Albums délétères

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Monsieur-Hulot
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Re: Albums délétères

Message par Monsieur-Hulot » mar. 4 mai 2021 07:30

DaFrog a écrit :
mar. 4 mai 2021 07:27
De l’éther ... qu’importe le flacon (Philippe Buvard in « Mes années psyché » aux éditions du Champignon doré - 1967)
::d ::d ::d :chapozzz:
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

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Zézette
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Re: Albums délétères

Message par Zézette » dim. 27 juin 2021 17:44

CCR a écrit :
sam. 1 mai 2021 17:07
@ gabu ok, je vois ( enfin je pourrais aussi dire "je sens"...) :hehe:

@ unserious sam alors plus ou moins : disons que j'envisageais plutôt une certaine forme de "tension intérieur" que le fait d'avoir envie de se jeter par la fenêtre ( du rez de chaussé de préférence) ; disons quelque chose d'un peu vicié que le disque laisse derrière lui , et qu'on se dit au final que ce disque est loin d'être innofensif...

Pour le Floyd, je m'attendais à voir surgir Animals ...
Et le parcours de Barret en solo, si je le trouve déprimant c'est parceque globalement assez à ch..., surtout si on compare à son génie avec le Floyd
Pas vraiment délétères (ce ne sera pas la première ni la dernière fois que je posterai hors sujet), voici les trois albums qui me viennent tout de suite en tête parce que je les adore, sans m'en lasser, peut-être et justement pour l'étrangeté de leur beauté triste, leur splendeur un peu sinistre :
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Joyeux Noël Félix !

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Re: Albums délétères

Message par The lad » dim. 27 juin 2021 19:17

Très beau ce Beach Boys. Y’a un truc assez downer qui me plaît beaucoup.
Affreux, sale et méchant.

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Re: Albums délétères

Message par DaFrog » lun. 28 juin 2021 06:47

Je valide les trois
Sans être franchement d’aile et terre, ils sont d’une beauté triste à tomber

If you didn't care what happened to me,
And I didn't care for you,
We would zig zag our way through the boredom and pain
Occasionally glancing up through the rain

Snif !
It’s too late to be hateful :ange:

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Re: Albums délétères

Message par Piranha » lun. 28 juin 2021 07:07

The lad a écrit :
dim. 27 juin 2021 19:17
Très beau ce Beach Boys. Y’a un truc assez downer qui me plaît beaucoup.

Mon préféré et de loin des garçons :super:

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Re: Albums délétères

Message par Punker paname » sam. 3 juil. 2021 09:57

On pourrait aussi citer pour ses paroles très sombre le très méconnu premier Lp' de Armand Schaubroeck's I Came To Visit; But Decided To Stay sorti sur Mirror Records en 1974 (Son label en fait), une sorte de concept Album contant une histoire d'amour contrariée entre un prêtre et une nonne s'étant bien sur mal terminée par le décès de celle-ci, le tout toujours avec ce coté pince sans rire et très provoc dans les paroles qui suivront aussi dans tous les autres disques de Schaubroeck's

Un personnage haut en couleur Armand Schaubroeck's ex délinquant juvénile et taulard, guitariste chanteur dans plusieurs garages Band durant les sixties, puis fondateur avec son frère Bruce Schaubroeck's du légendaire magasin d'instruments, guitares et disques de Rochester - État de N.Y House Of Guitar , il est l'auteur entre 1972 et 1978 de cinq disques incluant un triple et double Lp , tous très sombre et avec un sens de l'humour très ironique et provocateur, disque définis par Armand Schaubroeck's lui même comme des "Disques que vous ne risquerez jamais d'entendre sur les radios" , enfin citons parmi ses admirateurs Julian Cope des Teardrop Explodes qu'on ne présentera pas ici :)

https://houseofguitars.com/history/

http://www.furious.com/perfect/armandschaubroeck.html

https://www.headheritage.co.uk/unsung/f ... chaubroeck

La pochette donne déjà le ton la musique aussi, sorte de Folk Rock Garage Psyché mais avec quelque chose de très sombre



SIDE ONE

0:00 Father Michael Loves Sister Jennifer
4:20 Baby, Can't Let You Burn
7:48 Auld Lang Syne un classique de Noël mais chanté de maniére très sombre et bluesy
11:23 Cry Myself to Sleep

SIDE TWO
13:57 Intro to Bells
14:28 Bells un texte d'Egdar Alan Poe adapté par Armand Schaubroeck's
23:39 Michael Veni Ad Me
24:49 I Came to Visit, but Decided to Stay

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Modifié en dernier par Punker paname le dim. 4 juil. 2021 10:47, modifié 1 fois.
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Re: Albums délétères

Message par hexbreaker » sam. 3 juil. 2021 11:03

Suite à ton post instructif et détaillé :chapozzz: , je suis tombé la dessus:



Bien barré et forte influence Lou Reed !
Merci pour la découverte :super:

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Re: Albums délétères

Message par Punker paname » sam. 3 juil. 2021 15:22

hexbreaker a écrit :
sam. 3 juil. 2021 11:03
Suite à ton post instructif et détaillé :chapozzz: , je suis tombé la dessus:
Bien barré et forte influence Lou Reed !
Merci pour la découverte :super:
Super content que ça t'aie plu Hexbreaker :) :) :) voila sa discographie qui mériterait une plus ample reconnaissance, j’espère que je ne suis pas le seul fan d' 'Armand Schaubroeck's sur le Forum :cote:
Bien barré et forte influence Lou Reed !
Effectivement mais pas que, c'est pour ça que j'adore ses disques même s'il m'en manque un ou deux

Et dans le genre Objet Rock Non Identifié a ambiance bien particulière je te conseille ainsi qu'a CCR le fabuleux Lp de The Peter Peter Ivers Band Terminal Love Warner Bros. Records 1974 , et son Blues Psyché inclassable , la encore comme Armand Schaubroeck's, un chanteur et musicien à redécouvrir d'urgence qui connu une fin tragique en 1983, et un des disques préféré de Jello Biaffra, il avait aussi bossé avec David Lynch en composant avec lui "In Heaven (Lady in the Radiator Song) , un morceau pour une B.O d'un de ses films les plus bizarre qui sera ensuite repri sur disque par Tuxedomoon ,Bauhaus, Pixies, Miranda Sex Garden, et Devo en live

Voila sa disco: Knight of the Blue Communion (Epic, 1969), Terminal Love (Warner Bros., 1974) Peter Ivers (Warner Bros., 1976; also known as Peter Peter Ivers)

Et des compiles et réedition : Nirvana Peter (Warner Bros., 1985; compilation of previous Warner recordings with bonus tracks). The Untold Stories (K2B2 Records, 2008)
Take It Out on Me (recorded for Epic in 1971; released in 2009 by Wounded Bird Records), Becoming Peter Ivers (RVNG Intl., 2019)







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Re: Albums délétères

Message par hexbreaker » sam. 3 juil. 2021 18:59

Merci bien pour ces infos utiles ! :chapozzz:

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Re: Albums délétères

Message par gyan29 » dim. 4 juil. 2021 06:51

Punker paname a écrit :
sam. 3 juil. 2021 15:22
hexbreaker a écrit :
sam. 3 juil. 2021 11:03
Suite à ton post instructif et détaillé :chapozzz: , je suis tombé la dessus

Bien barré et forte influence Lou Reed !
Merci pour la découverte :super:
Super content que ça t'aie plu Hexbreaker :) :) :) voila sa discographie qui mériterait une plus ample reconnaissance, j’espère que je ne suis pas le seul fan d' 'Armand Schaubroeck's sur le Forum :cote:
Bien barré et forte influence Lou Reed !
Effectivement mais pas que, c'est pour ça que j'adore ses disques même s'il m'en manque un ou deux

Et dans le genre Objet Rock Non Identifié a ambiance bien particulière je te conseille ainsi qu'a CCR le fabuleux Lp de The Peter Peter Ivers Band Terminal Love Warner Bros. Records 1974 , et son Blues Psyché inclassable , la encore comme Armand Schaubroeck's, un chanteur et musicien à redécouvrir d'urgence qui connu une fin tragique en 1983, et un des disques préféré de Jello Biaffra, il avait aussi bossé avec David Lynch en composant avec lui "In Heaven (Lady in the Radiator Song) , un morceau pour une B.O d'un de ses films les plus bizarre qui sera ensuite repri sur disque par Tuxedomoon ,Bauhaus, Pixies, Miranda Sex Garden, et Devo en live

Voila sa disco: Knight of the Blue Communion (Epic, 1969), Terminal Love (Warner Bros., 1974) Peter Ivers (Warner Bros., 1976; also known as Peter Peter Ivers)

Et des compiles et réedition : Nirvana Peter (Warner Bros., 1985; compilation of previous Warner recordings with bonus tracks). The Untold Stories (K2B2 Records, 2008)
Take It Out on Me (recorded for Epic in 1971; released in 2009 by Wounded Bird Records), Becoming Peter Ivers (RVNG Intl., 2019)

Salut,

Pour Armand Schaubroeck pas facile vu la difficulté pour trouver les albums et n'ayant pu avoir que le Live At The Holiday Inn 1978.

Pour Pete Ivers ce fut plus facile il me reste en Lps :

Peter Peter Ivers Band ‎– Terminal Love
Peter Ivers - Peter Ivers
Peter Ivers' Band With Yolande Bavan ‎– Knight Of The Blue Communion

Merci du déterrage car j'ai pu commander le CD Complete Warner Bros. Recordings (2Cd) dont je ne connaissais pas l'existence :chapozzz:
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Re: Albums délétères

Message par Punker paname » dim. 4 juil. 2021 09:36

Pour Armand Schaubroeck pas facile vu la difficulté pour trouver les albums et n'ayant pu avoir que le Live At The Holiday Inn 1978.
Pas facile effectivement, d'ailleurs il m'en manque un ou deux sur les cinq qu'il a sorti, dommage qu'il ne les aie pas fait rééditer mais d’après ce que j'ai vu rapidement sur le net, il préfère s'occuper d'House of Guitars son magasin d'instruments de musique et de disques de Rochester dans l'état de New York.
Merci du déterrage car j'ai pu commander le CD Complete Warner Bros. Recordings (2Cd) dont je ne connaissais pas l'existence
Très bon choix :chapozzz: faut que je me le commande aussi, je n'ai que le magnifique Terminal Love en Vinyle quel foutu bon Album :love1: :love1: :love1:

Sinon il y a une réedition Cd et double Vinyle d'inédits et de démos sortie en 2019 Peter Ivers Becoming Peter Ivers sur Rvng Intl Records mais je ne sais pas si elle n'est pas Epuisée

https://shop.igetrvng.com/products/pete ... ter-ivers/
CAT #: ReRVNG09
November 9, 2019

Becoming Peter Ivers tells the story of the late Peter Ivers, a virtuosic songwriter and musician whose antics bridged not just 60s counterculture and New Wave music but also film, theater, and music television.

Written and recorded in Los Angeles in the mid-to-late-1970s, Becoming Peter Ivers raises the curtain on this mischievous master of ceremonies, who, harmonica in hand, rarely missed a chance to light up an audience. Since his untimely death in 1983, Ivers’ short but storied life has been the subject of much research and remembrance. Becoming Peter Ivers is the most expansive effort yet to collect his archival recordings.

“Demos are often better than records,” Ivers wrote. “More energy, more soul, more guts.” The statement anticipates the appearance of Becoming Peter Ivers, which was assembled from a trove of demo cassettes and reel-to-reel tapes that Ivers recorded variously at his home in Laurel Canyon, Los Angeles, and Hollywood studios for a pair of major label albums in 1974 and 1976. While the two commercially released albums feature the resources of session musicians and state-of-the-art studio detail, Becoming Peter Ivers highlights the private moments of Ivers’ musical energy, frequently pared down to piano, drum machine, harmonica, and Peter’s ageless voice.

Though technically not Ivers’ debut album (in 1969 Epic Records released Knight Of The Blue Communion, Peter’s psychedelic jazz odyssey of sorts), Terminal Love was the A&R brainchild of music legend Van Dyke Parks. Already a masterful harmonica player (respectively mentored by blues legend Little Walter and jazz bassist Buell Neidlinger while he was a student at Harvard in the late 60s), Ivers wove his harp melodies through the sensuously colored but unconventionally arranged pop compositions of Terminal Love and its self-titled follow up, which, like the New York Dolls at the same time, explored the libidinous, ironic, and artful possibilities of the rock template.

A studious artist, Ivers recorded hundreds of writing and rehearsal sessions onto reel-to-reel and cassette tapes, but notes were either scarcely kept or have since been lost. RVNG Intl. collaborated with Ivers’ friend and supporter Steven Martin under guidance from his longtime girlfriend Lucy Fisher, to tell an intimate story of Peter’s creative journey through this untold music. The collection includes tracks that recurred in Ivers’ ouvre over the years; “Alpha Centauri,” “Eighteen And Dreaming,” “Miraculous Weekend.” And, of course, “In Heaven” – the song co-written with David Lynch and commissioned by the filmmaker to be featured in a now-iconic scene of Eraserhead.

An accomplished Yogi by the late 70s, Ivers was as spiritual as he was playful. Accentuated by his cherubic face and compact height, Ivers’ vitality and curiosity became a part of his poetic sensibility, a quality that also characterizes his singing voice. Fisher remembers Ivers calling his days holed up in the studio as “snowy days,” as if he had been cut from school and let free to roam on his own. “No one knows what Peter Ivers does on a snowy day,” he would say.

In 1980, Ivers became involved with the Los Angeles-area public access show New Wave Theatre, serving as its host and paternal misfit. Ivers would introduce a new generation of groups like Fear, Dead Kennedys, and Suburban Lawns while playing a kind-of “straight” man, deliberately baiting the punks with square questions and frocked fashion. His signature question to guests was delivered deadpan: “What is the meaning of life?”

Ivers died, tragically, the victim of a violent homicide in 1983 that remains unsolved. A shock to his community, his death all but fazed the LAPD, who treated the investigation with less than minimum care.

A labor of love that took RVNG Intl. over five years to complete, Becoming Peter Ivers re-frames Peter’s music as the centerpiece of his captivating story, concentrating on the work he made during his numerous retreats into art, or, as he put it, during his snowy days. Available as a double LP, CD, and digitally, Becoming Peter Ivers includes liner notes by Sam Lefebvre and Steven Martin and an array of unseen ephemera from Peter’s life and times.

On behalf of the estate of Peter Ivers, a portion of the proceeds from this release will benefit Homeboy Industries, a rehabilitation organization run by Father Greg Boyle to assist previously incarcerated former gang members with counseling, legal services, and work training programs. Come! Mend!
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