?
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : jeu. 14 nov. 2019 19:24
par nunu
Jamais écouté ce groupe je le connais juste pour Vince Welnick le dernier claviériste du Grateful Dead de 90 a 95.
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : jeu. 14 nov. 2019 19:58
par alcat01
J'avais le LP "Now" dans mon jeune temps!
C'était un bon disque qui a un peu vieilli, mais qui s'écoute encore bien...
Je n'ai écouté que The Completion Backward Principle qui ne m'a pas fait grande impression malgré sa réputation. Je devrais en essayer un autre ?
Idem, je l'avais même trouvé atroce quand on nous l'a fourgué entre les oreilles à sa sortie, du coup, tout ce qui est sorti après, j'ai intentionnellement zappé... et la paresse m'a fait oublier de voir ce qui était sorti avant >> je crois que la seule chose que je connaissais d'avant, c'était White Punks On Dope, mais ce morceau était assez atypique parce presque progressif
en regardant un peu sur RYM, je ne savais pas qu'ils étaient de Frisco
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : ven. 15 nov. 2019 16:07
par hamilcar
"Atypique" tu dis... je plussoie; "Avant gardiste"... et pour une fois, le terme n'est pas usurpé!
Je dévelloperai, comme promis, mais d'ici là, plongez vous tous* dans "The Tubes" (avec White punks ...; la reprise du Malaguena salerosa et le kitsch Don't touch me there -"everywhere but not there"- ) ; mais SURTOUT dans le fabuleux "Young and rich ... until revoked" (où l'esprit de Zappa déglingue tout: du rock au disco en passant par tout le reste). Un "concept album" autoproduit dont les sonorités de synthé lysergiseront vos nuits
* vu que vous ne parlez que de ce qui suit, et non de ces 2 premiers LPs
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : sam. 16 nov. 2019 12:52
par Orbit
Le double live des Tubes tabasse, Prairie Prince est un monstre batteur.
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : lun. 18 nov. 2019 11:07
par hamilcar
"Un groupe vaut ce que vaut son batteur"... C'est pas de moi, et je laisse dire, mais pour ma part, c'est clair que le batteur, sans doute plus que n'importe quel autre zicos peut limiter son groupe par ses seules propres limites.
Dans le cas qui nous occupe ici (et à y réfléchir c'est bien un groupe "prog rock abondament pimenté de jazz", TOUS les zicos sont TOP*! Et bien sûr, le batteur n'est certainement pas le moindre; on passe pas du hard zeppelinien au funk/disco en passant par le latino... si on est pas un cador.
Perso, j'ai un gros faible pour le bassiste (ron ron ron petit pa ta pon )
* le passage de l'un (je pensais qu'ils y étaient passés à 2...) d'entre eux dans les rangs du Grateful Dead en dit assez long
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : lun. 18 nov. 2019 14:00
par hamilcar
Bon, chose promise...
Le 1er opus du groupe ("The Tubes") paraît en 1975; son enregistrement voit le groupe s'irriter contre le producteur (Al Kooper) au point de le débarquer en cours de route... Il est vrai que le bonhomme (associé aux '60's) a cru bon d'affubler le son du band de section de cordes à la Phil Spector,..., ce qui ne convient pas à l'esprit du groupe. Punk irrévérencieux de par son chanteur, crossover dans l'âme, certainement influencé par Zappa/Beefheart,... Cette "mauvaise" teinture sonore s'arrête heureusement à la fin de la 1ère face; ce qui ne l'empêche pas de briller de 4 feux: L'intro est sublime (space!), l'enchaînement avec Haloes tout autant. Et Malaguena est un standard superbement revisité (en attendant la version Tarantinesque au cinéma).
La 2ème face recèle elle aussi 4 "longs" morceaux au son déjà plus moderne (le groupe a pris les choses en main), et ce, pour produire au moins 2 perles rares: White punks... et le superbe What do you want from life qui voit le groupe à son sommet (quand il s'attaque au disco-rock-funk, aucune chute de reins n'y résiste, et la tête explose de sonorités venues d'ailleurs - 2 claviers!-).
Et maintenant, venons en au plat de résistance: tellement mal connu - par sa propre maison d'édition- qu'il n'est plus disponible en intégralité aujourd'hui que par le biais d'une compil "White punks on dope" sortie chez Acadia et qui comprend également leur 1er LP. Le son en est "remasterisé"; comme d'hab, à bas volume, c'est mieux, mais quand on veut écouter à fond les ballons, ça manque de souplesse/élasticité (surtout la basse...).
Parler de concept album n'est pas exagéré tant les morceaux s'enchaînent comme perles sur un collier (en cuir, on est entre masos ici ); et le band, qui a retenu la leçon, est aux manettes. L'intro décolle pied au plancher et on n'atterira que 40 minutes plus tard, en passant par tous les états: du 50's Don't touch me there au plus Zeppelinien ???, en passant par "Slipped my disco" ou le plus twistant Proud to be an american, on parcourt là 30 ans de musique en 9 morceaux d'anthologie. Ici, les cordes ont quasi totalement disparu, et l'ampleur du son et les "effets spéciaux" sont diaboliquement assurés par des guitaristes inspirés, mais surtout par des claviéristes de 1er plan (ces synthés!!!).
Bonne écoute à vous!
... qui m'avez donné envie de me replonger dans la suite des aventures de cette comète merveilleuse...
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : lun. 18 nov. 2019 15:53
par hamilcar
... qqs morceaux de Remote control... pas de doute, Todd Rundgren est bien aux commandes de l'OVNI... à certains moments, on croirait entendre Utopia... et à d'autres, c'est David Bowie qui surgit... sacré chanteur, pas à dire....
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : lun. 2 déc. 2019 09:35
par hamilcar
Tiens, finalement, j'me dis que les Tubes, si on DEVAIT les comparer à un autre groupe de l'époque, ce serait sans doute plus à Hatfiel and the North (période Rotten club, pas le 1er...) qu'à autre chose... en plus rock (guitares), varié,... mais j'trouve vraiment qu'il y a un "lien"...
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : ven. 20 déc. 2019 05:20
par gyan29
Bonjour,
J'ai de bon souvenirs de leur concert à Paris je ne sais plus en quelle année 77 ou 78 ?
Spectacle très visuel
Du coup je ressors la compil "White punks on dope" sortie chez Acadia y a plus qu'a remettre la main sur les 3 autres Lps quelque part
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : ven. 20 déc. 2019 06:39
par gabuzomeuzomeu
Merci à vous tous (surtout Hamilcar) ! Belle archive Algernon
Quand c'est sorti à cause du piano j'ai cru qu'un nouveau style était apparu (un style/genre foutraque où tu pioches les influences un peu partout ancêtre du croosover !) ... le melting-pot rock ou le rock ratatouille et bouillabaisse car l’éclectisme c'est fun (j'en ai fait jeune ... le saut en largeur) et le côté satire/provoc à la "Au Bonheur Des Dames".
Fortement enjoué, un peu avant, par Phantom of Paradise avec sa BO de Paul Williams (j'étais aussi à l'époque un grand mordu de ciné et encore plus particulièrement pour le fantastique et l'horreur), je pensais que le compositeur avait fait école ... mais je me trompais c'était encore plus barré et zappaïste, phile et ien.
J'ai donc plongé dedans à fond, car le keupon que j'allais devenir était encore planqué à l'intérieur !
On remarque aussi chez eux cet "individualisme de groupe" qui pousse à se fâcher avec un prod des plus orthodoxes ... pas de concession pour ce qui ne leur ressemble pas, et ils ne ressemblent à personne alors tu vois le truc ! Les Tubes ne sont pas creux (Vanne refusée chez Ruquier, ils n'ont pas le background rock et n'apprécient pas la private joke)
Là j'étais déjà parti ailleurs ... eux aussi : Tubes - White Punks On Dope (1977)
Et la reprise dont on parle au-dessus, elle et son groupe avaient tout compris : Nina Hagen (Band) - White Punks On Dope (1978 il me semble) ... encore plus dingue
En joie avec The Tubes actuels
Re: The Tubes: La plus grande injustice du rock!
Posté : lun. 21 avr. 2025 17:08
par Phil
Un groupe génial. Leur double live What Do You Want From Live est indispensable à mon humble avis. Toute la "folie" de de groupe est résumée dans cet album live.