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Little Roger and the Goosebumps - Gilligan's Island (Stairway)
Histoire singulière pour cette reprise de la musique du méga hit du Zep combinée aux paroles de la chanson thème du show télévisé "Gilligan's Island", "L'Île aux naufragés" dans sa version française.
Originally released on vinyl 45 in May 1978 by Little Roger and the Goosebumps from San Francisco. The record became a quick radio hit on West Coast commercial radio, spread across country in a few weeks, then 5 weeks in, Led Zepplin sued for copyright infringement, the record pulled from distribution, ordered destroyed. The band forgot that part of the deal..
L'ironie de l'histoire est que,
During a 2004 interview on National Public Radio, Robert Plant referred to the tune as his favorite cover of "Stairway to Heaven."
A l'apogée de leur carrière, de 1968 à 1973, Sly & The Family Stone était l'un des plus grands groupes de musique live et produisait des singles remarquables. Leur musique était emplie d'un optimisme éclatant, mêlant le funk à l'extase du gospel, un peu de rock et une touche de psychédélisme, ainsi qu'une vision de la communauté et de la fraternité qui se démarquait dans une période de séparatisme politique. Le visionnaire derrière tout cela était Sly Stone, qui a écrit, produit et arrangé presque toutes les chansons du groupe.
Contrairement à la plupart des autres morceaux de Sly & The Family Stone, I Want To Take You Higher n'est pas une chanson à message. Elle est simplement dédiée à la musique et au sentiment que l'on ressent en l'écoutant.
Voyage envoûtant dans le subconscient, Mr Tambourine Man est l'une des compositions les plus poétiques et énigmatiques de Bob Dylan. Parue sur Bringing It All Back Home en 1965, la chanson, riche en images et en mélodie hypnotique, est une pierre angulaire de l'ère folk de Dylan. Si la reprise électrique des Byrds en a fait une sensation folk-rock, la version acoustique originale de Dylan reste profondément convaincante.
Malgré sa mélodie gaie et chantante, les paroles sont plutôt mélancoliques et désabusées. En fait Mr Tambourine Man parle d'un musicien itinérant dont la musique a ensorcelé Dylan, prêt à le suivre n'importe où.
Le sens des paroles a donné de nombreuses interprétations : une éloge d'un trip au LSD, un appel à la muse inspiratrice du chanteur, des considérations quant aux attentes du public, ainsi que des interprétations religieuses.
En 1985, Bob Dylan a précisé qu'il s'était inspiré d'un musicien folk nommé Bruce Langhorne. Ce dernier a joué lors de certaines des premières sessions d'enregistrement de Dylan, et un jour, le producteur de Dylan lui a demandé de jouer du tambourin. Dylan a été frappé par la taille de l'instrument, le décrivant comme "ce tambourin gigantesque... gros comme une roue de train". La vision de Bruce Langhorne en train de jouer de cet instrument est restée gravée dans son esprit et l'a conduit à la chanson.
Anarchy In The U.K. entraina, à sa sortie en single, un énorme tollé dans la classe politique et dans les médias britanniques, les paroles appelant sans détour à la violence envers les institutions, que celles-ci soient religieuses, étatiques, scolaires… Beaucoup de radios refusèrent ainsi de passer le titre sur les ondes et la maison de disques des Sex Pistols – la toute jeune Virgin – eut beaucoup de mal à faire la promotion du groupe. Pour y parvenir, Virgin organisa un « mini-concert » des Sex Pistols sur un bateau nommé The Queen Elizabeth. Celui-ci navigua quelques minutes sur la Tamise, passant notamment devant le Parlement britannique, avant d’être arraisonné par la police. Les Sex Pistols eurent toutefois le temps d’interpréter Anarchy In The U.K. mais les membres du groupe ainsi que les officiels de chez Virgin furent arrêtés. Le coup de publicité fut immédiat, toute la presse (et la télévision) relayant l’information.
Rencontre d'énergumènes foutrement anars et déconnant, cinquante ans les séparent ! Vitor Hublot
Guy Clerbois est la tête pensante du collectif Vitor Hublot, c'est un musicien autodidacte qui sort un premier album sous son nom en jouant des sons, dissonances de guitares, vitesses d’enregistrements … Aller simple sort en 1983. C’est en 1986 que Vitor Hublot prend forme. L’idée est de faire des reprises décalées et la reconnaissance est immédiate avec la sortie de « La petite gayole », chanson traditionnelle wallonne reprise quelques années avant par Julos Beaucarne. Le titre est extrait du premier album 185 millions de francophones, et moi, et moi, et moi…, album de pop électro avant-gardiste où chaque chanson est interprétée par un chanteur différent. Rapidement, Vitor Hublot pose son dévolu sur les chansons de Georges Brassens, « Marinette » et « La mauvaise réputation » sortent en single en 1989. Après une longue pause, l’album Brassens selon Vitor Hublot sortira en 2011, pour des reprises électro rock décapantes. Le chant est assuré en partie par Jacques Duvall, et ce projet aura un certain retentissement. L’année suivante, avec Duvall et Isabelle Wery sort Contes de la libido ordinaire, un album de reprises de chansons d’amour de Johnny Hallyday, Jil Caplan, Pierre Vassiliu ou encore Patrick Coutin. En 2015, Guy Clerbois a publié un bilan sous forme d’abécédaire avec son style décalé, Vitor Hublot anartiste d’avariété, accompagné d’un CD 6 titres, sort de best-of.
J'aime pas le Rock - Contes de la libido ordinaire (2012)
1961 , enregistré sur le label Fontana, "J'aime pas le rock" est un délicieux pastiche, Jean Yanne signe ici l'enregistrement sous le nom de Johnny "Rock" Feller ! Le texte est de sa plume tandis que la musique est composée par Jean Baitzouroff le complice de toujours de Jacques Martin (le Popoff de Popoff et Kiki ... Bob Quibel). Le scopitone est un must !
L'original
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Ah Jean Yanne, si multi-talentueux.
Pas facile de chanter ça au niveau prosodie... Faut du souffle.
Et Bob qui bêle, le chef d'orchestre, ça chavais pas !
Ça m'a fait penser, dans un autre registre au morceau d'Adriano Celentano Prisencolinencinaincusiol, douze ans plus tard.
@gabuzomeuzomeu :
Vitor Hublot....Très décalé ce collectif, j'aime beaucoup. Merci pour la découverte
Du coup tant que je suis là...
Wild Thing est une chanson composée par Chip Taylor et interprétée en 1965 par Jordan Christopher & The Wild Ones.
Né de l'imagination d'un folkeux new yorkais, Wild Thing est pondu en 15 mns chrono avec ses trois accords et ses effets de pause et d'emballements. La 1er version des Wild Ones tombe rapidement dans l'oubli et il faudra attendre l'année suivante avec la reprise des Troggs pour que Wild Thing devienne un véritable classique du rock.
La sauvagerie de Wild Thing, son riff de guitare simple, cradingue et ultra-violent, sa production brute de décoffrage, feront de cette chanson un hymne pour la jeunesse au milieu des années 60. Hymne qui deviendra rapidement une sorte d’acte de naissance du rock garage.
C'est en 1980 que le groupe de rock américain Devo sort son plus grand tube (écrit cependant entre aout et octobre 1979 ). Une chanson qui, dans son texte, encourage à surmonter l'échec et à persévérer...
Selon Jerry Casale, le bassiste du groupe et auteur des paroles, Whip It est une chanson qui sert de discours d'encouragement ironique, satirisant une partie de l'optimisme creux des Américains de l'époque. Mark Mothersbaugh, le chanteur, a proposé une interprétation légèrement différente des paroles, affirmant qu'elles avaient été écrites comme un discours d'encouragement pour le président Carter lors de l'élection présidentielle de 1980. Les membres de Devo soutenaient Carter et craignaient que le candidat républicain Ronald Reagan ne remporte l'élection. Mothersbaugh a également affirmé que le clip vidéo était en partie une réaction à la carrière antérieure de Reagan comme acteur hollywoodien. Il a affirmé que Devo voulait réaliser une vidéo qui satirise à la fois le mythe du cow-boy et les "valeurs racistes d'extrême droite".
Coté anecdote : Mothersbaugh a créé le riff principal de Whip It en reprenant le riff utilisé dans la chanson Oh Pretty Woman de Roy Orbison et en modifiant légèrement la fin.
Don't Think Twice, It's Alright est un classique folk écrit par Bob Dylan datant de 1963. Il s'agit de "l'ironique lettre de rupture que Bob Dylan s'était écrite pour lui-même. A moins que la chanson ne soit adressée à Suze Rotolo, son premier grand amour. Et contrairement aux paroles de la chanson, c'est en fait Suze Rotolo qui l'a quitté. En effet cette dernière est subitement partie en Italie et a oublié de revenir (pendant un petit moment, en tout cas).
Don't Think Twice, It's Alright parle d'un amour qui part et de la décision du chanteur de ne pas s'attarder sur la situation, mais plutôt d'attendre avec impatience de nouvelles opportunités. La chanson a été reprise par de nombreux artistes et est devenue un incontournable des performances live de Dylan. Elle reste l'une de ses chansons les plus populaires et les plus durables, connue pour sa mélodie simple mais puissante et son message universel de résilience et d'espoir face au chagrin.
Ecrite et composée par Dewey Bunnell un jour de pluie en Angleterre (malgré ses paroles évoquant "une chaleur chaude" et un désert aride), A Horse With No Name sera interdit dans plusieurs villes des Etats-Unis d'Amérique - le mot Horse pouvant faire référence à l'héroïne.
Titre aux allures de road-trip, qu'on continue encore aujourd'hui à attribuer à Neil Young (Dewey Bunnell ne s'en cache pas, sa voix et le titre en lui-même sont clairement inspirés de Young), A Horse With No Name, dont la signification est enracinée dans l'évasion de la monotonie de la vie quotidienne en ville, se hissera rapidement à la première place des charts.
Ecrite par le trompettiste de La Nouvelle-Orléans Dave Bartholomew et le guitariste Earl King, I Hear You Knocking fut publiée en 1955 et devint rapidement un standard du rhythm & blues. Le premier à l'enregistrer fut Smiley Lewis, un chanteur de La Nouvelle-Orléans qui fréquentait les mêmes cercles que Bartholomew et King.
I Hear You Knocking parle d'un homme dont l'ex-petite amie revient vers lui, désireuse de raviver la relation. Lorsqu'elle est partie, il l'a suppliée de revenir, mais maintenant, la situation est inversée et il ne veut plus rien savoir.
Avec son blues lent et entraînant, la chanson est emblématique du son de La Nouvelle-Orléans de l'époque, et sera reprise par Fats Domino quelques années plus tard. Puis en 1970, ce sera au tour de Dave Edmunds de ramener cette chanson au sommet des charts avec une excellente version rock à la guitare.
C'est en 1980 que le groupe de rock américain Devo sort son plus grand tube (écrit cependant entre aout et octobre 1979 ). Une chanson qui, dans son texte, encourage à surmonter l'échec et à persévérer...
Selon Jerry Casale, le bassiste du groupe et auteur des paroles, Whip It est une chanson qui sert de discours d'encouragement ironique, satirisant une partie de l'optimisme creux des Américains de l'époque. Mark Mothersbaugh, le chanteur, a proposé une interprétation légèrement différente des paroles, affirmant qu'elles avaient été écrites comme un discours d'encouragement pour le président Carter lors de l'élection présidentielle de 1980. Les membres de Devo soutenaient Carter et craignaient que le candidat républicain Ronald Reagan ne remporte l'élection. Mothersbaugh a également affirmé que le clip vidéo était en partie une réaction à la carrière antérieure de Reagan comme acteur hollywoodien. Il a affirmé que Devo voulait réaliser une vidéo qui satirise à la fois le mythe du cow-boy et les "valeurs racistes d'extrême droite".
Coté anecdote : Mothersbaugh a créé le riff principal de Whip It en reprenant le riff utilisé dans la chanson Oh Pretty Woman de Roy Orbison et en modifiant l
égèrement la fin.
Et pour le plaisir le clip mythique de Devo
Excellente reprise !
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
). Une chanson qui, dans son texte, encourage à surmonter l'échec et à persévérer...