Ça me semble idem chez l'humain : lorsqu'il se pose une question, ou crée quelque chose de neuf ( le domaine de la création artistique est un peu à part, même si …. ) , c'est parce qu' un problème, autrement dit un état d'instabilité ( un « déséquilibre » ou un écart entre une situation satisfaisante et une autre instable, plus ou moins désagréable et à l'issue incertaine) a eu lieu. Et qu'il va chercher à le dépasser pour retrouver la stabilité.vox populi a écrit : ↑jeu. 14 août 2025 21:39
L'IA semblerait chercher la stabilité alors que le monde est en mouvement. Ce mouvement on le comprend mieux lorsqu'on est un être sensible
Tu retrouves ça aussi bien dans un mécanisme biologique de base comme l'Homéostasie, dans certaines théories du fonctionnement psychologique relatives à l'adaptation ( les boucles rétro-actives de Banderas) et même, puisque tu parles d'éducation , dans le basique des théories de l'apprentissage ( l' « équilibration » de Piaget : déséquilibre- accomodation - assimilation….juqu'à un nouveau déséquilibre ).
Pour ce qui est de la vocation économique et pas philanthropique de l'IA, pour prendre l'exemple de GPT, à savoir quand même que l'origine du projet avait une portée philanthropique.Puis son développement a commencé par avoir des exigences financières ( infrastructure, électricité, données, chercheurs...). Et nécessiter des investissements, autrement dit des investisseurs.
Quels philanthropes ont alors proposé une partie de leur fortune pour faire avancer le projet, sans attente de retour sur investissement ? Pas grand monde à vrai dire.Ni même, en France, le politique (puisque le sujet serait aussi...politique) pseudo-roi des philanthropes, qui ferait pourtant partie des 1% les plus fortunés d'après l'Oxfam ( organisme qu'il a soutenu juqu'à cette révélation(...)).
Après, je doute quand même que l'IA ait un biais d'orientation « capitaliste » dans ses réponses et même si c'était le cas, il ne serait pas difficile de comprendre pourquoi, à l'heure ou la plupart des états ont un niveau d'endettement équivalent ou supérieur à celui de pays qui, par le passé, cherchaient juste à se relever d'un effort de guerre, les billes étatiques ne doivent pas se bousculer de tous cotés pour être de la partie et faire concurrence à des intérêts "privés".
( allez, hop, 1 franc dans le Juke Box


Edit: quoiqu'après recherche, si l'État français finance quand même pas mal le domaine, mais on se doute que ça doit-être avant tout pour ne pas trop-être à la ramasse économique dans les années voire décennies à venir.